Chapitre 47 : Le papillon

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Je ne comprenais pas où il voulait en venir.

Maddy : Euh... Oui, pourquoi ?

Steve : Quand est-ce qu'il te l'a donné ?

Maddy : Attend... Je ne comprend pas où tu veux en venir ?

Steve : Répond moi.

Je le regardais attentivement.

Maddy : Est-ce que ça serait de la jalousie ? dis-je un peu confuse.

Il baissa la tête et posa ses deux mains sur la vitre. Mais aucun son ne sortis de sa bouche.

Maddy : Steve... ?

Steve : Peut-être..., dit-il en relevant la tête les yeux.

Maddy : Mais pourquoi... ? dis-je en fronçant légèrement les sourcils.

Steve : La façon dont vous vous regardez..., dit-il en rebaissant la tête. Tu me regardais comme ça avant... Puis maintenant sa veste...

Maddy : Mais Steve...

Steve : Je crois qu'on devrait faire une pause..., dit-il en me coupant la parole.

Maddy : Mais j'ai besoin de toi...

Steve : Je serais là, quoi qu'il arrive... mais... en tant qu'ami.

Cette phrase résonna dans ma tête. Est-ce que j'avais bien compris ? Était-il en train de rompre avec moi ? Aucun son ne sortit de ma bouche, mais je senti une larme couler sur ma joue. Je posa ma main contre la vitre, même si des flammes s'y trouvaient.

Maddy : Mais non... Fait pas ça Steve... On vient seulement de se retrouver...

Steve : J'ai besoin de réfléchir Maddy..., dit-il en se reculant, puis releva son regard sur moi, puis sur ma main.

Maddy : Jarvis ouvre la porte.

Jarvis : Je ne peux pas faire cela mademoiselle.

Maddy : Jarvis ouvre cette porte, dis-je en commençant à taper de plus en plus forte sur celle-ci.

Steve : Maddy, calme toi...

Jarvis : Je suis désolé mademoiselle.

Maddy : Ouvre cette putain de porte ! dis-je en m'effondrant au sol, en larmes. S'il te plait Steve... ne me fait pas ça..., dis-je en posant ma tête contre la vitre.

Steve : Je suis désolé Maddy...

Je ne le quittait pas des yeux. Les larmes aux yeux, il se retourna et partie en direction de la sortie. Il ne pouvait pas. Si... ?

Maddy : Ne me laisse pas..., dis-je presque inaudiblement, les larmes coulant à flots.

Il passa la porte mais ne se retourna pas une seule fois. Je resta dans la même position plusieurs minutes, après son départ, avant de me lever. Mon corps étaient tremblant, me portant à peine. Je m'arrêta contre la vitre du fond et m'assis. Le regard dans le vide. J'avais du mal à croire ce qu'il venait de se passer. Qu'est-ce qu'il lui prenait, ça ne lui ressemblait pas. Pourquoi ne m'en avoir pas parler avant. Bon pour sa défense ce n'est pas comme si mon retour c'était fait dans le calme mais... il aurait pu... Ou c'était peut-être ça la vraie raison. La situation était trop compliquée pour lui. Cette histoire de jalousie était presque bidon, James est son meilleur ami, et je suis sa copine... enfin, je l'étais. N'avait-il confiance en aucun de nous. James est mon ami également, certes je ressentait une certaine connexion avec lui, mais... c'est tout... Ce n'est pas comme si je l'avais trompé. Je n'ai même pas pu m'expliquer. Perdus dans mes pensées, je ne fit même pas attention quand Natasha m'apporta une assiette. Je l'entendit me parler mais n'y prêta pas attention. Au bout de quelques secondes elle s'en alla. Je regarda l'assiette qu'elle avait laissé, il devait être midi. Je me leva, mais au lieu de me diriger vers celle-ci, je prit la direction de mon lit et me coucha. J'avais tellement pleuré, que mes yeux me brulait encore. A bout, je ne mit pas longtemps avant de m'endormir.


* Loki : Tu devrais essayer de faire la même chose avec ce que tu as à l'intérieur de toi. Ça sera beaucoup plus simple après.

Fury : Mais tu vas devoir contrôler ce qui se trouve à l'intérieur de toi si tu veux sortir. Je ne prendrais pas le risque de le faire, s'il y a le moindre danger.

Strange : Maddy... On ne sait pas ce qui s'est passé là-bas... Et notre priorité était de te mettre en sécurité quand nous t'avons retrouvé... Mais maintenant... Il faut que nous pensions à la nôtre...

Morgenthau : Maddison ? *


Je me réveilla en sursaut et me releva. J'étais trempé de sueur. Je mit quelques instants à reprendre mon souffle. Me débarrasserais-je de lui un jour, ou sera-t-il toujours présent dans mes rêves. Je m'assis sur le bord du lit.

Maddy : Jarvis, pourrais-tu me donner l'heure s'il te plait ?

Jarvis : Bien-sûr mademoiselle, il est actuellement 15h46.

Maddy : Merci Jarvis.

Je baissa la tête, avant de la relever en direction de la porte. L'assiette de Natasha y étais toujours. Je n'avais pas du tout faim. Je prit la pochette sous mon lit et sortie des feuilles et des crayons. Je voulais me changer les idées et a défaut de pouvoir sortir ce papier était ma seule issus. Je me mit donc à dessiner. Je prit donc ce que j'avais sous les yeux et fit un croquis de ma cellule, mais je n'étais pas satisfaite. Je prit donc une autre feuille. J'aimais dessiner toute sorte de chose, des objets, des animaux, mais ce que je préférais par-dessus tout, était les portraits de gens. J'aimais les dégradés des ombrages à faire, essayer de lui donner vit avec les points de lumières... Je pouvais y passer des heures et des heures sans me lasser. Mais pour ce qui était des portraits j'avais du mal à les imaginer, et avoir un model était plus que nécessaire pour moi. Je me mit donc à essayer de dessiner le plus réalistement possible un papillon. Ça faisait si longtemps que je n'en avais pas vue. Après environ quarante-cinq minutes, j'avais terminé. En interminable insatisfaite, j'étais plutôt contente du résultat. J'avais réussi a donné une vision en trois dimensions, on aurait dit qu'il était prêt à s'envoler. Je le posa sur le lit et le regarda. Je pencha ma tête, puis me recula légèrement, l'angle dans lequel on le regardait changeait tout. Je posa ma main droite dessus, la dernière fois que j'en avais vue un comme ça était avec Elio au Jardin des papillons, quand il était venu me voir à Paris. Je ferma les yeux et repensa à cette journée. On était si bien à ce moment-là, c'était une super journée.

... : Mais qu'est-ce qui se passe ici... ?

Je reconnu la voix de Stephen et ouvrit les yeux. Mais j'étais loin d'imaginer de voir ce qui se trouvait sous mes yeux. Des centaines de papillons volait dans toute ma cellule. Comment était-ce possible ? Comment étaient-ils arrivé ici ? Mais une chose était sûre, c'était magnifique. Je releva ma main gauche pour en toucher un mais je vis mes flammes rouges tout autour, mon regard se posa sur ma main droite qui était toujours poser sur ma feuille. Ma magie entourait mon papillon. Je retira instantanément ma main de la feuille et tous les papillons disparus.

Tony : C'était quoi ça ?

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 29 ⏰

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MADDY LEE - De l'imaginaire à la réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant