Mi amor

14. Monica Ortega

PDV DARYL

Un verre à la main, une musique en fond sonore remplie le hangar abandonné situer près de frontières de la ville. L'alcool coule à flot, toute type de drogue aussi. Cette fête surprise est remplie de monde, d'amis, de frères. Une bonne ambiance s'y échappe. Verre après verre, mon esprit ce détend, s'apaise. Mon cerveau oublie les problèmes de dehors, et surtout la raison de cette fête. Matt est au ange, il rigole avec les autres. Moi, contrairement à lui, je suis au fond dans un coin isolé, à me bourré la gueule avec un putain de verre de jack.

J'allume le pet qui était dans ma poche droite et prend un bouffe de nicotine. Le problème avec l'alcool, j'y suis trop habitué, les effets sont donc moins puissant et diminue considérablement. Tout ce que je ne veux pas aujourd'hui.

Une course est organisée se soir et je pense y aller et même participer si l'envie me prend. J'ai déjà fait mes preuves sur le circuit et j'ai gagné pas mal de pognon grâce a ça. Chacun son truc. Matt c'est la boxe et moi les voitures. On y fait des rafale. La tornade Ortega comme on dit...

Un rire m'échappe en pensant à ça. Un putain de retour de flamme. Les petits orphelins du quartier ont maintenant tout ce qu'ils veulent à leurs pieds. Rien de mieux pour leur faire fermer les grands gueules. La haine et la rage nous a toujours guidé, avec le peu qu'on avait, on a toujours voulu en avoir plus. Et il n'y a pas de meilleur joueur que celui qui n'a rien à perdre. La vie me la appris, c'est une mort lente, qui est inévitable, un jour ou l'autre. Et il ne faut pas en avoir peur, ou ça vous tue plus vite que voulu. Défier la mort sans jamais en avoir peur avec de bonnes corones, voilà ce qui me fait vibrer. Mais depuis peu, autre chose ou quelqu'un d'autre me fait vibrer, sans que je le veuilles.

Una puta d'español

Et ça me fait chier de l'admettre car jamais avant je n'avais ressenti ça pour quelqu'un. Encore moins pour une fille. Et pourquoi je pense à elle là maintenant ?

Je souffle pour oublié mes penser les plus absurdes les une que les autres quand mon téléphone sonne. Je l'attrape et reste interdit fasse à l'écran. Je ne suis pas croyant mais si il existe, le bon dieu s'acharne sur moi. Son nom apparaît sur l'écran de l'IPhone qui ne cesse de sonner dans ma main.

Et puis merde !

Je décroche et mets l'appareil sur mon oreilles en attendant qu'elle prenne la parole.

- J'ai besoin de toi.

Sa voix brisée me parvient comme une grande gifle et je fronce automatiquement les sourcils.

- Je.. j'ai fait une connerie Daryl.

Je me redresse instantanément suite à sa phrase. Je le sentais pas, mais vraiment pas. Elle si fière me demandait de l'aide à plus de 22h. Mon cerveau se mis en route et je pris ma voix là plus douce possible pour m'adresser à elle.

- Bitchito ? Il ce passe quoi ?

Elle étouffa un sanglot en toussant. Elle était incapable d'aligner une phrase complète sans pleurer. L'inquiétude s'emparât de tout mon être.

- Respire Bitchito. Calme toi et explique moi je comprends rien. T'es ou ?

- Je sais pas. Il bouge plus, je sais pas quoi faire s'il te plais Daryl. Aide moi...

- Qui bouge plus ?

Je me leva d'une traite et me faufila entre les gens pour trouver le meilleur ami de mon frère. A mon oreille, Lyna pleurait toujours et me força à aller plus vite.