4. « Tu me fais tourner la tête... »*

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Bon bon bon... Bienvenue sur ce nouveau chapitre. Le pire de tous. C'est le plus rude, horrible de cette histoire. J'avais prévenu que c'était pas tout rose et que vraiment, c'était sombre etc... 

ATTENTION :

=> Violence 

=> Meurtre lent (avec description assez détaillée)

=> Dégradations  (et pas forcément une personne contre une autre) avec des descriptions assez... dégueux : vomi, sang, putréfaction, ...

=> Description de l'état émotionnel du perso

=> Langage assez rude

=> Torture

=> Humiliation

=> Viol

=> Humour noir

Vous savez donc que ce chapitre va être difficile. (Rappelez-vous que j'ai eu à l'écrire...)

Bon courage et bonne lecture, quand même.

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Costia

Je me réveillai alors qu'on me traînait à moitié, je sentis mes pieds racler contre le sol. Je mis quelques secondes à faire le point sur ce qui se passait, et tout me revint brutalement : je n'avais pas eu le temps de tout dire à Lexa. J'allais mourir et ma soeur aussi à cause de ma lâcheté !

Je fus lancée dans un cachot, je tombai face contre terre. Tout mon corps me faisait mal, mais ce n'était pas ça qui était le plus douloureux, c'était ce que je sentais en moi : cette impression d'avoir trahie et Hestia et Lexa, cette culpabilité pour ce qui allait suivre, l'amour que j'avais pour Lexa et qui allait bientôt s'envoler avec ma mort, la peur de ce qui allait suivre aussi.

Je sentis des mains qui se posèrent dans mon dos alors que je me relevai doucement. Je me tournai, sur mes gardes, mais ce sont des yeux gris inquiets que je rencontrai. Hestia. Je me jetai sur elle, elle me rattrapa en me serrant. Fort. Je retrouvai ma soeur. Je fondis en larmes en comprenant que ce seraient nos derniers instants. Au moins, nous serions ensemble. Ça rendait les choses un peu plus faciles.

– Hestia...; mes larmes bloquèrent ma voix, elle tentait de m'apaiser en me caressant les cheveux et en me berçant alors que je pleurais tant et plus.; Je suis désolée, je suis désolée.

– Ce n'est pas grave, Costia. Tu as fait de ton mieux.; je secouai la tête.

– Non. Tu ne comprends pas. Je... Je... Je l'aime.; mes sanglots reprirent de plus belle alors qu'Hestia continuait de me bercer pour me calmer.; Pardonne-moi. Je...

– Je comprends, Costia. Il n'y a rien à pardonner, tu as fait de ton mieux, je le sais.; nous entendîmes des bruits de pas et de clefs.; Ste yuj, Costia*.; Ontari entra la première, suivie de deux gardes qui tenaient deux sièges sur lesquels des chaînes avaient été intégrées*

– Comme c'est mignon...; son regard était plus sadique que jamais. Je ne pus la regarder plus de deux secondes.; Séparez-les et attachez-les sur les sièges. Face à face.; son sourire s'élargit. Une peur glaciale, primaire s'abattit sur moi, je pus presque sentir mes entrailles geler.; Ça va être intéressant.; elle prenait un plaisir évident à m'effrayer et à la souffrance qu'elle allait nous infliger. Son regard s'était illuminé à cette idée. Les gardes lui obéirent et nous nous retrouvions face à face, Hestia et moi.; Bien...; Ontari s'approcha de moi.; Tu n'as pas été très obéissante, dis-moi.; elle avait saisi mon menton et serrait si fort que je crus que ma mâchoire allait céder. Je pus lire une certaine excitation dans son regard. Elle me relâcha et me mit un revers qui m'entailla la lèvre, faisant pleurer mes yeux sous la violence du coup. Elle passa son pouce sur le sang qui s'écoulait et le porta sous ses narines pour inspirer l'odeur.; On va s'amuser ensemble. Qu'est-ce que je vais te faire pour ta désobéissance ?

Lost in a rare knowledgeable emotionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant