MADDY LEE - De l'imaginaire à la réalité

Chapitre 5 : C'est quoi ce bordel ?

*Je me baladais tranquillement dans les rues de New York.

Maddy : Vue la couleur du ciel sa ne m'étonnerais pas qu'il pleuve aujourd'hui, me dis-je dans ma tête.

A peine ma phrase fini, je sentis quelque goutte tombée sur mon visage. Et quelque instant après il pleuvait averse. Je commençais à courir pour trouver un endroit ou m'abriter quand je tombât sur la devanture d'un bar.

Maddy : Tiens ils ont ouvert un nouveau bar, je ne l'avais jamais vue, me dis-je en voyant celle-ci. Ça fera l'affaire le temps que l'averse se calme.

Puis j'entra dans le bar complètement trempée. Je releva la tête pour enlever les cheveux que j'avais devant les yeux mais ce que je vis devant moi ne me rassura pas du tout. En plus d'être un bar pas du tout attirant, tout le monde me regardait, avec l'entrée que je venais de faire rien d'étonnant mais plus aucune discussion ne se faisait entendre. Juste le silence. Je me retourna machinalement, mais ne voyant personne derrière moi, je compris que c'était bien moi qu'ils dévisageaient. Je n'osais plus bouger. Alors que mon regard se posa sur les différentes personnes présentes dans le bar, mes yeux fixèrent un homme ou une femme, je n'en était pas sûr. Mais je recula d'un pas quand je vis celui-ci était entièrement bleu. En regardant une autre, je vis que celle-ci avait des tentacules à la place des cheveux. Je commença à paniquer quand je vis que tout le monde possédaient, ce qui ressemblait en beaucoup de point à des armes. Je recula légèrement, à la recherche de la porte.

Maddy : Mais c'est quoi ce bordel, dis-je d'une voix presque inaudible.

Barman : Je peux vous aider mademoiselle ? me demanda-t-il en levant un sourcil.

Maddy : Je... Non j'ai dû me tromper d'endroit désolé, dis-je en trouvant enfin la poigné de la porte.

Puis je sorti en courant, tant pi pour la pluie, je préfère quitter au plus vite cet endroit. La pluie ? Mais quel Pluie ? Alors que j'allais me mettre à courir pour trouver un autre endroit pour m'abriter je remarqua qu'un grand soleil éclairait le ciel. Aucun nuage à l'horizon et encore moins de la pluie. J'interpela un passant pour lui demander ce qu'il se passait mais je m'arrêta nette. Il était exactement comme ces gens dans le bar. Je recula.

Passant : Je peux vous aider mademoiselle ? Ça ne va pas ? me dit-il en me tendant sa pince.

Sa pince ? A la place d'une main celui-ci avait une pince, comme un crabe.

Maddy : C'est un cauchemar... c'est ça c'est un cauchemar et je dois me réveiller, dis-je en reprenant mes esprits.

Passant : Je vous demande pardon ? dit-il en posant sa pince sur mon épaule. Vous n'avez pas l'air du coin.

Je ne l'écoutait plus. Mes pensées ne cherchait qu'une chose. Comment se réveil-t-on d'un cauchemar.

Maddy : Pincez-moi, dis-je en relevant mes yeux sur le passant.

Passant : Vous vous foutez de moi c'est ça ? dit-il en s'éloignant.

Maddy : Non, pourquoi ? mais qu'est-ce que j'ai dit ? dis-je en le regardant partir.

Il me fallut quelques instants pour comprend ce que je venais de dire. J'avais demandé à un homme crabe de me pincer. Je comprends mieux sa réaction. Ma réflexion me fit rire. Tant pis, on n'est jamais mieux servis que par soit même. Je commençais à me pincer en fermant les yeux. Mais en les réouvrant j'étais toujours dans ce cauchemar. Ce n'est pas assez violent. Je regardais autour de moi. Comment je n'ai pas pu remarquer plus tôt que j'étais en train de rêver. Les rues qui se trouvait devant moi ressemblait sans ressembler aux rues de New York. Les couleurs était différentes, les bâtiments plus futuristes. J'étais définitivement en train de rêver. Mais ce n'était pas un rêve agréable. Tout mes membres me faisait mal. Je réfléchis quelques instants, tant pi c'est un peu radical mais là je n'ai pas le choix si je veux me réveiller. Je commença à courir et me stoppa net au milieu de la route. Alors que je fermait les yeux pour ne pas voir la voiture me percuter, un choc me propulsa sur le côté.