Chapitre 3: Le berceau

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Quand la nuit fut venu, Azaris demanda chercher sa femme. Il était assis sur son lit les mains jointes, les yeux rivés sur la porte et une  serviette autour de la taille.

«- Mon...mon prince...vous avez demander à me voir?

La voix d'Héphéca était si belle. Si envoûtante qu'Azaris se sentit parcourus de frissons . Le prince repris contenance et demanda à ce qu'elle entre, ce qu'elle fit.
La Thesals passa la porte en jouant avec ses doigts, la tête baissée sur ses pieds.
Azaris se demanda pourquoi soudain était elle devenu si timide. Peut être n'avait elle  pas apprécié pour hier. Non ça aurait été ridicule, il se souvenait avoir tout fait pour que le moment soit aussi agréable pour elle que pour lui.
Mais pour en être sûr, il décida tout de même de poser la question.

« - Vous n'eûtes pas apprécié ce que nous eûmes à faire la nuit d'hier?

La princesse releva la tête et l'abaissa aussi vite, le visage rouge de gêne. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas apprécié, au contraire même, elle n'avait jamais passé moment aussi agréable. La chose embarrassante était qu'elle ne voulait pas que son époux soit le seul à travailler, en quelques sortes. Comment le lui dire sans mourir de honte? Comment lui dire que son manque d'expérience l'embarrassait ? Jamais elle n'oserait.
En voyant qu'elle ne donnait pas réponse, le prince conclu  qu'elle n'avait donc pas aimé. Il lui demanda d'avancer d'un signe de la main et c'est ce que fit son épouse.

« - Je...je vous ai fait venir pour...pour que vous passiez la nuit à mes côtés mais... vous préféreriez peut être dormir seule !

Héphéca secoua la tête pour la négation mais ne dit rien de plus.
Azaris se demanda vraiment pourquoi était elle si timide. Il lui pris par la main et la tira vers lui. La Thesals s'accroupit pour se mettre au niveau de son prince, la tête toujours baisée et le visage rouge.

« - Relevez la tête et regardez moi ! Ordonna son époux

La seule envie qui traversa l'esprit d'Héphéca était celle de disparaitre, loin et très loin. Elle releva doucement la tête et rencontra les yeux d'Azaris. Des yeux d'un noir profond comme la nuit qu'il tenait sans doute de sa mère. La princesse promena son regard sur le corps du prince en entier et ne pouvait nier sa beauté. Son mari était extrêmement beau. Sa musculature bien marqué lui donnait envie de le caresser mais elle retint sa main en le passant derrière son dos. Son poignet était toujours emprisonné dans la main du prince qui ne la lâchait pas du regard.

- Relevez vous! Dit le prince en relâchant sa prise.

La princesse se releva en lui remerciant, le prince se leva lui aussi et la dépassa pour se rendre dans une pièce à côté. Il ordonna à ce qu'elle dorme sans l'attendre.
Héphéca s'installa donc dans les draps de son mari mais ne ferma pas l'oeil. Elle repensait à ce que l'avait dit la reine. Il y'eu plusieurs femmes qui couchèrent dans ce lit. Demain elle demanderait à ce qu'il soit changer. Si elle devrait passer nuit avec lui de façon répétitive, il était hors de question qu'elle le fasse sur un lit souillé par des femmes de moralité douteuse. Ce soir là était une exception.
Quand le sommeil commençait à l'emporter, son mari revint et s'introduit discrètement dans les draps. Le prince passa ses bras autour de la taille de sa femme et passa la nuit collé à elle. Héphéca pouvait sentir son souffle dans son cou et trouva ça très agréable.

Quand Héphéca se réveilla, elle était dans sa chambre. Elle eût du mal à comprendre comment.
Ses servantes vinrent un peu plus tard pour la toiletter et la vêtir. Elle se rendit peu après au « banquet » matinal où elle s'installa encore une fois près de sa belle mère. Elle discuta avec elle mais aussi avec le roi. Le prince fit bande à part et mangea silencieusement. La Thesals se demanda s'il était toujours comme ça. Elle lui vit sourire qu'à leur première nuit et se demanda s'il n'y'avait que le sexe qui le rendait heureux. Ce serait navrant pour un prince.
À la fin du déjeuner, la princesse demanda à la reine de l'aider à faire quelques courses, une proposition qui surpris Nophil.

Enfant de la Prophétie:« Bien Avant L'histoire.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant