Chapitre 29

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« Les villages déviants sont dû à une perte de contrôle par la souveraineté, bien qu'il eût différents raides par les autorités pour contrôler l'expansion de ce dernier, cependant, ce fut un échec. Les villages déviants furent vite attribués comme zone déconseiller et personne ne sait ce qui s'est réellement arriver. Que s'est-il réellement passé ? Les villages auraient eu raison des autorités ? Ou un accord entre ces deux parties a été signés ? Ce qui est sûr, c'est que la régulation d'armement par l'ASSCA nous a grandement affaiblie et nous a rendu vulnérable si un ou plusieurs pays voudront ne plus suivre le traité et à commencer une nouvelle guerre. Il nous faut être vigilant et de ne pas se laisser marcher dessus. »

Notre Nation

A.S.

Aron arrêta brusquement son cheval lorsqu'il rentra dans la petite place du village. Il avait le regard horrifié et bouchait son nez alors qu'une odeur infecte recouvrait la petite place. Le cadavre d'un cheval se trouvait à côté du cloché de la place. Les yeux du cheval n'étaient plus présents et il avait été éventré et vidé de ses organes ne restant que du sang et de la peau du cheval. Le sang coulait à flot et laissait des traces sur le cloché. Aron regarda avec horreur les yeux vides du cheval. Il inspira lentement avant de descendre de son cheval. À peine qu'il posa pied à terre, il senti qu'il marchait sur quelque chose de visqueux, il souleva la botte et vit une mare de sang sous ses pieds. Il retient son envie de vomir et marcha à pas vif le centre de la place. Il regarda autour de lui mais ne vit personne, seul le bruit de la faible pluie se faisait entendre. Il commença à crier le nom de Rina autour de lui mais aucune réponse ne vint. Il commença à paniquer et se rendit compte qu'Alone n'était toujours pas arriver. Il jura avant de reprendre son cheval et de rebrousser le chemin pour retrouver ce dernier. Il s'éloigne de l'odeur infecte de sang en tenant les rênes de son cheval. Il appela Alone et Rina en même temps en espérant de les trouver. Il frissonna et reste vigilent dans le village bien qu'il semble vide. Il tourna dans une rue et trouva Alone accroupie devant les traces de sang. Alone se retourna et soupira de soulagement lorsqu'il vit Aron.

- Tu m'as fait peur, je t'ai perdu de vue et je ne savais plus quoi faire, bredouilla Alone.

Aron soupira de soulagement et se rapprocha de lui avant de lui donner une étreinte avant de dire en secouant la tête avec dépit :

- Je me suis dirigé vers la grande place du village et il avait du sang partout mais également le cadavre du cheval du duc se trouvait là-bas également. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais il faut partir vite.

- Mais, on ne peut pas laisser Rina ou le duc. On ne sait pas ce qui s'est passé, protesta vivement Alone.

- Si on reste trop longtemps, on risque d'avoir des ennuis. Et puis, même si on sait un peu près se battre, c'est que de l'entrainement. On n'a jamais rien eu de concret ! On ne connait pas la réalité des champs de bataille ! Regarde autour de toi, on a affaire à des experts et ils savent quoi faire ! Le mieux c'est de rejoindre l'académie et de les prévenir pour qu'il fasse une demande officielle envers l'armée, rétorqua Aron.

Alone commença à rire sans cœur avant de remettre mieux sa capuche pour pouvoir se protéger du froid.

- Tu penses vraiment qu'ils vont faire quelque chose ? Seule la résistance réagit pour les terroristes, sans eux, le pays sera déjà à feu et à sang. L'armée ne bouge même pas un petit doigt pour réagir. Quand, mon village a été détruit est-ce qu'ils étaient là ? Non, mais la résistance était présente et elle surveillait chaque avancé pour mieux nous protéger. Tu crois vraiment que l'armée va réagir face à des villages déviants. Ils n'ont rien fait et ils continueront ainsi. Si on part, on abandonne Rina à son sort.

Aron ouvrit sa bouche pour contredire mais aucun son ne sorti. Alone secoua la tête et se força d'arrêter de trembler.

- Sais-tu où ils se trouvent au moins ? s'irrita Aron.

Alone n'eut pas le temps de répondre que des bruits de pas se faisaient entendre. Il se retourna sec et vit un groupe d'une dizaine de personnes tenant des fourches et leurs visages étaient cachés sous des capuches sombres et sales. Aron se sert les dents et sortis son épée de son fourreau et se positionna nerveusement. Alone regarda avec ahurissant le mouvement et réagis à peine. Ils s'arrêtèrent à deux cents mettre et ne bougea point. Alone sorti de sa torpeur et se mit derrière Aron avant de prendre son épée. Le silence s'installa, Alone et Aron n'osa de faire point de bruit et restaient crispé alors que le petit groupe sembla de flotter avec leurs longues capes. Alone se crispa et trembla légèrement, Aron fit un pas déterminé et toussa froidement avant de se braquer :

- Qu'est-ce que vous avez fait à Rina ?

Aucune réponse ne vint puis un bruit faible se fait entendre avant de s'amplifier. Petit à petit, les fourches frappèrent la terre boueuse, ils continuèrent ainsi synchronisant leurs mouvements. Alone regarda la scène avec un regard inquiet et prit le bras d'Aron avant de chuchoter frénétiquement :

- Mais qu'est-ce que tu as fait ?

À peine qu'Aron n'eut le temps d'ouvrir sa bouche que les villageois soulevèrent leurs fourches avec un rugissement. Alone se précipita pour prendre son cheval et d'hurler frénétiquement :

- Il faut partir !

Aron ne bougea point et observa les villageois qui se rapprochèrent avec les fourches ensanglantées dans leurs deux mains. Alone tira sur la manche d'Aron mais celui-ci ne fit rien. Aron s'enleva de la pression qu'Alone faisait et avança en tenant fermement son épée. Il se précipita pour donner le premier coup à la première personne qu'il avait l'audace de se rapprocher le plus. À peine qu'il ait pu se rapprocher pour infliger son premier coup mais une personne sort de la masse et piqua avec sa fourche et Aron se laissa tomber pour éviter le coup et se roula dans la boue. Il se releva le plus rapidement possible mais le groupe eu le temps de l'encercler. Alone serra ses dents avant de lâcher les rênes de son cheval pour ressortir son épée. Il ferma les yeux pour se concentrer et de pouvoir utiliser sa magie. Il image le feu, une chaleureuse sensation qui se développa en une insupportable douleur. Il ouvrit les yeux et cria la formule pour lancer le feu à ses ennemis. Les villageois s'arrêtèrent de panique en entendant la formule et se retourna avant de faire place au soulagement. Aucun de leurs camarades étaient brulés et des rires s'échappèrent dans le groupe. Alone se recroquevilla sur lui-même déconcerté de l'inefficacité de son sort alors qu'il s'était entrainé pendant plusieurs mois de l'académie. Une cape se rapprocha avec une allure de félin qui se rapprochait de sa proie avant de s'arrêter et de s'accroupir. Lorsqu'il était proche d'Alone. Il voyait qu'en dessous de la cape se trouvait un petit crane d'animal sur son front.

- Il semblerait que le petit chevalier ne peut pas utiliser un sort les plus basiques, ricana ce dernier.

- Alone va-t'en ! ne fait pas attention à moi, s'écria Aron lançant des regards inquiets.

À peine qu'il avait parlé, il reçut un coup de pied qui l'envoya valser dans la boue. L'homme proche d'Alone se retourna légèrement puis siffla légèrement.

- Eh ben dis donc, il y a une personne qui a des envies d'héroïsmes avec des tendances suicidaires. Comment c'est cliché, vous n'êtes pas dans des livres héroïques ou le chevalier est toujours le gagnant. Non, non, c'est vous qui êtes les pauvres victimes, s'exprima la personne avec une voix lente.

Il se releva brusquement et leva ses bras au ciel. Les villageois déviants firent de même et commencèrent à psalmodier un dialecte inconnu avant de s'interrompre.

- À votre avis, on recevrait quoi comme récompense si on les offre aux Ediros ? Surement un paquet puisque ce sont des apprentis Metis, s'exclama avec enthousiasme le chef.

Des cris enthousiastes se faisaient entendre dans tout le groupe.

- Ediros ? demanda Alone perplexe.

- Les terroristes comme vous aimez de les appeler, répondit avec un sourire affreux, embarquer moi ces deux-là et qu'on contact les Ediros. J'attends avec impatience ma récompense.

Le chef donna un coup aussi vif qu'Alone n'eut le temps de le parer qu'il perdit son épée. Il reçut un grand coup qu'il le fit perdre conscience.

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