Chapitre 6

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- Moi c'est Fred.

- Moi c'est Georges.

- Nous sommes les jumeaux Weasley, dirent-ils en chœur.

- Nous avons plusieurs frères, reprit Fred.

- Cinq chacun. Et une sœur.

- Ginny.

- Bonjour, me dit-elle.

- La tête de rat à côté de toi est notre cinquième frère. Le charmant Ron Weasley.

Ce dernier répliqua entre deux immenses cuillérées de gâteau à la crème.

- Je te retourne le compliment Fred.

- Oh mais je sais déjà que je suis charmant.

- Lui, là, c'est Harry Potter, reprit Georges.

- Alias le chouchou de Dumby.

Ils continuèrent à me présenter chaque personne de la table. Je n'en revenais toujours pas. J'étais à Poudlard ! Il y avait tous les personnages de ma fiction préférée réunis devant moi. Comment je m'étais retrouvé là m'importait peu. Depuis ce matin le rêve était devenu réalité. Je comptais bien en profiter. Pour le moment, les jumeaux semblaient prendre un malin plaisir à faire les guides. C'était très amusant de les voir s'agiter pour me donner des informations que j'avais déjà.

- Les garçons, vous ne croyez pas que vous en faites un peu trop ? Maya Dawson, c'est bien ça ? Je suis...

- La rabat-joie du groupe, compléta Georges.

- Hermione Granger, achevais-je.

Elle leva un sourcil tandis que Georges continuait :

- Oui j'ai dû le dire tout à l'heure, n'est-ce pas Fred ? Bon comment on peut t'appeler ? Maya c'est trop banal.

- Et Georges trop classique.

- Alors là ! Fred ? Tu as vu ? Elle a du caractère ! Je prends.

- Georges ?

- Fred ?

- Tu penses à la même chose que moi ?

- Certainement.

Ils se mirent à comploter en murmurant. Pendant une dizaine de secondes, ils débattaient sur ce qui semblait être une date. Ils durent trouver un terrain d'entente car ils se retournèrent vers moi pour m'annoncer.

- Lundi prochain.

- 17h devant le portrait de la Grosse Dame.

- Cela vous convient-il Miss Maya ?

- May. On m'appelle May.

- Pas assez original à mon goût, dit Fred.

- Totalement d'accord. Peut mieux faire.

Je ris.

- Très bien. Je serai là.

Ron me regarda abasourdi.

- Eh bien ma vieille. Dans quelle galère tu t'es fourrée ?! Bonne chance, tu en aura besoin.

- Peut-être voudrais-tu t'y rendre avec moi ? répondis-je amusée.

- Pas question. J'en ai assez de toutes leurs expériences. Pour une fois que je ne suis pas leur cobaye.

Il réprima un frisson.

- Je me souviens encore de leurs haricots sauteurs sous mes habits.

Tout le monde éclata de rire devant son visage terrifié qui avait pris une teinte bleutée.

𝐷𝑒𝑎𝑟 𝐷𝑖𝑎𝑟𝑦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant