Chapitre 7

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Rappels:

•: lancer la musique

* : paroles modifiées

/!\ gras: paroles importantes (j'insiste)

italiques: paroles traduites (je vous conseille de lire, vraiment)
(Je ne traduis pas tout , y'a des parties vraiment inutiles de mon pdv)

attention, j'écris entre les paroles de la chanson, ne ratez rien

Bonne lecture.

~

Daishou pleurait.

Il pleurait à chaudes larmes. Des perles d'eau ruisselaient sur ses joues blafardes tandis qu'il criait ô combien il souffrait le martyre.

Il avait mal.

Tellement mal.

Maintenant il réclamait sa mère.

Ses cris se firent plus perçants.

Ce n'était là que la blessure d'un enfant de huit ans dont le sol avait maladroitement écorché le genou. Mais cet enfant au corps bien trop frêle pour résister à l'hiver ne supportait encore moins la vue du sang s'écoulant le long de la blessure.

L'imaginaire infantile jouait beaucoup et il se voyait déjà mourir noyé dans sa propre flaque écarlate.

Se tenant fermement le membre égratigné, il prit tout de même le temps de faire une pause dans ses sanglots pour jeter un regard accusateur et empli de haine à la cause de ses tourments.

« Je suis désolé! Je suis vraiment désolé »

Kuroo pleurait. Il pleurait à son tour car idiot comme il était, il avait poussé son ami sous un élan de colère.
Maintenant il s'en voulait, quoi qu'un peu fier d'avoir tenu tête au garçon l'ayant traité d'abruti à crête.

"Arrête de pleurer je t'ai dit que j'étais désolé!

-Je vais mourir par ta faute!

-Ben voyons que non! Je me suis déjà fait bien pire, et pourtant je suis toujours vivant!"

La tristesse laissa place à l'agacement , les voix des deux garçons s'élevaient l'une sur l'autre.

"Je vais tout raconter à ta maman!

-Oh tu peux bien essayer si ça te chante.

-Tu n'as peur te faire gronder?

-Il n'y a que les les enfants pourris gâtés dans ton genre qui craignent de se faire disputer. »

Daishou ne trouva rien à redire.

« Je te déteste!

-Et bien ça nous fait un point commun »

~~~~

Des rires emplirent la pièce.

Riant de se souvenir commun sur leur premier rencontre qui datait de plus de dix ans maintenant, les menottes n'étaient désormais plus qu'un simple détail.

Daishou était avachi sur le bras de son vis à vis. Il l'accrochait et sa bouche était déformée en sourire qu'il n'arrivait plus à contenir.

Kuroo n'était pas dans un meilleur état, se tenant le ventre tant son rire lui faisait mal, il sécha une larme imaginaire avant de reprendre:

La mélodie de nos coeursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant