Chapitre 9 : Un verre de trop

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Arrivée au parc, on s'installa sur un banc loin des chemins principaux. Je sortis deux bières de mon sac.

James : Tu as pris ça où ? dit-il avec un sourire.

Maddy : Jace me les a donnés avant de partir, dis-je en lui en donnant une.

James : En fait, tu veux me faire boire c'est ça ? Tu veux me kidnappés après ?

J'éclata de rire.

Maddy : Qui sait, dis-je en levant un de mes sourcils.

Il sourit et j'ouvra ma bière.

James : Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi, dit-il en me regardant dans les yeux.

Maddy : J'espère que ce n'est pas négatif.

James : Pas pour l'instant, dit-il avec un petit sourire en coin.

On rigola tous les deux. Je senti ma poche vibrée. J'en sorti mon téléphone, celui-ci affichait le visage de Stephen. Je raccrocha immédiatement. En regardant l'heure je vit que ça faisait presque 4 heures que j'étais partis de la maison, mais ce qui m'interpela était les 28 appels manqués de Stephen. Ce qui me fit sourire.

James : Est-ce que tout vas bien ?

Maddy : Oui, oui, ça va, dis-je en levant enfin les yeux de mon téléphone et lui sourit. Dit moi James, d'où tu vi...

Je n'eu pas le temps de lui poser ma question que mon téléphone se remis à vibrer. Je ne pu m'empêcher de soupirer.

James : Tu es sûr que ça va ? me demanda-t-il.

Maddy : Ouais..., on va dire que j'ai juste une sorte de grand-frère relou, dis-je en souriant en lui montrant mon téléphone.

James : Ah oui 29 appels en absence quand même, dit-il avec un petit rire.

Maddy : Je pense qu'Elio l'a appelé en sortant de la boite, dis-je en posant mon téléphone sur le banc.

James : Tu devrais peut-être répondre non ?

Maddy : Hors de question.

James : Tu veux que je le fasse à ta place ?

Maddy : Tu ferais ça ? dis-je en rigolant. Ça pourrait être vraiment drôle.

Je me leva du banc et bus quelque gorgé de ma bière quand mon téléphone se remit encore une fois à vibrer. James me regarda, et je lui fit signe qu'il pouvait répondre. Je commença à faire les 100 pas tout en buvant ma bière. James décrocha.

James : Allo ?

Stephen : [...]

James : Non ce n'est pas Maddy, c'est James.

Je n'entendait pas ce que disait Stephen, mais qu'est-ce que j'aurais voulu être une mouche à cet instant, à la maison, pour voir la tête qu'il faisait en apprenant que ce n'était pas moi au bout du fil. Je rigola toute seule dans mon coin. Je n'aurais peut-être pas du finir ma bière. Je commence à avoir mal au ventre. Je regarda autour de moi, n'écoutant qu'à moitié la conversation.

Stephen : [...]

James : Eh calme toi c'est Bucky !

Je releva la tête vers lui. C'est qui Bucky ?

Stephen : [...]

James : C'est bon je gère.

Puis il raccrocha. Je reviens vers lui.

Maddy : Il a dut t'insulter, dis-je en rigolant.

James : Carrément, et pas qu'une fois.

Maddy : Ça c'était obligé, dis-je en souriant.

Mais mon sourire disparu aussitôt. Je pris la direction de l'arbre le plus proche, m'agrippa à lui et vomi. Je le senti s'approcher derrière moi et il attrapa mes cheveux.

James : Il fallait bien que ça sorte à un moment ou l'autre.

Maddy : Super comme première impression..., dis-je presque inaudiblement.

James : Ne t'inquiète pas pour ça, dit-il en rigolant.

Maddy : Eh... ce n'est pas drôle James, dis-je en me relevant un peu.

James : Tu as raison mais ce qui va être drôle c'est le mal de tête que tu vas avoir.

Maddy : Parle pour toi, dis-je en me retournant pour lui faire face. James... ?

James : Oui ? dit-il en reprenant son sérieux.

Maddy : Je... Je ne me sent pas très bien, dis-je en perdant l'équilibre.

Il me rattrapa avant que je ne tombe. Puis il me porta, passant un bras derrière mon dos et l'autre sous mes genoux.

James : Je crois qu'il est temps que je te ramène, dit-il avec un petit sourire.

Maddy : Tu...Tu ne sais même pas ou j'habite, réussis-je à dire.

James : Ne t'inquiète pas, il m'a donné l'adresse.

Alors qu'il commença a marché, j'enroula mes deux bras autour de sa tête et plaça ma tête dans son coup.

James : Euh... Qu'est-ce que tu fais poupée... ? dit-il surement un peu perturbé de sentir ma tête dans son coup.

Maddy : Je me tiens... au cas où tu me laisserais tombé...

James : Je ne laisserais pas.

Maddy : Tu sent bon, dis-je en resserrant mon étreinte.

L'alcool ne me réussi pas. Je sent que je vais regretter certaines paroles. Je le sentit rigoler puis je m'endormi.

MADDY LEE - De l'imaginaire à la réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant