Chapitre 7 : la visite - ou quand tes ancêtres te regardent de haut

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Ho hé ? Il y a encore quelqu'un ? Non ? J'ai chocolat.

Plus sérieusement, non, vous ne rêvez pas : ceci est bien un nouveau chapitre (ou plutôt une partie du chapitre 7 qui est vraiment interminable 'XD) !

Dernièrement, j'ai eu de plus en plus de mal à écrire, c'était un peu comme si je n'aimais plus ça. Cependant, ça commence à s'arranger. Je ne dirai pas qu'à ce jour j'ai retrouvé la passion que j'avais quand j'écrivais des chapitres de Xalkos (mon dieu, ça date) au lieu d'étudier pour mon examen de français , mais écrire une petite heure me fait plaisir donc je vais reprendre lentement mais sûrement cette activité.

D'ailleurs, ce n'est pas parce que je n'ai rien écrit que je n'ai pas travaillé sur l'univers d'Agathè Guè. En six mois, de nouvelles scènes me sont apparues plus clairement, des idées ont germées et des personnages m'ont dit "coucou, j'existe" (comme s'il n'y en avait pas déjà assez XD). Du coup, il est possible qu'au court de cette année, de nouvelles choses arrivent et de petits changements apparaissent (promis, ce ne sera pas une troisième réécriture). Mais en attendant, je vais vous laisser avec ce (gros) morceau de chapitre.

Bonne lecture :)

***

– Gamine, l'appela-t-il au bout d'un moment. Tu es partie trop loin, reviens par ici.

Tancrède attendit qu'elle l'eut rejoint pour ouvrir la porte devant laquelle il se tenait. Celle-ci s'ouvrit sur un grand sas entièrement décoré de rouge. Les murs, le sol, les meubles, tout mis à part la lumière qui semblait incrustée dans le plafond revêtait des teintes de pourpre.

– Où sommes-nous ? s'informa la jeune fille en suivant Tancrède à l'intérieur.

– Dans la pièce intermédiaire entre le palais et les garages, lui répondit le roi Tchèdore en apparaissant de derrière une lourde tenture grenat.

– Mais ce n'est qu'une pièce de passage, prévue essentiellement pour se changer et, grâce à ces tentures, empêcher le bruit d'envahir les couloirs, précisa le nain.

Le souverain hocha la tête puis ajouta :

– Au début, je souhaitais que l'on se rejoigne dans la salle d'audience mais, finalement, je me suis dit que ce serait plus facile ici. Maintenant, si vous voulez bien me suivre.

Et il disparut derrière la lourde tenture dont il était apparu quelques instant plus tôt. Coline lui emboita aussitôt le pas, suivie de Tancrède. Ce qu'elle découvrit derrière la laissa sans voix. Dans un coin de l'immense pièce, des mécaniciens et des mécaniciennes d'espèces diverses s'occupaient non pas de voitures ou de motos mais de tapis colorés qui ondulaient paresseusement à quelques centimètres du sol. Mais tous ne se mouvaient pas, certains étaient suspendus à des poutres ou à des barres métalliques et semblaient aussi inanimés que de vulgaires carpettes de bains. Ceux qui s'en occupaient courraient dans tous les sens, tantôt avec du fil et des aiguilles, tantôt avec des jerricans remplis d'un produit inconnu. Le tout produisait un joyeux raffut qui expliquait tout à fait le besoin d'insonoriser la pièce grâce à ces fameuses tentures.

Le reste de la pièce était occupé par des fiacres dont la plupart étaient ornés de moulures décoratives rouges, jaunes ou oranges qui tranchaient avec la blancheur du bois qu'elles décoraient.

Agathè GuèOù les histoires vivent. Découvrez maintenant