Iris

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Je vois flou.
Mes yeux peinent à s'ouvrir.
J'entends des voix autour de moi, mais c'est comme si ces voix étaient en triple.
Je ne comprends rien.

- Iris ! Réveille toi je t'en supplie !! Ne nous abandonne pas !

Je sens des mains que je reconnais se coller à mon corps, geste qui me rassure.
Mes yeux s'ouvrent enfin.
À mes côtés, Gabriel, Marin et Célia.

- Oh mon dieu !! Iris ! Tu nous a fais une de ses peurs !! me lance Gabriel.

- Je t'avais dis qu'elle s'en tirerait, dis Célia.

- Est ce que ça va ? Renchéri Marin.

Je me soulève doucement un mal de crâne H-O-R-R-I-B-L-E

Gabriel m'aide à poser ma tête sur l'oreiller.

- Il m'est arrivé quoi ?

Marin me regarde,

- Quelqu'un a mit de la drogue dans ton verre, les médecins disent avoir retrouver pas mal de grammes dans ton corps, tu aurais pu y rester..

Je ne suis pas sûr que ce soit quelqu'un qui ai mis cette drogue dans mon verre... c'est moi. Je veux pas que les autres devinent que je me drogue pour la simple et bonne raison que j'essaye de trouver une solution à ma vie.
Mes parents ne s'occupent plus de moi, et juste ça.. je.. je sais pas, j'ai juste besoin de prendre un réconfortant, tout ira mieux après.
Je ne pensais quand même pas que j'irai jusqu'à l'hôpital mais tant pis,
Je le regarde, les yeux pleins de panique, puis je poursuis :

- Qui a fait ça ? Où sont les autres ?

- Dans la salle d'attente, on pouvait seulement être 3 visiteurs, ne t'inquiète pas on retrouvera le ou la coupable Iris m'assure Célia.

Le porte s'ouvre, le docteur.

- Bonsoir Mademoiselle.
Il fixe mes amis et leur demande de sortir pour pouvoir me faire faire des analyses.

- C'est grave docteur ?

- Vous vous en êtes bien sortie, tout de même je sais que c'est vous qui vous êtes droguée. Seule. Nous avons retrouvé les sachets sur vous, vos amis n'en savent rien. Mais je vous en prie, ne continuez pas. Que ce soit pour s'amuser ou régler des problèmes, ce n'est pas ce qu'il faut.
Comprenez que c'est dangereux. Ce n'est pas un jeux.
Vous pouvez en mourir.
Je vous laisse quand même sortir, rien de grave.
Vous prendrez un cachet par jours pendant 2 semaines et si les problèmes persistent recontactez moi au plus vite,
prenez soin de vous mademoiselle Folks.

Je penche la tête, lui faisant comprendre que je ne recommencerai pas.
Mais malheureusement je mens. Je sais que je vais continuer. Pas par volonté mais par besoin.

En sortant je retrouve le reste du groupe y compris Matt et Quentin.
Ambre s'approche de moi me serrant dans ses bras et me chuchote à l'oreille,

- J'ai eu peur Iris. Tu peux pas savoir comment j'ai eu la trouille quand je t'ai vue au sol.
J'ai vue la fin.

Je sens des larmes monter à mes yeux, on ne se connaît que depuis ce matin et pourtant j'ai l'impression qu'on se connaît depuis toujours.

Le reste du groupe sourit et nous rejoins formant un câlin de groupe. C'est réconfortant.

Je questionne :

- Alors Ambre t'as pu faire la connaissance du charmant Quentin ?

Quentin ne la laisse pas parler et réponds à sa place,

- Yep ! On s'adore déjà ! Hein bestie ?

Ambre le corrige :

- Je ne suis pas ta BESTIE bordel.

Cela me fait rire. C'est bien le genre de Quentin ça !

***
Pour mon « rétablissement » Quentin a proposé de tous dormir chez lui.
Tout le monde accepte.
Je commande un Van pour le groupe et m'assieds aux côtés d'Ambre.
Chacun s'endort à son tour. Mais je remercie quand même Ambre d'être rester à mes côtés.

- Eh ! Iris ! C'est normal, sans toi je n'aurais pas eu d'amis dans ce campus. Comment j'aurais fais sans toi ? C'est moi qui dois te remercier ;)

Je pose ma tête contre ses épaules toute émue.

Il est 6h du matin.
Merde !
Si je rentre pas maintenant chez moi mes parents vont me tuer !
J'essaye de me lever sans faire de bruit, descends les marches et entends Swane au téléphone dans la pièce d'à côté.

- Oui, je te payerai promis.

Un silence.

- Laisse moi tranquille, je ne voulais pas ça moi !

Comment ça ? Hein ? À ce moment je ne comprends rien. Payer qui ? Ne pas vouloir quoi ?
Cette histoire m'inquiète mais je suis trop fatiguée pour ça.

Je marche dans sa direction et l'a salut.

- Je te rappel plus tard.

Elle raccroche.

- Iris ! Comment ça va ?

- C'est plutôt à toi que je dois te demander ça, t'as l'air d'avoir de sacrés soucis ?

- T'inquiete vraiment, c'est pas important.

Pourtant je vois dans son regard que rien ne va. Je le sais, ça fait depuis bien trop longtemps qu'on se connaît.

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