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         Sur le chemin pour aller au terrain, le professeur m'expliqua plus en détails comment cela allait se passer:
         << Les règles sont différentes des autres. On se combat tout simplement et ton but, c'est de me capturer. C'est beaucoup plus dur, mais je n'ai pas le droit d'attaquer. Juste de me défendre. Tu as 20 minutes pour cela. On va ensuite se réunir avec les autres professeurs, et tu vas savoir si tu rentres en filière héroïque dans quelques jours. Si c'est le cas, tu viendras au camp d'été pendant les vacances. Ça t'aidera à rattraper les autres.>>
        Je hochai la tête et attendis qu'on arrive, la gorge nouée.

         C'était le début. Il activa son alter, et je ne pus donc pas utiliser le mien. Il était rapide, alors il fallait que je le sois plus que lui. J'allais attaquer, et attendre qu'il cligne des yeux, ou le forcer à regarder ailleurs. Alors j'activerai mon alter. Et j'aurai gagné.
         Je fonçai sur sa droite et alors qu'il voulut m'attraper avec son ruban, je me jetai sur le sol en donnant un coup de pied à son mollet dans l'espoir qu'il tombe, mais il esquiva aisément. Je me redressai, mais il enroula son ruban autour de ma taille. '' Pas le droit d'attaquer, tu parles ! '' Le bout de tissu était tendu et j'en profitai pour prendre appui sur lui avec ma main gauche pour passer au-dessus de l'effaceur et me retrouver derrière lui. '' C'est plus facile de se battre contre des humains tout de même !'' Il ne me voyait plus et j'en profitai pour activer mon alter 'hallucinations' et le plonger dans les ténèbres. Cela lui fit une impression étrange, et sans son sens le plus utile, il reste figé et j'en profitai pour l'enrouler avec son propre ruban.
          J'avais gagné.

        J'attendis le coup de sifflet qui annonçait la fin du combat et le libérai. Je pris la parole aussitôt:
        <<Vous n'avez pas tout donné, n'est-ce pas ?
        -En effet. Mais il reste que ton alter est puissant. >>
         Je hochai la tête, le moral au fond des baskets. Il n'avait pas tout donné.

Ce n'est pas graveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant