Le trajet se passa relativement bien, mis à part quelque bouchon en entrant dans le centre-ville mais heureusement j'étais à moto. Après avoir fait le tour des rues prêt de Centrale Park, je trouve enfin une ruelle sans issus pour me garer. Je me gare le plus loin possible de la rue principale pour ne pas avoir de vis-à-vis sur ma moto. Je coupe le contact, met la béquille, enlève mon casque que je pose sur le réservoir et enfin je range mes écouteurs dans mon petit sac à dos. Cette balade était très agréable, sentir le vent, la vitesse, ça m'avais manqué.
Alors que je m'accroupissait à l'avant de ma moto pour mettre l'antivol, un homme apparu à l'entré de la ruelle. Il était essoufflé, comme s'il avait couru un marathon. Il s'engagea dans la ruelle à reculons. Essayait-il d'échapper à quelqu'un. Il n'était plus qu'à quelques mètres de moi et la manière dont il était habillé ne ressemblait en rien à des affaires de sport, ni même à des vêtements « normaux ». Je m'y la main dans mon sac et tomba sur ce que je cherchais, ce que mon grand-père m'a toujours dit d'avoir sur moi, une bombe lacrymogène. Je me faisais surement des films mais on n'est jamais trop prudent, surtout dans une ruelle sombre de New York. Quelle bonne idée j'avais encore eu de me garer là. Toujours caché par ma moto, je me décida de prendre mon courage à deux mains et de me relever. Au même moment il se retourna. Son visage. Il avait dû se battre, son arcade était amochée et il saignait de la lèvre. Nos regards se croisèrent à peine et il alla s'assoir au pied du mur à ma gauche. Ma présence n'avait pas l'air de le gêner. Mais alors que j'allais partir en direction de la rue principale pour rejoindre Elio, mon instinct me poussa à aller le voir.
Maddy : Vous allez bien monsieur... ? dis-je d'une petite voix en m'approchant de lui toujours la main dans mon sac.
Mais aucune réponse de celui-ci. Il ne leva même pas la tête.
Maddy : Monsieur vous vous sentez bien ? dis-je en m'accroupissant pour être à sa taille en posant doucement ma main sur son bras.
Il releva lentement la tête, les yeux confus.
Inconnu : Je...
Il me dévisagea. Comme si j'avais quelque chose sur le visage. En temps normal j'aurais été terrorisé par cette situation mais bizarrement là je ne l'étais pas.
Maddy : J'ai quelque chose sur le visage ? dis-je en me passant la main sur mes joues.
Inconnu : Je... Non non vous n'avez rien...
Il me dévisageait toujours.
Inconnu : Vous... vous pouvez me voir... ?
Sa question me surpris.
Maddy : Euh...oui c'est quoi cette question ? je peux même voir que vous êtes bien amoché. Vous vous êtes battus ? demande-je en montrant son visage.
Il passa sa main sur son visage et grimaça en passant celle-ci sur son œil puis sur sa lèvre. Quand il la regarda il vu du sang.
Inconnu : Oui on peut dire ça, dit-il avec un léger sourire. Mais... comment faites-vous pour me voir ? dit-il en me regardant avec insistance.
Il se fout de moi ou quoi.
Maddy : Eh bien vous savez il se trouve que nous avons un point en commun tous les deux.
Inconnu : Ah oui ? Lequel ? dit-il très intrigué.
Maddy : Il s'avèrent que j'ai deux yeux, dis-je en les montrant. Et une très bonne vue. Cela me permet de voir les gens, dis-je avec un sourire.
Ma réponse le fit rire et il baissa la tête avant de reposer son regard sur moi.
Inconnu : Vous vous moquez de moi mademoiselle ? dit-il en levant un sourcil.
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MADDY LEE - De l'imaginaire à la réalité
FanfictionDans un monde où les Avengers ne sont que le fruit de l'imagination de son grand père, Maddy Lee, va se rendre compte que l'imaginaire pour certain, est peut-être qu'une réalité pour d'autre. Fan Fiction Marvel. L'histoire étant basée sur l'univers...