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Le photoshoot finit, Suna et Osamu rentrèrent chez Miya et Hisaé alla donc avec Jiyū.

Hisaé : Alors ta journée avec Chye ?
Jiyū : C'était bien ! Et toi tes photos ?
Hisaé : Tu les verras en même temps que tout le monde.
Jiyū : Dommage.
Hisaé : Petit malin, tu pensais avoir une exclusivité !
Jiyū : Qui ne tente rien n'a rien !
Hisaé : Pas faux.
Jiyū : Toujours aucune nouvelle d'Yumi' ?
Hisaé : J'irai chez elle demain matin.
Jiyū : D'accord.

Ils mangèrent tranquillement et partir dormir.

Hisaé se réveilla tôt, un mauvais pressentiment qui la prenait aux tripes.
Elle décida donc d'aller chez Abe un peu plus tôt que d'habitude.

Elle ouvrit la porte, ayant le double des clés et tomba sur un triste spectacle.

Hisaé : Yumi', qu'est-ce que tu fais ?
Yumiko : Hi...saé.
Hisaé : Pose ce pistolet.
Yumiko : Pour quoi faire ?
Hisaé : Pour éviter que tu te tires dans la tête.

Yumiko se tenait devant elle, les larmes déferlaient sur ses joues, ses mains tremblaient, surtout la droite qui tenait un pistolet contre sa tempe.

Hisaé : Pourquoi tu veux faire ça ?
Yumiko : Jiyū sera libre.
Hisaé : Il est déjà libre.

Elle secoua la tête.

Hisaé : Calme toi et pose cette arme, on va trouver une autre solution-
Yumiko : J'ai déjà tout essayé.
Hisaé : Yumiko, je t'en supplie.
Yumiko : J'ai tout fait...Absolument tout...Mais il ne sort pas de ma tête.
Hisaé : De qui te parles ?
Yumiko : De lui...De mon grand frère.
Hisaé : Si tu vas voir la police, il ne te fera plus rien.
Yumiko : Tu te trompes...
Hisaé : Comment ça ?
Yumiko : Il-Il...
Hisaé : Yumi', respire-
Yumiko : Il me contrôle...Je suis son pantin et je sais que-que...Si je ne disparais pas, il me forcera.
Hisaé : Te forcera à quoi ?
Yumiko : À lui redonner Jiyū, je ne veux pas...
Hisaé : Je suis là, je t'en empêcherai.
Yumiko : Non, non, tu ne pourras pas.

Hisaé ne savait pas quoi faire, elle voyait le doigt d'Abe sur la détente.

Hisaé : Yumiko, écoute moi...Jiyū est chez moi, il t'attend.

Elle se rapprocha assez pour tenir le pistolet, elle le pointa vers le bas, mais Yumiko gardait quand même son doigt au même endroit.

Yumiko : Hisaé, laisse moi partir.
Hisaé : Non, je ne peux pas.
Yumiko : Je t'en supplie, j'en peux plus de cette vie.
Hisaé : On t'a tous pardonné !
Yumiko : Mais je n'arrive plus à me regarder dans le miroir...Je suis dangereuse Hisaé.
Hisaé : Tu ne l'es pas-
Yumiko : Il n'a qu'à me dire un ordre, je le ferrai ! S'il me demande de te tuer je le ferai ! Tu peux comprendre ?! Laisse-moi partir avant que je fasse une connerie.
Hisaé : Tu es en train d'en faire une.
Yumiko : Non...Je peux t'assurer que non.
Hisaé : ...
Yumiko : Je n'arrive plus à décider par moi-même et...Je sais que je ne pourrais pas me défaire de son emprise...Je veux savoir Jiyū en sécurité et il ne le sera jamais avec moi, tu comprends ?
Hisaé : Ne souris pas en disant ça...

Hisaé commença à pleurer, comprenant qu'elle n'arriva pas à la faire changer d'avis.

Yumiko : Et vous aussi, vous serez en sécurité, Suna et Osamu pourront vivre ensemble et s'aimer sans problème...Et puis toi, tu te trouveras quelqu'un qui te mérite et qui te ferra sentir plus vivante que jamais.
Hisaé : Yumiko...
Yumiko : J'espère que ça ne te gêne pas de t'occuper de Jiyū, c'est un amour tu verras.
Hisaé : Tais toi, s'il te plait, tais toi.
Yumiko : Hisaé, arrête de pleurer.
Hisaé : Pourquoi...Pourquoi tu ne veux pas vivre ? Laisse-moi t'aider !
Yumiko : Eh...Certaines personnes ne veulent pas être sauvées...J'en fais partie.
Hisaé : ...
Yumiko : Merci d'avoir essayé...Mais c'est mieux pour tout le monde.

Elle lâcha le pistolet, laissant Yumiko le pointé contre sa tempe.

Hisaé : Est-ce que...Je peux appeler une ambulance juste après ?
Yumiko : Non...Eh, arrête de pleurer.
Hisaé : Comme si je pouvais.
Yumiko : Hisaé ?

Elle répondit avec un reniflement.

Yumiko : Grâce à toi...J'ai pu être un peu moi-même, alors merci pour tout.
Hisaé : Ne continue pas ce discours, je t'en supplie.
Yumiko : Tu es la seule personne que j'ai aimée et tu seras la seule que j'aimerais...
Hisaé : Si tu m'aimes alors ne fais pas ça !
Yumiko : Et toi comprends moi.
Hisaé : ...
Yumiko : ...Tu peux sourire ? Une dernière fois...pour moi.

Hisaé souffla un grand coup puis releva la tête vers elle, un énorme sourire au visage.

Yumiko : Veille sur Jiyū pour moi.
Hisaé : Je le ferrai.
Yumiko : Merci...
Hisaé : Yumiko.
Yumiko : Oui ?
Hisaé : Je te comprends.
Yumiko : ...

Abe lui lança un sourire et...Appuya sur la détente.

Hisaé : ...

Elle la regarda tomber au sol, la vision brouillait.
Elle s'agenouilla à côté d'elle et pleura, longtemps.

Suna : Allô ? Oui, c'est moi...Q-Quoi ?
Osamu : Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Suna : Yumiko...
Osamu : Quoi ?
Suna : Elle...Elle s'est suicidée.
Osamu : ...

Une larme coula sur la joue de Suna, Osamu lui resta figé, sous le choc.

Atsumu et Sakusa aussi l'apprirent...Et tous se partir chez Hisaé.

Suna : Tu étais avec elle, pourquoi tu ne l'as pas retenu ?!
Hisaé : J'ai essayé ! Mais elle n'a rien voulu savoir !
Suna : Pourquoi tu n'as pas appelé une ambulance ?!
Hisaé : Elle ne voulait pas !
Suna : Tu as préféré la laisser creve-
Hisaé : Elle est morte sous mes yeux il y a à peine quelques heures bordel ! Tu n'étais pas là quand elle s'est tiré une balle dans la tête Suna ! Tu n'étais pas là...Et tu ne sais rien de tout ce qu'il s'est passé...

Suna, voyant qu'Hisaé était encore plus mal que lui, se calma.

Sakusa : Hisaé, tu devrais aller te reposer...
Hisaé : Yumi' n'était pas une mauvaise personne...
Atsumu : On...On le sait Hisaé.

Hisaé ne répondit pas et partit dans son lit.

Le matin des cinq personnes fut le même, pleurer

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Le matin des cinq personnes fut le même, pleurer.
Tous se souvenaient du lycée...Suna et Sakusa s'étaient enfermé dans leur chambre tandis qu'Osamu et Atsumu préférèrent aller chez leur père pour faire leur deuil et encaisser la nouvelle.

À suivre...
C'est la première fois que je pleure en écrivant un chapitre, mais en même temps, je l'aimais tellement Yumiko !

Demons like me  // Osasuna~Sakuatsu // Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant