Mi amor

3. Les rues du Brook

Une semaine. La semaine est passée relativement vite. Je me suis rapprochée de Maël et Joris, qui s'avère être de très bon amis. Vous allez me dire et Daryl alors ?

Qu'il a'y se faire ******* !

Il est resté lui même si je peux dire ça. Toujours une petite remarque, un geste pour me faire réagir. Mais je lui donne aucune importance.

L'ignorance est la meilleure des réponses dit le dicton !

Ouais bon ça marche pas trop, mais ça a l'air de le faire chier autant que moi. J'ai passé le weekend dans la chambre donc aucune nouvelle des jumeaux du dessus. Et franchement ça me va !

Habiller de mon ensemble Nike constitué d'un crop top et d'un jogging blanc avec écrit"Nike" partout et de mes fidèles air force je sort pour aller au lycée.

Ma mère est déjà parti au travail et mon frère est a l'école a cette heure là. Donc j'ai pue prendre tout mon temps. Arrivé dans le hall d'entrée, j'ouvre la porte et descend les escaliers.

- Putain Daryl fait pas ça !

Intriguée, je marche vers les gémissements de plainte qui proviennent d'une petite ruelle un peu plus loin. Cacher derrière le mur, je distingue Daryl (je suppose ) en train de menacer un autre homme plaqué contre le mur.

Ce mec a un vrai problème !

- Dit moi ou ce trouve cette putain de clé USB.

- J'en sais rien j'te jure !

- J'ai pas que ça a foutre ! Réponds. T'es peut-être patient, mais c'est pas mon cas. Alors ouvre ta bouche et peut-être que je te laisserai partir en vie !

- Je, je ...

- Tu ?

En relevant son T-shirt mon camarade de classe sort ce que je distingue être un flingue et le pointe sur l'homme qu'il tient en joute. Choquée, j'étouffe un cris de peur en portant ma main à ma bouche.

Il est taré !

- Tu sais déjà où elle est connard ! Crache l'homme

Pour seule réponse, un rire gras, qui fait froid dans le dos, avant le bruit sourd d'une détonation. Mon instinct de survie me force à courir pour m'éloigner le plus possible de cette individue.

Partir ou mourir.

C'est essoufflée que j'arrive au lycée avec une dizaine de minutes de retard. Après être passée par la vie scolaire ou j'ai du donner une explication sur ma ponctualitée, un pion m'accompagne jusqu'à ma salle de classe.

Grand, barbu, style rocker, il a été désigné pour effectuer sa tâche du jour, c'est a dire, s'assurer que le prof m'accepte.

- Excusez-moi, je vous ramène une retardatère.

- Très bien, aller vous asseoir Kris.

(...)

A moitié endormi, presque toutes la classe est affalé sur les tables. Malgré l'attitude nonchalante général, monsieur Géléron continue sont cours de maths. Savoir combien font X diviser par Y est le cadet de mes soucis.

Vas-y Gégé parle tout seul !

Toc toc

Un surveillant entre dans la salle et parle quelques secondes avec le prof à son oreille. Pour le coup, ça a attiré l'attention.