Chapitre 41 - Alors ?

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Je suis posée sur un t'as d'oreiller dans ma chambre, chez ma mère. En tous les cas je devais savoir ce que Zayn voulait exactement. Je ne vais quand même pas m'incruster chez lui a chaque fois que je me pose des questions. Alors j'ai décidé de l'appeler.

Ça sonne.

Zayn : Allo ?

Moi : Oui, salut c'est Rachel.

Zayn : Oh, salut. Y'a un problème ?

Moi : Non. Je me demandais juste si...si tu avais fini la...la toile ?

Zayn : Oh, et bien, ouais. Tu veux la voir hein ? Dit-il en rigolant.

En fait je n'en sais rien, c'est assez bizarre.

Moi : Oui ! Tu veux passer chez moi ?

Zayn : Pourquoi pas. Quand tu verras un gars sur une moto avec une plaque derrière le dos, ouvre ton portail. Y'a un portail chez toi si je me souviens ?

Moi : Bonne mémoire. Je t'attends.

Je raccroche sur cette dernière phrase. Serais- je bipolaire ? Non mais c'est vrai c'est la seule solution que je vois. Il n'y a que moi pour n'être jamais sorti avec personne et se retrouver a devoir poser le pour et le contre.

Je passe devant mon miroir pour vérifier ma tête.

J'entends une moto, c'est Zayn.

Je me précipite vers la porte. Il toque. J'attends un peu, pour ne pas faire comme si j'attendais que ça.

J'ouvre.

Zayn : Re-salut.

Je lui souris.

Il pose a terre la toile emballée.

Moi : C'est donc ça ? Intéressant, quand est-ce que je peux l'ouvrir ?

Zayn : je t'en prie, vas-y.

Je m'empresse de déchirer une première fois le papier bleu. J'hésite, puis j'arrache tout, impatiente.

Une fois la couvrante sur le sol, je m'aperçois, assise en tailleur sur l'herbe, avec des couleurs bien plus vivantes et jolies que l'on peut voir réellement dans notre vie. Il y a ce qu'on utilisait dans sa chambre, des bombes mais aussi de la pastel. Je suis visiblement dix fois plus belle sur fond blanc que devant un miroir.

Moi : C'est magnifique Zayn. Je sais pas quoi dire, sur ce dessin, tout est plus beau puissance 1000.

Zayn : C'est pas vrai, tu es exactement pareil la.

Je me sens rougir. Je pose la toile contre un mur, délicatement. Je fronce les sourcils.

Moi : Tu comptes en faire quoi déjà de cette toile ?

Zayn : Je sais plus trop. Tu pourrais l'offrir à ta mère, ou ton père. Les parents adore contempler leurs enfants. Ou alors tu pourrais la garder. Ou JE pourrais la garder.

Moi : C'est à toi, tu décideras. Tu veux a boire ?

Zayn : Non merci.

Je me dirige vers le canapé et m'assois, il me suit et fait la même chose. Il regarde par la baie vitrée qui donne sur notre petit jardin

Moi : Je voulais savoir un truc.

Zayn : Hum ?

Je respire.

Moi : Ça signifie quoi un baiser ? Parce que moi je ne sais pas.

Zayn : Oh. Je ne sais pas très bien non plus tu sais.

Moi : Alors comment je suis censée savoir pour...enfin tu sais. Si on a avancé quelque part.

Zayn : Je t'ai déjà dit que je ne savais pas.

Moi : Bien, d'accord.

(...)

Moi : Tu veux regarder un film ?

***

Ouhiouhaha.

JVM.

Deb. "Lalalala-laï-laï-laï-laï-laï"

(J'étais à cours d'idée de parole de chansons)

Little Black DressOù les histoires vivent. Découvrez maintenant