Chapitre 8

4 0 0
                                    

-          Merde, merde ! Non mais quelle merde. Réveille toi Eléonore. Maintenant.

-          Mmh... émergent doucement j'ouvrai un œil, le jour est levé c'est déjà une bonne nouvelle. La soirée d'hier c'est fini tard et Julie m'avais posé plein de questions notamment sur le temps qu'il m'avait fallut pour remonter. Je ne lui est pas expliquer la réel raison, elle n'avait pas besoin de le savoir. J'avais donc réchauffé la pizza et nous avions continuer le film.
Ferment totalement les yeux, je reçu un oreiller en pleine tête.

-          Je ne rigole pas, maintenant.

Je referme les yeux pour les rouvrir dans l'instant. Je m'assis dans le lit, essuyant les traces de salives au coin de ma bouche témoignant d'une nuit de sommeil réparatrice. Je pris ma tête entre mes mains et me frottait activement les yeux. Je ne parvenais cependant pas à me réveiller, peinant à garder mes yeux ouverts. Lorsque je réussi enfin à m'habituer à la luminosité je relevais la tête et ne trouvant pas mon amie je sortis de la pièce. Cette dernière était au téléphone, elle semblait être en colère en vue du ton qu'elle employait. Son assistante, Jenny je crois, tentait de la maquiller mais mon amie balançait ses bras dans tous les sens risquant par la même occasion de blesser la brune à lunettes.

Je m'assis sur l'un des coussins au sol et patientais tranquillement. Je me frotte une fois de plus les yeux qui irrité en raison de mon réveil trop brusque me piquaient énormément. Une domestique vint m'apporter un chocolat chaud que j'accueille avec joie. Après l'avoir remercié elle sorti de la pièce non sans m'avoir proposé un encas que je refusais n'ayant pas la tête à avaler quoi que ce soit.  Je sirote tranquillement ma boisson, ravie d'avoir quelque chose de chaud et de sucré à me mettre sous la langue.

-          Je vais essayer ! tu as vu l'heure à laquelle tu m'en parle. Très bien papa je te rappelle quand j'ai la solution. Elle balança son téléphone sur le canapé avant de se jeter sur le coussin à mes côtés. C'est un chocolat chaud ? J'acquiesce et elle sourit. Je lui tendis le reste de ma boisson. Merci. Buvant une gorgée elle attrapa son ordinateur portable qu'elle posa sur ses genoux.

-          Un problème ?

-          Oui, un énorme même. Notre responsable marketing a été licencié hier. Il vendait des informations sur nos contrats avec de gros clients. Aujourd'hui, on devait signer le plus grand de tous nos contrats. Tu sais le genre de contrat décisif pour assurer notre futur. En plus, notre client ne rigole pas du tout.

-          Ne t'en fais pas, tu es très doué. Je suis sûr que le contrat sera signé. En plus, même si le responsable marketing n'est plus là, il vous reste une équipe complète. Déposant la tasse, elle se remit à taper sur son clavier.

-          Justement, je ne peux pas m'y rendre.  Elle regarde sa montre, je pars à Rome dans deux heures et mon père est en Hollande. La moitié de l'équipe, la plus compétente bien évidemment est déjà partie en Italie et il ne reste que l'autre moitié, qui je peux te l'assurer ne pourront jamais affronter le client en question. Nous n'avons donc personne pour s'y rendre et personne d'assez compétent pour lui exposer le projet. Je ne sais pas quoi faire et mon père attend une solution dans moins d'une heure sinon il devra renoncer à ce rendez-vous et c'est bien la pire chose à faire. Le client est très important et dangereux et d'après ce que j'ai entendu, il déteste perdre son temps c'est d'ailleurs pour ça qu'il enverra sûrement son bras droit.

-          Je peux t'aider ? Elle appela son assistante qui déboula dans la pièce.

- Passe-moi ton ordi. Cette dernière s'exécuta. Mon amie l'ouvrit avant de se tourner exaspérée vers son assistante. Mot de passe Jenny. La voix de mon amie témoignant son impatience ce qui fit sursauter Jenny ainsi que moi.

un nouveau départOù les histoires vivent. Découvrez maintenant