« Une lubie »Ambre se promenait dans les jardins, le cœur ailleurs, un petit sourire suffisant affiché sur ses lèvres. Un peu avant, Claudine avait accepté de prendre Victoire sous son aile.
Elle avait fait la rencontre le matin même d'un précepteur qui semblait apte à enseigner les matières restantes à l'enfant, il lui avait paru plus ouvert d'esprit que les précédentes candidature et elle avait envie de croire que son problème était résolu.Ambre reprendrait la danse classique dans peu de temps, son prochain entraînement était prévu le lendemain. Et son cœur vibrait en s'imaginant à nouveau pouvoir mouver sur les notes d'une mélodie, elle trépignait d'impatience.
Le Roi est-il dans ce même état ?
Elle fit tourner son ombrelle, et poussa un petit rire joyeux qui fit froncer les sourcils d'un jardinier qui n'appréciait visiblement pas ce dérangement.
Mais elle n'en avait cure, elle était heureuse, et c'est tout ce qui comptait.Ambre s'amusa à cueillir une petite fleur et la coinça dans une mèche de sa coiffure.
« - Mademoiselle de Siguiste ? »
Elle sursauta, sa bulle venait d'être brisée. Elle reconnu habilement le marquis de Sevigné : mais sa beauté était marquée par des signes de fatigues et de tristesse.
A-t-il pleuré ?
« - Monsieur le marquis de Sevigné, je suis heureuse d'enfin vous rencontrer.
- Moi de même.
- Et si nous allions nous asseoir sur ce banc, j'ai le sentiment que vous avez des chose à me dire, n'est-ce pas ? »
Il acquiesça simplement puis prit place sur le banc de pierre, Ambre s'assît.
Elle nota qu'il avait les traits tirés, des cernes de grandes tailles, les yeux rouges et un air grave.« - J'aimerai...Commença t-il avant de se reprendre. Cela fait longtemps que votre sœur et moi entretenons une relation... »
C'était donc ça...Alice l'a quittée
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La Marquise du Soleil
Historical FictionNous avons tous une idée du XVIIe siècle. Certains pensent aux robes, aux froufrous et à la richesse, d'autres songent aux injustices de cette époque, l'hygiène et les guerres. Mais quand on y est et qu'on doit faire face à tous cela, c'est autre c...