The world of nothing

Chapitre 25

« La chasse devrait être considéré interdite depuis la majorité des disparitions d'espèces. Mais également, on ne peut toujours pas se considérer comme un pays où les ressources naturelles sont abondantes. Ces ressources ont pu se créer après ce que l'empereur a fait pour nous. Il faut donc préserver toutes les espèces qui sont toujours présentes et de les protéger, sinon nous retourneront à la casse de départ où les ressources étaient moindres. Voulez vous vraiment vivre cette époque qu'on a pu s'échapper de peux ? Moi je dis non, il y a bien d'autre moins de se nourrir de viande mais surtout de prendre le plaisir de tuer. Nous pouvons tuer des animaux pour se nourrir mais en gardant un certain quota et surtout de ne pas tuer pour le plaisir. Penser à nos enfants ! »

Manifeste sur la chasse

Brys

Alone s'assit en face d'Aron qui avait déjà pris place. Il remarqua que la grande salle commençait à se remplir doucement au fil du jour avec les débuts des cours qui commencèrent bientôt. Cain les rejoignit de peux en s'excusant de son retard avant de se mettre à coter d'Alone. Ils étaient assis le plus proche de la porte pour éviter être dans le centre du bruit de fond. La salle devait rassembler plus de centaines de tables avec la cuisine se trouvant au coin à gauche. Il restait encore des élèves faisant la queue avec leurs plateaux. Les meilleurs classés des élèves n'étaient pas obligés de manger dans la grande salle avec leurs statuts. Aron ne perdit pas de temps avant d'entamer son plat alors qu'Alone et Cain avaient juste le temps de s'installer confortablement. Alone regarda son velouté de poisson avec sans grande conviction. Il prit sa cuillère puis commença à l'entamer, à peine qu'il toucha son velouté qu'Aron avait fini de manger. Aron posa ses couverts avant de croiser ses bras. Cain secoua ses cheveux qui flottaient dans l'air depuis que ses cheveux commencèrent à devenir long. Le silence commençait à se faire lourd lorsqu'Aron décida de se redresser et de s'exclamer :

- On n'a pas besoin de faire des têtes enterrées, on n'a rien trouvé et ce n'est pas grave ! Ce qui prouve que quelque chose louche se passe.

Alone prit doucement les couverts puis commença à couper son entrecôte de Buff. Il prit une bouché avant de poser sa fourchette sur son assiette. Il soupira avant de lâcher :

- Pourquoi tu continus de faire une fixette sur les jumelles ? Je te signale qu'on ne les voit plus, je ne vois pas pourquoi tu continues de chercher.

- Alone a totalement raison. Pourquoi chercher des ennuis alors qu'elles ne sont plus du tout dans cette école, s'exclama Cain.

- Ne me dis pas que tu étais toujours un froussard dans ta vie ? En plus, on ne sait pas si c'est normal. Peut-être se sont des espions !

Alone rougit violement sachant que c'était bien le contraire, il avait perdu toute envie de chercher des ennuis depuis le fameux jour. Mais cela ne l'empêcha pas de se sentir blesser par les propos d'Aron. Cain leva les yeux, exaspéré, alors qu'Alone replongea dans son repas sans faire un quelconque commentaire. Cain joua avec sa nourriture ayant perdu tout appétit avec les théories de son ami. Il resta ainsi jusqu'à qu'il décida de se lancer :

- Tu penses vraiment à des espions. Tu sais très bien que c'est impossible, tout était calculé mais également comment il y aurait des espions ? Aucun terrorisme n'a pu se rapprocher de la capitale ou encore envoyer des espions dans une école, je ne vois aucun intérêt.

- Si, c'est le seul moyen de rentrer dans la résistance sans trop se faire remarquer.

Alone regarda les échanges entre ses amis. Il réfléchit pendant quelques instants puis il ferma les yeux pour respirer profondément avant de les ouvrir.

- Très bien, tu veux faire quoi ? demanda Alone.

Aron sourit triomphant avant de se remettre en place alors que Cain secoua la tête désemparée. Aron poussa son plateau avant d'ébouriffer ses cheveux qui tombaient sur ses yeux pétillants. Alone regarda autour de lui et remarqua que le nombre des élèves diminuèrent au fur et à mesure que le temps passa ne laissant seulement une dizaine de personne.