MADDY LEE - De l'imaginaire à la réalité

Chapitre 42 : Je suis d'accord

PdV Maddy :

Je venais juste d'entrer dans ma chambre, assise près de ma fenêtre. Certaines choses me reviennent en tête. Morgenthau était intelligent, mauvais, mais intelligent, je ne pouvais pas dire le contraire. Son obsession du pouvoir n'allait pas me faire rester ici. Il reviendrait. Pour moi, mais pas seulement. Je ne peut pas rester ici, ça les mets en danger. Je sortie de mes pensées et pris la direction de ma porte de chambre. J'était stressé, angoissé... Je passa le seuil de ma porte avec mes mains moite et une boule au ventre. Je devais partir d'ici sans les croiser. Presque tremblante je pris la direction des escaliers, puis descendit quelque marche avant de m'arrêter. Est-ce que c'était la meilleure solution. Ma main était posée sur la rambarde, je regarda en direction du bas avant de regarder en haut. Je ne savais plus quoi faire. Je ne sais même plus qui je suis. Et sans vraiment m'en rendre compte je pris la direction du haut. Qui étais-je vraiment. Maddy. Maddison. Un monstre. Une expérience de labo'. Ou peut être tout ça à la fois... Je paniquais, il me fallait de l'air. Mes pas se firent de plus en plus rapide, jusqu'à courir. Arrivé en haut il y avait toujours cette trappe, que j'ouvrit, avant de la refermé derrière moi. L'air était frai. Je ferma les yeux en prenant une grosse inspiration et une larme coula sur ma joue. Le soleil me réchauffa le visage. En les réouvrant, je me dirigea vers le rebord du bâtiment. Je pencha la tête vers le bas, c'était drôlement haut, puis je m'assis les pieds dans le vide et regarda à l'horizon. Qu'est-ce que je devais faire. Je pris la capuche de ma veste dans mes mains et me rendit compte que je portait toujours la veste de James. Cette pensée me fit sourire et je la mis sur ma tête avant de remonter la fermeture éclair jusqu'en haut. Elle était trop grande pour moi, le col me remontait jusqu'au nez. Mon regard sur l'horizon, mes pensées cherchant une solution pour les protéger, je sentit mon corps s'engourdir et mes paupières devenir lourdes. Je m'allongea sur le côté et m'emmitoufla dans la capuche, beaucoup trop grande qui me recouvrais presque le visage. Je remonta légèrement mes genoux. Mes paupières se fermèrent toutes seules, bercé par l'odeur de James. J'étais épuisé.

* La lune était pleine. Malgré la pluie battante, on la voyait très bien. Assise sous le porche de la maison de mon grand-père, je regardait la pluie tomber. J'aimais la pluie. Quand la plupart la déteste, moi je la trouve apaisante. Du bruit assourdissant d'une pluie battante, au bruit de l'averse où on entend presque chacune des gouttes tombées sur un toit ou des feuilles. La fraicheur d'une pluie d'été, son odeur si réconfortante. J'aimais la pluie. Je me sentait bien. *

Des voix me sortir de mon sommeil. Je reconnu la voix de Steve, de James avant de me rendre comte qu'il y avait presque tout le monde. Moi qui voulait ne pas les croiser c'était foutu. Il fallait que je trouve une autre solution. Mais la voix de Stephen me ramena sur terre.

Stephen : Que plus personne ne bouge. A part Loki, que tout le monde s'éloigne de Maddy.

Je n'étais pas sûr de comprendre ce qui se passait, mais je ressentait l'appréhension dans sa voix.

Steve : Qu'est-ce que tu racontes ?

Stephen : Maddy n'est plus celle qu'on connaissait. Elle est peut-être dangereuse.

Même si ça me brisait de l'entendre dire ça, il avait raison...

James : Tu n'es pas sérieux quand même ?

Maddy : Il a raison, dis-je en enlevant ma capuche.

Tout le monde se tourna vers moi. A ma grande surprise j'étais dans les bras de Loki. Je me redressa légèrement pour qu'il puisse me déposer.

Maddy : Merci, lui dis-je en lui souriant légèrement, alors qu'il me déposa au sol. Je... Je ne sais pas ce qui se passe, mais... je crois que je me souviens de certaines choses maintenant.