Il était le seul à la tenir. Leurs corps étaient séparés par des milliers de killomètres mais leurs cœurs étaient face à face à ce moment-là. Ce n'était pas une histoire de vie ou de mort. Personne ne serait partit. Mais même si tout le monde allait rester, ils ne pouvaient pas arrêter de penser que c'était lourd. Elle ne pouvait pas tenir ce poids seule. Il était là pour l'aider.
Après tout, qui allait l'aider si ce n'était pas lui ?
Personne, personne viendrait à son secours à part lui. Elle était sur le point de réaliser qu'il était le seul à l'aimer réellement. Que ce soit en amitié, en amour, ou bien plus encore.
Pourquoi ? Me demanderez-vous. Car c'était le seul à avoir compris que sans lui elle n'existait plus.
Elle avait les yeux mouillés de toutes ces larmes qu'elle pleurait. Quant à lui c'était ses mains qui étaient couvertes de cette eau salée provenant des œillets de sa bien-aimée.
Je vous laisse deviner quelle fleur se retrouva à la porte de la jeune femme le matin d'après. Une fois que la rosé matinale soit tombée.
