Chapitre 8

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Tel les fêtards que nous sommes, nous nous sommes arrêtés dans un bar et avons fêté notre déculotté. Grâce à ça nous avons décompressé et nous avons pensé à autre chose. Ne voyant pas Grey et Lucy, je m'inquiétais mais il se trouve qu'ils sont arrivés un peu plus tard.

Étant un peu pompette, je me suis jetée dans leur bras.

Moi : Dites moi, est-ce que ça va ?

Grey : Oui beaucoup mieux merci.

Lucy : Je pète la forme !

Je les lâche et m'éloigne un peu d'eux.

Moi : Je m'inquiétais beaucoup pour vous.

Grey : Tes mots m'ont réconforté alors ne t'en fais pas.

Je refais un câlin à Grey. Il répond à mon étreinte et j'entends derrière moi des acclamations d'énervement de la mage d'eau. Je le lâche avant que Jubia n'essaye de me tuer et je prends Lucy dans mes bras.

Moi : Je sais que c'est qu'une façade. Tu ne vas pas réellement bien.

Lucy : Quoi ?

Moi : Je t'ai entendue pleurer sous la douche. Je comptais t'attendre mais l'autre idiot est arrivé.

Elle rit et me pousse pour me regarder avec un sourire de sous-entendu.

Lucy : Y aurait-il quelque chose entre vous ?

Moi : Pas du tout. Il fait tout pour m'énerver, c'est tout.

Lucy : C'est peut-être parce qu'il t'aime bien.

Moi : Arrête de raconter n'importe quoi.

Lucy : Tu sais que le coup de foudre existe non ? C'est surement ce qu'il s'est passé entre vous.

Moi : Je vais me chercher une bière, j'ai pas besoin de discuter de choses tirés de romans de science fiction.

Elle rigole alors que j'attrape une bière, ou plutôt disons que j'en vole une à Kana. A peine ai-je bu une première gorgée que je grimace. J'aime vraiment pas ça alors pourquoi je m'inflige pareil douleur ?

Je la sirote pendant encore une demi heure mais j'ai besoin de sortir maintenant. Je me dirige vers Lucy et l'attrape.

Moi : Je rentre dans ma chambre, j'ai pas envie de dépasser le stade pompette.

Lucy : Pas de souci !

Je sors du bar et déambule dans les rues. Je tiens à dire que je marche encore droit. L'air frais dans mes narines me fait un bien fou. Je regarde autour de moi, les rues sont désertes, c'est une toute autre ambiance qu'en journée.

Je m'assied sur le rebord du trottoir et admire les étoile. Je tiens toujours dans ma main la bière que j'ai entamée. Je n'ai même pas bu la moitié. Je fais bouger le liquide dans la bouteille. Je sens une main attraper la meinne et me prendre l'alcool de mon emprise.

Je relève le regard vers la personne qui me libère du fardeau de finir cette bière.

Moi : Sting ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Il prend une gorgée de la bière, créant donc un baiser indirect entre nous. Il s'installe ensuite à mes côtés et me tend ma boisson. Je la lui reprends et bois également une gorgée.

Sting : Je suis venu exprès pour ce baiser indirect.

Moi : Alors tu peux repartir. De toute façon c'est pas la première fois que ça m'arrive alors aucun souci.

Sting : Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ?

Moi : Je prends l'air. Je préfère ça aux cris de mes amis et à l'odeur de bière.

Sting : Mais tu as une bière dans ta main.

Moi : C'est parce que j'arrive pas à la finir. J'aime pas le gout.

Il rigole et me revole ma bouteille.

Sting : Ça ne te dérange pas si je te la finis alors ?

Moi : Effectivement, tu m'aiderais beaucoup.

Il la boit assez rapidement pendant que je l'observe. C'est pas pour ça mais je dois dire qu'il est beau. Il tourne la tête vers moi et nos regards s'accrochent.

Moi : Tes yeux sont magnifiques.

Il sourit mais pas son fameux sourire arrogant, un véritable cette fois-ci.

Sting : Tu ne serais pas ivre par hasard ?

Moi : Un peu pompette. C'est surement pour ça que je viens de te complimenter.

Sting : C'est marrant, je n'ai jamais vu des yeux roses avant. Surtout qu'ils sont voyant puisqu'ils ressortent comparé à tes cheveux châtains.

Moi : Toi aussi t'es pompette ?

Je rigole légèrement. Heureusement que demain je me souviendrais des ses paroles, je me sentirais moins bête si j'étais la seule à avoir oublié.

Sting : Tu ne devrais pas rentrer à ton hôtel ?

Moi : J'ai pas envie. Je suis bien ici.

Sting : Tu veux dire, avec moi ?

Moi : Non à contempler les étoiles.

Sting : Sauf que tu regardes plus mes magnifiques yeux que le ciel.

Revoilà le sourire provocateur. Je tourne ma tête vers le ciel en faisant la moue.

Sting : Tu boudes ?

Je ne réponds pas ce qui fait naitre un doux rire chez le dragon blanc. Il pose sa main sur ma mâchoire et me fait tourner la tête vers lui, m'obligeant à le regarder.

Sting : Moi je préfère regarder tes yeux.

Je ne sais pas ce qu'il se passe avec mon cœur mais je le sens s'emballer.

Sting : Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : Je suis juste en train de me demander ce que penserait nos guildes si elles nous trouvaient comme ça.

Sting : On se regarde juste, il n'y a rien de mal à ça.

Moi : Mais tu ne connais pas les filles de ma guilde. Ni même les gars en fait.

Sting : Ça poserait vraiment problème qu'on reste ensemble ?

Moi : Nous sommes en compétition. Et.. Tu rabaisses constamment ma guilde.

Sting : J'ai du respect pour vous en réalité. Mais tu dois avouer qu'on est bien plus fort que vous.

D'un revers de main, je le fais me lâcher. Je me rapproche de son visage pour qu'il lise mon sérieux dessus.

Moi : J'ai beau commencer à t'apprécier, c'est pas pour autant que je vais être d'accord avec toi. Fairy Tail va gagner la compétition, c'est moi qui te le dis.

Sting : Tu commences à m'apprécier hein ?

Moi : En tant qu'ami. Va pas t'imaginer autre chose.

Sting : Je ne fais que te répéter.

Son sourire, pourtant arrogant, me fait dessiner un rictus sur mon visage. Je m'éloigne de lui mais pose ma tête sur son épaule, sentant qu'elle devient lourde.

Sting : Ça va ? Je ne te dérange pas ?

Moi : Tu es un parfait oreiller, Sting.

Sting : Je persiste à dire que tu devrais aller dans ta chambre.

Moi : Si tu es attendu alors tu peux partir, moi je reste ici.

Sting : J'ai juste dis que je sortais prendre l'air.

Moi : Bah alors t'as encore du temps.

Sting : T'aimes ma compagnie en fait.

Moi : Chut. T'es juste confortable.

Je sens mes paupières se fermer doucement jusqu'à m'endormir.




En un regard {Sting x Oc}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant