MADDY LEE - De l'imaginaire à la réalité

Chapitre 24 : L'enfer

PdV Maddy :

Cela fait des jours, des semaines que je suis là, ou peut-être des mois, je ne sais plus... j'ai perdu le compte. Tous les jours se ressemble malheureusement. Je pensais que le premier jour allait être le plus horrible, puisqu'ils allaient me tuer pour récupérer ce truc à l'intérieur de moi, mais j'étais loin de penser, que ça allait être pire que ça. Que je survivrais.

Ma vie ne rime plus à rien. Chaque jour ce même cauchemars. Des hommes armés viennent me chercher à l'intérieur de ce qu'ils appelaient « ma chambre ». Mise à part que cette « chambre » était une cellule en pierre où il y avait à peine assez de place pour un lit, qui ne l'était pas vraiment vue que ce n'était que deux planches en bois recouvert d'un drap.

Chaque jour ils m'amenaient dans la même pièce. Cette pièce où mon enfer avait commencer. L'enfer. Je n'étais pas du tout croyante mais s'il devait exister, je pense qu'il ressemblerait à ça. Mon seul moment de calme était quand il me laissait dormir un peu, et encore là, mes moments calme ne duraient jamais bien longtemps, quand je m'endormais enfin, des cauchemars de ce qu'ils me faisaient me poursuivaient.

Un bruit de porte qui claque retentit dans le couloir, ce qui me fit sursauter. Paniqué je m'assis et ramena mes genoux contre mon menton. Ils arrivèrent. Je commença à me balancer légèrement pour me calmer.

Maddy : Aller Maddy, ça va allez...dis-je en essayant de me convaincre moi-même. Ça va allez...

Je vis la poigné s'abaisser. J'enfonça ma tête un peu plus dans mes épaules.

... : C'est l'heure, lève-toi, dit un homme.

Tétanisé je n'osa même pas répliquer.

... : J'ai dit debout ! dit-il en m'attrapant par le bras, puis me lança par terre.

Je m'écrasa lourdement sur le sol en pierre. J'eu du mal à me relever, à bout de force.

Maddy : Non pitié ne m'emmener pas... j'en peu plus...

... : Ce n'est pas mon problème, dit-il en m'empoignant le bras droit et me forçant à sortir.

J'essaya de me débattre mais rien. Ce n'étais pas dans l'état où j'étais que j'arriverais à faire quoi que ce soit. Un autre garde m'attrapa mon autre bras pour me faire avancer, mes jambes ne voulant plus me porter. Mes yeux se fermèrent.

Maddy : Laissez-moi par pitié..., dis-je presque inaudiblement.

Mais tout deux n'avait aucunement l'intention de me lâcher. Nous étions dans ce long couloir, où nous allions bientôt tourner à gauche pour arriver au laboratoire de mon bourreau. Mais à ma grande surprise, on tourna à droite. Je releva la tête et regarda dans la direction où nous étions supposés aller et reposa mon regard droit devant moi.

Maddy : Qu'est-ce que vous faites... ? Où m'emmenez-vous...

... : Dans un autre endroit, dit l'homme à ma gauche.

Maddy : Pourquoi... ? Où est-ce que vous m'emmenez... ?

... : Tait-toi, dit l'homme à ma droite en me frappant le visage avec sa main libre.

Ma lèvre me faisait mal. Je senti quelque chose couler. Je devait saigner. En regardant le sol je vie quelque goutte tomber. Alors que quelques larmes coulèrent en silence sur mes joues, les hommes s'arrêtèrent devant une porte. L'homme à ma droite passa une sorte de carte devant un écran et la porte s'ouvrit. Où m'emmenaient-ils. On recommença à avancer et la lumière de la pièce m'aveugla. Je mis quelques secondes avant de m'habituer à celle-ci.