Le lendemain matin, Kiyoomi, Atsumu et Osamu se retrouvèrent chez Ikedio.
Ikedio : Il est venu me voir et...Il a crié, il voulait voir maman.
Sakusa : Quel enfoiré.
Ikedio : Il sait que tu es avec Atsumu et que maman est avec Suzushi...En clair, il veut les tuer.
Osamu : Pardon ?
Atsumu : Je l'attends.
Osamu : Qu'il s'approche d'un des deux pour voir.
Ikedio : Il est dangereux.
Osamu : J'ai l'air d'en avoir quelque chose à foutre ? Il veut toucher mon jumeau et mon père ? Mais il est taré ce gars !Atsumu n'était pas étonné de voir Osamu aussi énerver, lui essayer de rester calme pour Sakusa, mais il n'en pensait pas moins.
Sakusa : Osamu ne t'approche pas de lui, vraiment.
Osamu : Tant qu'il ne touche pas à ma famille.
Atsumu : Et après, c'est moi l'impulsif.
Osamu : Roh, tais toi.
Osamu finit par dire au revoir à tout le monde et rentra chez lui.
Sakusa et Atsumu firent de même après une discussion entre Ikedio et Kiyoomi.
Atsumu : Tu vas bien ?
Sakusa : ...
Atsumu : Omi ?
Sakusa : Fais attention que ton jumeau ne s'approche pas de lui.
Atsumu : Ne t'en fais pas hein, je m'en occupe de ça.
Sakusa : Atsumu.
Atsumu sentit de la peur dans la voix de son petit ami.
Atsumu : Oui ?
Sakusa : Tu peux me promettre quelque chose ?
Atsumu : Euh, à voir.
Sakusa : Je suis sérieux.
Atsumu : Dis moi.
Sakusa : Si mon père vient te voir...Ne tente rien, pars ou appelle la police.
Atsumu : Ne t'inquiète pa-
Sakusa : Je ne rigole pas, il est dangereux !
Atsumu : Je le sais mais-
Sakusa : Mais quoi ?! Il a battu ma mère et Ikedio et les a envoyés à l'hôpital !
Atsumu : Omi...
Sakusa : Je ne veux pas t'y retrouver aussi.
Le blond resta choqué de ce ton si...Doux.
Sakusa avait vraiment l'air mal, très mal.
Atsumu était une personne très importante pour lui, cet homme, c'était son homme et il refusait que son père, la personne qui lui a fait le plus de mal touche à un seul de ses cheveux.
Atsumu : Eh, écoute moi Omi.
Sakusa : Promet le.
Atsumu : ...
Sakusa : Promet moi de ne pas l'approcher.
Même si Miya avait envie de lui dire non et d'aller frapper ce type, il pourrait lui promettre n'importe quoi.
Atsumu : D'accord.
Atsumu se rapprocha.
Atsumu : Je ne m'approcherai pas de lui, je te le promets.
Sakusa : Merci.
Atsumu : Tu es mignon quand tu t'inquiètes !Sakusa : Tu ne peux pas être sérieux deux secondes ?
Atsumu : Je suis sérieux, je m'en contre fou de ton père. Le seul truc qui me perturbe, c'est comment ce mec a pu avoir un gosse canon comme toi.
Il réussit enfin à arracher un sourire à Sakusa.
Sakusa : Idiot.
Atsumu : Et je suis aussi sérieux quand je te dis que tu es mignon, tu t'es déjà vu dans un miroir ?
Sakusa : Tu dragues tellement mal.
Atsumu : Mais en attendant, tu es avec moi depuis trois ans !
Sakusa : Je me demande comment je fais.
Atsumu : Eh ! Tu es le plus mignon du coup, mais je suis le plus sexy hein !
Cette phrase sortit de nul part provoqua un fou rire au brun, ce qui vexa le blond.
Atsumu : Arrête de rire ! Je le prends mal là !!!
L'ambiance chez Osamu était tendue.
Suna repensait à hier soir, la discussion avec Osamu et aussi celle de Shunse. Il voulait faire des efforts, mais quoi, c'était ça la question.
Osamu : Putain...Non mais Atsumu, je n'ai pas le temps d'aller chez le coiffeur, je peux me faire ma couleur tout seul...Enfin, là, je n'ai pas le temps...Non, tu ne me l'as fait pas, je n'ai pas confiance en toi, je vais me débrouiller...Oui, oui, on se voit ce soir, salut !
Osamu s'affala sur le canapé, manquant d'écraser Suna qui se décala de justesse.
En même temps, il avait fermé le café à 06h00 et l'avait re ouvert à 08h00, il venait à peine de rentrer. Heureusement que ses employés étaient revenus alors il avait le droit à une pause jusqu'à 14h00.
Suna : Wow.
Osamu : Je t'ai fait mal ?
Suna : Non, tu ne m'as pas touché.
Osamu : Ah ok.
Suna : ...Tu vas te refaire ta coloration ?
Osamu : Ouais mais là, je suis claqué.
Suna eut une idée.
Suna : Je te la fais ?
Osamu : Je croyais que tu supportais pas l'odeur du produit ?
Suna : Je la supporte toujours pas hein.
Osamu : Mais-...
Osamu fit un petit sourire.
Osamu : Ouais, je veux bien. Si je peux me reposer et retrouver mes cheveux, ça me va.
Suna : Je te l'a fait maintenant ?
Osamu : Oui, s'il te plaît.
Ils allèrent dans la salle de bain.
Osamu : Tu grimaces déjà ?
Suna : Comment tu faisais pour supporter ça tout le temps ?
Osamu : L'odeur ne me gêne pas.
Suna tira la langue, signe de dégoût.
Suna : ...Miya.
Osamu : Oui ?
Suna : Je sais que tu m'en veux toujours et je comprends, mais j'ai une question.
Osamu : Euh, dis moi ?
Suna : Pourquoi tu me repousses pas quand je fais des efforts alors que moi, je l'ai fait.
Osamu : Eh bien...Première raison, je ne suis absolument pas toi et, je ne vais pas te rejeter si je n'en ai pas envie. J'aimerais bien te faire galéré, mais je ne vais pas abuser non plus. Je sais que tu es sensible aux odeurs et pourtant, tu me fais la couleur, je ne vais pas gâcher ça.
Suna : D'accord.
Osamu : C'est quoi cette petite voix ?
Suna : Rien.
Osamu : Rien ?
Suna : Je réfléchissais juste en même temps.
Osamu : À quoi ?
Suna : Pourquoi tes cheveux ne sont pas abîmé après tant de coloration.
Osamu : Je ne sais pas non plus, ils sont naturellement doux.
Ce petit bonus provoquait beaucoup de disputes entre les jumeaux, car Atsumu devait faire des soins pour garder des beaux cheveux.
Suna : Oh, c'est comme ta peau-
Suna se mordit la langue en se rendant compte de ce qu'il venait de dire.
Osamu : Ma peau ?
Le gris rigola devant la gêne de Suna.
...
Suna : C'est bon.
Osamu : Merci ! Ah, ça fait du bien de les avoir de cette couleur !
Suna : Mmh.
Osamu : Suna ?
Suna : Oui ?
Osamu : J-Osamu : ...Définitivement trop près.
Suna : Désolé.
Osamu : Pas grave, au moins je peux voir que tu avais gardé tes yeux de chat !
Suna : Je n'ai pas des yeux de chat !
Osamu : Si.
Suna : Tu ne fais que dire ça depuis le collège !
Osamu : Parce que c'est vrai.
Suna : Non !
Les deux furent nostalgiques en pensant au collège.
Osamu : On n'avait pas de problème avant.
Suna : On n'en aura plus bientôt.
Osamu : C'est une question ?
Suna : Non.C'est une promesse.
Hisaé : Tiens.
Yumiko avait passé la nuit chez Hisaé, elle n'avait pas arrêté de pleurer et avait fini par se calmer.
Hisaé lui tendit un café et s'assit à côté d'elle.
Yumiko : Merci...
Hisaé : Tu veux bien m'expliquer ?
Yumiko : Je voudrais, je te le jure mais...
Elle resserra sa prise autour de la tasse.
Yumiko : ...Si jamais il l'apprend.
Hisaé : Eh, lève la tête.
Yumiko : Je ne devrais même pas être chez toi, il va me tuer.
Hisaé : Comment ça ?
Yumiko : Hisaé.
Hisaé : Oui ?
Yumiko : J'étais une bonne actrice toute ma vie non ?
Elle lâcha un petit rire triste.
Yumiko : Alors pourquoi maintenant, je n'arrive plus à mentir ? Je crois que je suis en fin de carrière.
Hisaé : Qu'est-ce que tu racontes...
Yumiko : Tous ce que je vous ai fait...Surtout à toi...C'est impardonnable et ça m'arrangeait bien.
Hisaé : Quoi ?
Yumiko : Mais c'est plus fort que toi hein, tu dois toujours venir m'aider.
Hisaé : Non, enfin...Ouais.
Yumiko : Tu crois que tu pourras aider quelqu'un qui ne veut pas être sauvé ?
Hisaé : Yumi'-
Yumiko : Peut-être qu'à ma place, tu aurais eu le courage de te rebeller...Tu as toujours été plus courageuse que moi.
Hisaé : Eh.
Yumiko : Mais je n'y arrive pas, tu y crois ? Je n'arrive pas à abandonner la personne la plus toxique que je connaisse...Parce qu'au fond, je sais qu'il a besoin de moi.
Des larmes coulèrent sur ses joues, mais elle gardait le sourire.
Hisaé restait bloquer, incapable de dire un mot.
Yumiko : J'aimerais vraiment arrêter cette carrière, et contrôler ma vie...Mon dieu, j'ai 20 ans et je n'ai toujours pas commencé à vivre comme je le veux, c'est dingue...
Hisaé : Pourquoi ?
Yumiko : Parce que c'est lui qui a ma liberté.
Hisaé : Ta liberté ?
Yumiko : Jiyū.
Hisaé : Qui s'est ?
Yumiko : Mon petit frère.
Hisaé : ...Quoi ?
Yumiko : J'ai perdu ma liberté depuis 10 ans...Et malgré tout mes efforts, je pourrais briser autant de cœur que je voudrais, enfin qu'il voudra...Jamais je ne la retrouverai alors...
Hisaé : Yumi', la fin de ta phrase me fait peur.
Yumiko : Alors pourquoi se battre ? J'en ai marre de me forcer à rester en vie Hisaé. J'ai fait trop d'erreurs que je ne pourrais jamais réparer, j'ai emprunté trop de mauvais chemins et je n'ai jamais su qui j'étais. Je ne me sens même pas vivante et pourtant, je le suis...Enfin, il me semble. Peut-être que je retrouverai ma liberté dans un autre monde.
Hisaé : Ne dis pas...Je n'ai pas tout compris mais-
Yumiko : Hisaé...Ne me laisse pas te briser pour un rêve qui ne se réalisera jamais.
Hisaé : Je peux t'aider !
Yumiko : Non ! Je t'en prie...
Hisaé : Yumi'.
Yumiko : Arrête ! Arrête de vouloir m'aider, tu vas t'attirer des problèmes ! Et s'il te trouve, il-Hisaé : Je ne sais pas qui est ce "il" qui te terrifie tant mais...Une chose est sûre, je ne te laisserai pas tomber, tu pourras me supplier à genoux, je resterai près de toi.
Yumiko : Hi-saé...J-je...
Hisaé : Laisse tomber, on a toujours su que j'étais la plus têtue.
Yumiko : ...Merci...À suivre...
Même si c'est moi qui écris, la fin m'a brisé le cœur parce qu'Yumi' est un personnage que j'aime énormément.
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Demons like me // Osasuna~Sakuatsu // Tome 2
FanfictionTome 1 "Angels like you" Tome 3 « Gods like us » Les jumeaux ont grandi et sont maintenant dans la vie active, chacun un métier qui leur correspond. Mais que se passerait-il si des personnes oubliées s'acharnent à revenir ? ⚠ Cette fic est aussi h...