Vivre meilleur

Célia

Mais qu'est ce que Swane fout là bas ?
On l'a appelée 9 fois, aucune réponse.
Son portable doit être en mode avion.
Tout le groupe est inquiet. On est devant l'hôtel en attendant Quentin. Matt s'impatiente, et quand Matt s'impatiente c'est pas bon signe. Je vois déjà ses poings se préparer à massacrer le connard qui doit toucher Swane.

Une voiture se gare, Quentin arrive paniqué et prêt à se battre.

- Bon qui est ce connard que je lui en mette une ?

Matt le regarde et réponds :

- On sait pas encore, on t'attendais, tu t'y connais mieux..

Le souvenir de son père lui donne un coup au cœur.
Il poursuit,

- Attendez moi là je vais voir à l'accueil, j'ai une connaissance. Célia m'accompagne. C'est la seule qui va pas perdre son calme, si ils voient qu'on est pas là en paix c'est fini pour nous et pour Swane.

J'acquiesce et le suit à l'intérieur.
La salle est rempli de lustres devant coûter incroyablement chère, les murs sont blancs avec des rayures dorés. Nous nous avançons vers le comptoir de la réception où un mec nous attends.

- Pablo.. le salut Quentin.

- Monsieur Ducker.

J'observe qu'ils se connaissent mais n'ont pas l'air d'être ravis à l'idée de se revoir.

- J'ai besoin de ton aide. Une de mes amis est dans cet hôtel. On sait pas ce qu'elle fout là. Elle est sûrement en danger !

Pablo le regarde, ne sachant pas comment réagir.

- Comment est-elle ?

Je prends enfin la parole.

- Cheveux noirs courts, pas plus grande que moi, yeux marrons. Elle porte des bijoux en chaînes, se maquille avec des couleurs sombres et ne porte que des bottines ou chaussures à talons.

- C'est bon je vois qui ça pourrait être.  Elle est passée dans le hall il y'a environ 1heure avec un grand type musclé près de la cinquantaine.
Je l'ai déjà vue plusieurs fois dans cet hôtel. Elle doit être habituée.

Quentin le reprend.

- Impossible, on serait au courant si elle jouait à ça, c'est pas son genre.

Je n'y crois pas non plus, elle ne pourrait pas se prostituer après ce que son père a fait.

- Je suis désolé monsieur Ducker mais je ne peux pas vous laisser entrer dans les couloirs.

- Pablo, je t'en supplie.

Le mec lui lance un regarde désolé, et son regard se pose dans une autre direction.

La porte du hall s'ouvre, Ambre arrive vêtue d'une robe ultra moulante en espèce de matière brillante. Elle a un rouge à lèvre rouge, très bien maquillée.
Je connais pas son plan mais c'est pas bon signe.
Je regarde Quentin, lui aussi dans l'incompréhension.

Elle arrive au comptoir.

- Salve signore, vorrei andare bella stanza 550.
Hi dimenticato la mia carta e mio marito mi sta asspettando. (Bonjour monsieur, je voudrai aller dans la chambre 550. J'ai oubliée ma carte et mon mari m'attends.)

- Certo ( Bien sûr)

Le mec lui tend une carte, elle nous regarde, je comprends qu'on doit la suivre.
Quentin mentionne à Pablo qu'on va juste aux chiottes et on repart.

Dans l'ascenseur on questionne Ambre du regarde, elle le comprend,

- Je vous explique plus tard, on doit d'abord faire sortir Swane de ce putain d'hôtel.

Sa réponse me convient pour le moment, et à Quentin aussi.

On arrive devant la chambre, Ambre sort un couteau bien coupant, une espèce de mini épée de sa longue botte en cuir.
Quentin a un petit rire,

- Ambre la meurtrière !

Elle le regarde d'un air désespéré et nous dis,

- Je vais toquer, room service. Dès que la porte s'ouvre on fonce dedans pour qu'on puisse rentrer. Célia tu reste devant la porte, je me suis informée, le mec en question a de la sécurité partout.
Quentin tu le tiens, je récupère Swane et on fou le camp d'ici.

Pas le moment de souffler qu'elle toque déjà. L'homme en question ouvre, il n'a qu'une serviette sur lui. Apparement on le dérange.
Quentin pousse la porte, prend le mec par la gorge et plaque sa tête contre la porte.
Ambre lui passe le couteau.

- Qu'est ce que vous foutez là ???? lance une voix féminine. Swane.

Elle n'a pas l'air inquiète de ce que le mec lui faisait. Ambre l'attrape par le poignet, lui enfile un tee shirt qu'elle trouve au sol.

- Je sais pas à quoi tu joue mais on rentre.

J'étais trop occupé par ce qu'il se passait dans la chambre que j'en ai oublié de surveiller, des mecs de la sécurité arrivent.
Ok, je panique.