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      Je passai les jours qui me séparaient du championnat à m'entraîner. J'allais courir, et faisais autant de sport que me permettait les limites de mon corps. Je ne m'étais pas faite d'amis dans ma classe, je n'avais pas le temps, et ils étaient bien inférieurs à moi dans tous les cas.    
       J'écoutais à peine les bruits de couloir, qui disaient que la 2ndeA avait été attaquée. Je n'avais pas le temps.
      Et un beau jour, quelques temps avant l'événement sportif, je vis un attroupement face à la salle de classe des 2ndeA. Je m'approchai, non pas par curiosité, mais parce qu'ils bloquaient le passage ces bâtards et je pouvais rien faire d'autre.
       J'arrivai au moment où l'un des élèves de la filière, un aux cheveux blonds en pétard, s'exclamait:
      <<Avant que le championnat commence, ils cherchent à savoir à quoi ressemblent ceux qui ont survécu à une attaque de vilains ! Ça ne vous avancera à rien, les petits joueurs ! Du vent ! >>
      Un gars de ma classe, Shiso ou j'sais-pas-quoi, s'avança pour répliquer. Mais je n'écoutais pas vraiment, préfèrant dévisager les élèves de la 2ndeA présents dans la salle et que j'arrivais à voir: un aux cheveux violets en forme de boules, un grand aux lunettes avec un balais dans le uc, un aux cheveux verts tout peureux, et une meuf. Je me dis intérieurement que j'allais les battre, pour me motiver, et j'allais partir, quand je me rappelai que je pouvais pas à cause de ces trous du c*l qui bloquaient le passage. En soupirant, je me reconcentrai sur le débat qui avait lieu en face de moi. C'était au tour de Tetsutetsu d'argumenter, avant que l'hérisson blond ne reprenne la parole:
      <<Ça n'a aucune importance quand on arrive au sommet ! >>
      J'avais pas écouté le débat, mais je lançai tout de même un <<Ta g*eule !! >> histoire de dire, avant de pousser tout le monde pour partir.
      Et là ce fut le drame. En descendant les escaliers, je me tordis la cheville comme une grosse m*rde,  et tombai. Aïe le karma.
      Quatre p*tains d'heures plus tard, je ressortais de l'hôpital avec un plâtre. Ça me cassait les reins, car je pouvais pas participer au championnat du coup. J'avais envie de comettre un meurtre.

Ce n'est pas graveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant