Little Black Dress

Chapitre 69 - Pas une coïcidence

Moi : Oh, Zayn. Je t'en prie entre...

Il déclina ma proposition en secouant la tête.

Zayn : Non. Je serai bref.

Son attitude, sa posture, sa façon de parler...tout était tellement bizarre. Je devais sûrement paraître énormément distante.

Moi : Tu me fais peur, qu'est-ce que t'as à me dire?

Après avoir passé son temps à observer ses pieds, il releva enfin la tête.

Zayn : Bon, pour faire court, mon père a été muté sur Paris.

Moi : Oh...Je sais pas quoi dire. Tu finis l'année tout de même?

J'avais un picotement au coeur.

Zayn : On sera déjà là-bas pour les fêtes.

Moi : C'est tellement soudain.

Zayn : Je suis aussi venu te dire que je suis et serai toujours un peu amoureux de toi. Je t'ai légérement menti en te disant l'autre fois que je ne ressentais plus rien.

Je savais pas quoi dire. Je devais trouver les mots justes, malgré toute promesse qu'on pouvait se faire, je risquais de ne plus jamais le voir.

Moi : Ecoutes. Tu n'es pas rien pour moi non plus. Tu es avant tout un ami, et surtout c'est toi qui m'a donné mon premier baiser, et je l'oublierai jamais.

Son visage, ses longs cils noirs, ses yeux noisettes, son début de barbe...Il me souriait.

Cette conversation était vraiment maladroite, mais je l'appréciais d'une certaine manière.

Je lui souriais à mon tour et lui donnai une accolade. Je le sentais s'accrocher à moi, alors je m'accrochais aussi à lui, pour lui montrer qu'il ne signifie pas rien à mes yeux.

Zayn : On se reverra, El'.

***

J'avais eu le temps de prendre une douche et d'enfiler la robe rouge que j'avais porté là fois où on était tous à la plage, c'était tout de même à ce moment qu'Harry et moi avions "officialisé" notre relation.

Mes cheveux courts étaient totalement en bataille, je n'étais pas maquillée, mais je me sentais bien.

*MESSAGE*

De : Harry A : Moi :

"Je suis devant la porte."

Je me précipitai vers la porte d'entrée, manquant deux fois de glisser et de tomber.

Le ciel était gris, comme je l'aime.

A peine ma main sur la poignet, je ne pouvais m'empêcher de sourire.

Et je décidai de faire les choses autrement.

Je sortais par la terrasse, et une fois dehors, je marchais pieds nus dans l'herbe, essayant de ne pas me faire entendre.

Il était là, grandiose. Un slim noir (pour changer) et une chemise avec pleins de flamans roses, que j'appréciais particulièrement, couvraient son corps. Il avait des bottines noires, un manteau marron, et pleins de bijoux en argent, comme des bagues ou des chaines qui ornaient sa peau tatouée. Il avait déposer à ses pieds un sac marron, et tenait en main son portable.

Moi : Tu ne peux pas toquer comme tout le monde?

D'abord, il sursauta, puis se tournit vers moi tout en souriant.