Chapitre 5

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« Les terroristes sont un groupe inconnu qui sont apparu quelques années après la grande guerre. Nul ne sait ce qu'ils recherchent mais ils sont bien décidés de faire le mal. Si vous croisez le groupe, fuyez tant que c'est possible en priant pour votre vie sauve et d'échapper au Terrum. »

L'histoire de Prodiac, Chapitre 50, apparition des terroristes

Kyx

Le soleil se leva doucement après une nuit d'horreur, les maisons tombèrent en ruines, les guirlandes tachées de boue et de sang se trouvèrent sur le sol, des corps sans vie remplirent les rues du village Zeldrick. Dans la grandes places, Alone ouvrit légèrement les yeux et regarda autour de lui. Il sentit un poids sur son dos, il leva la tête et remarqua qu'il avait sur lui un corps. Il poussa le corps inerte tant bien que de mal. Il trembla de tout son être en regardant la scène d'horreur qui défila sous ses yeux. Il grimaça de douleur lorsqu'il bougea son bras droit et remarqua qu'elle était bien entaillée que le sang coula à flot. Il fit un bandage avec ce qu'il trouva avant de se lever. Les yeux d'Alone se remplirent de larmes, il commença alors à courir pour s'enfuir loin de son village, loin des morts, loin de l'odeur macabre, loin des souvenirs.

Alone arriva sur une petite colline qui surplomber le village. I était essouffler et horrifier en repensant l'image de sa sœur morte étranglé. Elle avait été étranglée alors que lui, il était en face et n'avait rien fait, tout était de sa faute. Il aurait pu faire quelque chose pour sa sœur et ne pas rester planté. S'il n'avait pas choisi de s'échapper, elle serait encore en vie. Alone tomba, épuisé de courir, des larmes commençaient à s'échapper de ces yeux, il avait marre de la vie, il aurait dû mourir à la place de sa sœur, après tout elle méritait de vivre. Des bruits de pas avancèrent derrière lui, cela doit être les terroristes qui veulent finir le travail. Alone ferma les yeux et s'attendait de mourir. Pour lui rien n'avait aucune importance mais aucun coup ne vient. Étonnait, il ouvrit les yeux et voyait des cavaliers, ils portaient tous le même habille, ils portaient une cape à capuche sombre avec un symbole d'une fleur d'iris sur l'épaule droite. Alone les dévisagea ne savant pas comment réagir, des larmes coulaient sur son visage sale. Un des cavaliers descendit de son cheval et s'agenouillât en face de Alone. Il portait un brassard rouge sur son bras gauche et il avait une cicatrice en bas de l'œil droit. Il avait des cheveux blancs et ses yeux étaient de couleur argent. Alone s'attendait qu'il allât le tuer mais rien ne passa. Il n'osa point bouger malgré que son corps tremble.

- Tu es seul ? demanda le cavalier avec une voix douce.

Alone hocha la tête, ne trouvant pas le courage de sortir un mot de sa bouche. Il essuya la boue sur son visage en se demandant qui s'étaient-ils. Le cavalier soutint son regard avant de lui dire :

- Et si je te proposais de nous rejoindre pour te venger ?

Alone le regarda avec ahurissement la proposition qui lui venait de proposer. S'il les rejoints, il pourra faire payer ces résistances qui tuaient sans remord. Oui, il allait faire payer ces monstres. Le choix aurait été facile, si Alone avait les moyens. Or il n'avait jamais porté une épée de toute sa vie et ne savait pas s'il y devrait faire confiance à un groupe d'individu se trouvant non loin des ruines de son village.

- Me venger mais comment ? Et vous êtes qui ?

La personne se releva et souriait. Il se releva et montra le groupe qui l'attendais. Ils avaient déjà mis les pieds à terre, ils regardaient silencieusement l'échange.

- Nous faisons appeler la résistance. On essaye d'intervenir pour empêcher ses terroristes de massacrer le village. Mais généralement on arrive trop tard en raison des bas effectifs, après toutes les recrues sont généralement des personnes comme toi : ils ont réussi à s'échappé de l'enfer.

- Mais ce n'est pas contraire aux règles ? Après tout il est interdit de fomenter un acte de rébellion.

Le membre de la résistance rigola et ébouriffa les cheveux d'Alone. Ce dernier se rendit compte que c'est plus Elrique qui aurait dit ça que lui. Les larmes commencèrent à monter mais il se retenait à pleurer devant un publique.

- Ce n'est pas un acte de violence envers l'empereur mais de l'aider à combattre les terrorismes. Et puis l'empereur ne sait pas ce qu'on fait avec le problème des terroristes, il n'a pas le temps de regarder des personnes qui essaye de jouer aux héros.

- Pourquoi ces terroristes nous attaquent ? Et d'où viennent-ils ?

- C'est un groupe qui se nomme Ediros. Personne ne sait d'où ils viennent et quels sont leurs réellement objectif. On a donc pour but d'en capturer un pour...

- Le torturer ? coupa Alone avec dégout.

- Non pour interroger, on ne refait pas les mêmes erreurs du passé, rectifia le résistant.

Alone n'était pas convaincu par les propos mais ne disait rien. Il était trop fatigué pour réfléchir ou de protester. Il avait des grandes difficultés à suivre la conversation et plus que cela va, plus son mal de tête revient.

- Tu sais ce qu'est comme symbole ?

Le cavalier montra à Alone le symbole qui orna sa cape. Alone secoua la tête et attendit qu'on lui répondît.

- C'est une fleur Iris, elle a pour symbole l'espoir. On fera tout ce qu'il faut pour combattre ces terrorismes et on ne perdra pas l'espoir sinon ce pays sera à feu et à sang. Vas-tu nous rejoindre ?

Alone contempla la main tendue peux sûr de ses choix. Il secoua sa tête et regarda par terre.

- Je ne serais pas utile, après tout je suis seulement un cultivateur.

- Tu te trompes après tout il y a une académie à la capitale. Elle a comme couverture d'instruire les gosses de riche à l'art militaire mais en réalité, les seules personnes qui rejoignent sont ceux qui rejoindront nos rangs. Rejoins-nous et tu pourras savoir comment te battre. Alors qu'en dis-tu ?

Alone hocha la tête. Il ne réfléchit pas pendant longtemps trouvant que la proposition était raisonnable, après tout, ils avaient les mêmes objectifs que lui. Il n'allait pas être seul, il sera accompagné et il pourra se venger.

- Parfait, suis-moi alors.

- Attendais, c'est quoi votre nom ?

- Ah oui, désolé de mes mauvaises manières, j'ai l'habitude de présenter la menace avant moi. Je me nomme Guen. Bienvenue à la résistance, Alone.

- Comment vous savez mon nom ? s'étonna ce dernier.

Guen rigola légèrement et regarda le village au loin détruit. Il ne restait que des cendres et des cadavres. Alone ne savait pas comment il pouvait rigoler dans un moment pareil mais se ravisa de faire un commentaire.

- Tu le sera au moment venu. Donnez-lui un cheval ! ordonna Guen.

- On va où ? demanda perplexe Alone.

- Mais à la capitale, bien sûr.

Un membre les rejoignit avec un jeune cheval. Il portait le même uniforme que Guen sauf qu'il n'avait pas de brassard rouge sur lui.

- Tu as déjà monté ? demanda un résistant.

Alone secoua la tête avant de regarder avec méfiance le cheval qu'on lui présenta. C'était un petit cheval de robe souris, il était déjà sellé et attendait somnolant derrière le résistant.

- Tu vas voir c'est facile, surtout avec ce cheval, il s'appelle souris. Oui, on ne sait pas embêter à chercher son nom. En plus tu vas savoir monter à cheval à notre arriver, après tout on a 10 jours à cheval.

- Dix jours à cheval ?! s'exclama Alone.

Alone était livide et songea à refuser de monter à cheval. Mais il ne laissa pas le temps de protester, qu'il l'aida à monter à cheval. Alone prit les rennes crispés et cherchait les étriers avec maladresse. Guen attendait avec patience jusqu'Alone prit les marques avec son cheval avant qu'il commandât de prendre la route.

The world of nothingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant