Chapitre 4: Tutoiement et prière

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Le soir quand Azaris se retrouva devant son nouveau lit, il se creusa la tête pour essayer de comprendre ce qui s'était passé. Depuis quand les servantes prenaient ce genre de décision sans lui consulter au préalable. Mais bon, le lit était tellement beau qu'il ne pouvait pas trop s'en plaindre. Comme la nuit dernière, il fit venir Héphéca. Quand cette dernière passa la porte, elle fut surprise de découvrir des pédales de rose par terre et des bougies un peu partout. Il flottait dans l'air un parfum assez envoûtant qui confirma ses soupçons. Cette fois il ne l'avait pas fait venir juste pour qu'ils dorment ensemble. Elle resta de marbre et ne bougea pas. Les yeux rivés sur le corps nu de son mari qui se rapprochait d'elle. Cette fois elle ne rougit pas. Azaris se retrouva à quelques centimètres de sa femme qu'il regardait de haut car elle était plus petite. Il défit habillement et de manière très sensuelle les noeuds de la robe de sa princesse. Ce fût là que Héphéca se mit à rougir, quand sa robe glissa lentement jusqu'au sol. Azaris s'empressa de l'embrasser langoureusement, en passant un doigt en elle. Ce qui fit frémir la princesse avant qu'elle ne gémisse. Héphéca trouva qu'il jouait extrêmement bien en son intérieur avec ses longs doigts. À combien de femmes avait-il fait tout ceci ? La Thesals sursauta brusquement quand son mari lui empoigna la fesse en la tirant vers lui pour approfondir encore plus ce baiser. Héphéca n'avait pas tardé à mouiller ses cuisses, elle se reconnut faible devant une telle prestation. Azaris lui souleva très délicatement, telle la princesse qu'elle était, puis la déposa tout aussi délicatement sur le lit. Héphéca sentit le parfum qui recouvrait ses draps et pris une profonde respiration pour évacuer le stresse naissant. Azaris se mit au dessus d'elle et la princesse le contempla, le cœur battant la chamade. Elle déposa une main sur sa joux et passa l'autre derrière sa nuque pour attirer le visage de son bien aimé tout doucement vers le sien. Elle lui embrassa d'un chaste baisé et murmura trop doucement pour qu'il écoute. Tellement doucement que le prince voyait à peine bouger ses douces lèvres rosés. Cependant, Azaris ne chercha pas à savoir ce qu'elle voulait lui dire et se mit très lentement à parsemer ce corps de Thesals d'une myriade de doux baiser, du front de la jeune femme jusqu'à son intimité, ce dernier baiser ci fit frémir la princesse toute entière. Ils étaient même pas encore passée à l'action qu'Héphéca transpirait déjà, retenant sa respiration à chaque baiser. Le prince savait s'y faire et le corps de la Thesals était comme son terrain de jeu, comme une sculpture qu'il détaillait les fins traits. La princesse elle, était déjà proche du nirvana.
Quand son mari décida de mettre fin aux préliminaires et de passer à l'acte, tout le corps d'Héphéca se raidit aussitôt. À peine avait il commencé que son plaisir à elle, avait atteint son point le plus cumulant dans un grand gémissement qu'elle poussa en enfonçant ses angles dans le dos de son époux. Azaris sourit en remarquant l'état dans lequel il mettait sa femme. Son orgueil de mal se vit flatter. Le plaisir devint vite très extrême pour la Thesals jusqu'à ce qu'elle soit partager. Son mari s'écroula à moitié sur elle, complètement épuisé et luisant de sueur. Héphéca ne sut plus fermer sa bouche qu'elle laissa ouverte sachant qu'elle en avait bavé dans le sens propre du terme. Azaris bascula sur le côté pour ne plus être sur elle et ne plus l'écraser. La princesse sentit qu'elle en voulait encore un peu plus alors, se redressant telle une Detrass en plein combat, elle se hissa sur son mari qui visiblement ne s'y attendait pas du tout.

« — Allongez vous et laissez moi faire! Lui dit t-elle en reprenant exactement les paroles d'Azaris

Le matin venu, Héphéca se réveilla avec une affreuse douleur à l'entre-jambe. Elle tâta le lit à la recherche de son mari et finit par le trouver en lui giflant presque le visage ce qui lui réveilla d'ailleurs. Mais les deux ne se redressèrent  pas. Héphéca donnait le dos à son époux qui lui était allongé sur le sien les yeux petitement ouverts.

« — Comment avez vous trouvé le cadeau que je vous ai offert ? Demanda la princesse d'une petite voix.

— Je me disais bien que les servantes ne pouvaient changer mon lit sans m'en parler, c'était donc vous !

Enfant de la Prophétie:« Bien Avant L'histoire.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant