5. Un peu moins con

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Une tension lourde, pesant, mais pourtant chargée en électricité vole dans la pièce. Elle me paralysait, brouillait ma raison et mes sens. Encore plus quand sa bouche sa rapproche de mon oreille.

- Ma patience a des limites, me pousse pas à bout bitchito.

Voulant lui faire enlever son air arrogant et supérieur, je soutiens son regard et pointe mon index sur son torse, prête à le défié.

- J'ai pas peur de toi, Ortega, sache le.

- Tu devrais. Souffle-t'il

Il emprisonne ma main dans la sienne et m'attire plus près de lui. Collant nos corps, yeux dans les yeux, blanc dans blanc.

- J'arrive pas à te blairer. murmures-t'il

- C'est dans les deux sens, rassure toi.

- J'crois que je te déteste. renchérit-il

- Et moi tu m'insupporte.

Il secoue la tête de gauche à droite en riant. Un rire gras, bas, qui sonne plus comme une menace qu'autre chose. Un ultime avertissement.

Une mise en garde...

Il menait la barque, et sa il le savait, il l'a toujours su. Il me toisait comme toujours, et m'envoutais avec ses iris. Des iris qui cache un passé sombre et encore un present tout aussi noir.

Noir charbon

Dans un geste mécanique, il passa son pouce sur la lèvre inférieure. Machinalement, mes yeux se posairent dessus, sans pouvoir m'en détachées pendant plusieurs secondes.

Fort, très fort

- Arrêt de croire.

- J'crois rien du tout. argumente-t'il innocent.

Les yeux plissés, je le juge du regard. Mais mes neurones se sont fait la malle il y'a bien longtemps. Ma raison me disais Y et mon cœur X. J'étais mal barré.

Dans la merde complet !

Sa bouche se rapprocha de la mienne, pour venir l'effleurer. Sans pour autant la toucher réellement. Il jouait avec moi, comme il le faisait toujours. Pour lui je ne suis qu'un jeux, une énigme à résoudre.

Rien de plus.

Même en me rendant compte de ça, je n'arrivais pas à reculer. A me séparer de la tentation de ses lèvres. Elles m'appelaient, me criait de céder. Mais j'ai pas réussi, pas réussi à calmé mes hormones et a oublié la chaleur de mon bas ventre.

J'ai céder.

Je le devinait sourire, tendis qu'il agripait les cheveux d'une main, l'autre trouva une place sur ma hanche.

Il disait vrai. Même dans ses baisers, il exprimait son besoin de diriger, d'avoir le contrôle sur moi.

Sa langue se glissa dans ma bouche. Elle était douce et chaude, tout l'inverse de son propriétaire.

Nos souffle était chaotique, on abdiquait.

Il avait gagné.

Le claquement de la porte d'entrée mis fin à la bulle dans le je m'étais enfermé.

- J'suis rentrée !

La voix de ma mère me remis le idée en place. Pour une fois, j'écoutais ma raison et je reculais. Je voulais m'éloigner de lui.

Mi amor Où les histoires vivent. Découvrez maintenant