Le Cheikh Et Moi ( Terminé )

Chapitre 10.

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Il a été prévu que j'accoucherais dans 3jrs. Mes journées au  palais étaient chargées de travail car étant la reine, j'avais de nouvelles responsabilités. J'étais un peu déçu de savoir que je ne pourrais pas moi-même choisir le nom de mes enfants. Il semblerait que ce sont les prêtres d'ici qui le font pour tous les enfants royaux.  Bien que cela m'attriste un peu, ce sont les coutumes d'algrave et je ne peux pas les refuser. 

Je venais de finir d'établir le budget mensuel. Ça n'avait pas été facile mais j'y suis arrivée.  Je quittai donc le bureau à la recherche d'un bon livre à la bibliothèque.  Une fois le livre trouvé, je partis dans le jardin secret et m'y installais confortablement . Le vent chaud faisait valser les feuilles des arbres. Le soleil était entrain de se coucher. Je posais une main protectrice sur mon ventre. J'avais peur . Des souvenirs de mon enfant perdu me revient à la tête et des larmes sillonnaient mon visage. S'il y a bien une chose en dehors des agressions sexuelles que j'ai subi que je n'oublierai jamais , c'était la mort de mon bébé.

Une main chaude  se posa sur la mienne.

- tu penses encore à lui? 
- il aurait eu 4 ans Ahmed. Mon petit garçon serait peut-être entrain de courir en ce moment en riant. Dis je en regardant un point imaginaire devant moi.
- Dieu nous a donné des jumeaux pour remplasser ton fils perdu et il t'a fait don d'une fille. Sèche tes larmes. 

Il essuya mes larmes avant de me prendre dans ses bras.

- le diner a été servi tu viens?
- d'accord.

On quittait donc le jardin pour manger à table.

- comment se passe ton travail de reine?
- eh bien c'est pas si encombrant. Je travaille sans pression.
- pourtant il t'est arrivé de dormir très tard à cause de ça et ça,  c'est pas bien pour la santé des bébés. 
- je vais bien ne t'inquiète pas pour ça.  De plus,  Algarve est mon   pays maintenant . Je dois prendre mes responsabilités au sérieux.
- et je ne doute pas de ton efficacité mais ne risque pas la vie de nos enfants à cause de ça stp. Il posa sa main sur la mienne et me regarda tendrement. Je t'aime.
- moi aussi.

On finit le dîner et après un bon bain, on allait tous les deux au lit, moi blottie dans ses bras.

Je dormais paisiblement quand je sentais une douleur me tirer les entrailles.

Oh non j'étais pas censé accoucher dans 3 jours ??

Je réveillais donc Ahmed et lui fit savoir que j'avais des contractions.

- quoi?! Mais je croyais que c'était dans 3 jours. Calme toi on va aller à l'hôpital. 

Pendant que j'enfilais une robe,  ahmed prit le sac prévu pour l'accouchement avec les clés de la voiture.

C'est en catastrophe qu'on arriva à l'hôpital et on me conduisit directement en salle de travail  . Les contractions se faisaient sentir de plus en plus fortes . J'avais vraiment mal. J'ose pas imaginer la douleur lorsque je vais accoucher.

Ahmed.

Voir laurie souffrir comme ça me faisait de la peine. J'étais impuissant,  je ne pouvais rien faire et cela m'énervait.

- n'y a t'il pas un moyen d'éviter cette souffrance à ma femme?? .
- elle a refuser la péridural. Le col n'est pas assez dilaté nous devons encore attendre.

Je pris laurie dans mes bras et caressait son dos. Il semblerait que ça la calmait un peu.

Seigneur que ça se passe bien.

Laurie.

Il était 8h du matin quand on me transférait en salle d'accouchement.  Depuis plus de  4h j'étais en salle de travail.

- ok on va procéder à l'accouchement.  Je vais compter jusqu'à 3 et là vous allez pousser . Dit la sage femme.

J'hochais la tête .

- 1, 2, 3 poussez !

Je poussais de toutes mes forces sous mes cris.

- on voit la tête poussez encore .

Je poussais de nouveau jusqu'a ce que j'entende des cris de bébé. 

- félicitations, vous venez d'avoir votre bébé.  Maintenant il vous faut pousser pour le deuxième.
- je ne peux pas, j'ai plus de force.
- laurie . Écoute moi....tu es la femme la plus forte que je connaisse . Tu dois te battre pour mettre au monde nos enfants. Fais un effort.

Je me sentais déjà m'en aller .

Seigneur permet moi de mettre au monde mon enfant.

- ok.

Je puissais toute la force qui me restait pour pousser et le cri  de ma fille me soulageait.  On la posa elle et son frère sur ma poitrine . J'étais en larmes car je savais que je ne pouvais pas rester avec eux pour la simple et bonne raison que pour moi, la route s'arrêtait ici.

- ils...sont....magnifiques. dis Je en souriant faiblement.
- grace a toi. Dit ahmed prêt de moi.
- prend soin...d'eux.
- quoi???
- pardonne moi. Dis je d'une voix tremblante. Mais je ne suis pas assez forte .
- ne dit pas de pareilles choses.
- je..t'aime ahmed. Merci....pour m'avoir....sauver .

Ahmed.

Sur ces paroles,  elles fermaient les yeux un des bips se faisaient entendre.

- non! Non!! Laurie!
- monsieur vous devez sortir d'ici on est entrain de la perdre. 
- sauvez ma femme  docteur !

Tout se passa vite . Je me retrouvais hors de la pièce à faire les cents pas. Et quelque minutes plus tard, le docteur sorti en élevant ses gants. Avec son air maussade , je m'attendais au pire.

- je suis désolé votre altesse mais nous n'avons pas pu la ramener. La reine est décédée. 

C'était la fin.

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Cc à tous eh bien c'est la fin du Cheikh et moi. Je vous remercie d'avoir lu jusque là.  On se retrouve une dernière fois pour l'épilogue.  Bien sûr j'attends vos impressions sur ce chapitre.