Partie 14

15 3 0
                                    

Moi : Karim * rigole * !

La petite vient en rigolant vers son mère et lui fait des bisous. Il lui sourit et me regarde.

Karim : comment ?

Moi : chut chut * je me lève * Sarah va dans ta chambre * souris *.

Elle : d'accord tonton * part *.

Karim : j'ai ton argent, t'en prend pas à ma fille.

Moi : déstresse tranquille, envoie juste mon argent.

Il court dans sa chambre et me ramène des sacs qui semblait assez lourd.

Lui : * nerveux * tiens ils sont là !

J'ouvre les sacs et vérifie qu'il a bien tout mon argent.

Moi : hmm ça va * ferme les sacs * !

Lui : t'as buté deux mecs aujourd'hui...?

Moi : j'vois que ça se repend vite * rigole *.

Lui : y'a tout le monde qui en parle, ça dit que t'as fait ça pour une toxico j'sais pas quoi.

Moi : anh ouais ?

Lui : ouais la tête de ma fille.

Moi : quand t'ira là-bas tu leurs dira que si j'entends encore des trucs du genre j'vais leurs faire pareil.

J'prends mes sacs dans la main.

Lui : merci...Sofiane * nerveux *.

Moi : calme toi wsh, qu'est-ce t'as tu stresse comme ça !?

Lui : j'sais pas, c'est la famille de la génitrice de la p'tite ! Ils veulent me la prendre.

Moi : t'es un bon daron oklm ils vont rien faire * j'le regarde * y'aura une livraison la semaine prochaine, attention * regard noir *.

Lui : merci, et ouais t'inquiète je prendrais avec moi 3 mecs.

Je sors et descends de chez lui avec mes sacs.Je balance tout dans mon coffre et démarre chez moi. Je fais le même processus que tout à l'heure. Je ferme la porte à clef et pars dans ma chambre. Je m'allonge sans fermer les yeux.

Elle a laissée son odeur sur mes draps, j'la déteste cette toxicomane de mes couilles. Elle m'a niker le cerveau, j'pense qu'a elle. Et même le fait qu'elle ait peur de moi ça m'a fait un pincement au cœur.

Je tournais, et me retournais sur le lit, il me la fallait avec moi, que je l'embrasse, que j'la serre dans mes bras, ou que j'la baise. J'la déteste, elle m'a bousillé le crâne, j'dois me ressaisir j'suis pas comme ça...

22 h 20, je me réveille éclater. Je me lève de mon lit et me dirige vers la cuisine pour prendre une bière. J'la bois d'un coup et enchaîne les bouteilles.

J'ai buter deux mecs aujourd'hui...ils me hanteront comme les autres, c'est pas grave je m'y fait. Quand je dis « hanterons » je parle de ma conscience qui restera marquer. Ça me fait ni chaud ni froid de retirer des vies mais ça restera gravé.

J'étais complètement Peter, j'enchaînais les grosses bouteilles de vodkas. Fallait que je console mes manques, mes bêtises, ma vie.

Moi : EH OHHHH TES OU ?

Personne répond.

Moi : YEUX BLEUS LA T'ES OUUUU ?

Personne répond.

Moi : FIRDAWS LAA, répond moi s'il te plaît * je tombe au sol *.

Personne ne répond encore une fois.

Moi : aie, nike ta mère le sol de mes couilles * des coups de pieds *.

Je me relève avec difficulté en essayant de m'agripper au marbre du plan de travail de la cuisine.

Moi : Firdaws, qu'est-ce que t'as tu me réponds pas ? J'ai besoin de toi la, maintenant...j'ai BESOIN DE VOIR TES YEUX ESPÈCE DE PUTAIN !

J'étais pas dans mon état normal, comme d'habitude j'étais bourré.
Je m'allonge sur le canapé et m'endors sec.

3 jours après, Hlel Akram.

J'avais revue personne depuis ce jour là, j'étais resté chez moi, reclus de tout le monde. Fallait que je reste dans ma bulle avec mes vieux démons. J'avais pas envie de sortir mais c'était le JOUR de mon meilleur pote, je pouvais pas rater ça, même si ça dégoûte. J'étais parti hier chercher un costard en vite fait. J'ai taillé mon bouc et ma moustache se matin. Ça va ça va j'suis beau mdrr.

J'suis dans la voiture entrain d'attendre Yanis qui vient avec nous. Yanis et Akram n'arrêtais pas de m'appeler mais j'avais pas envie de répondre et ils le savent que j'suis comme ça mais bon.

Yanis : * sec * ouvre stp.

J'ouvre la voiture et le regarde mal.

Yanis : tu sais c'est où * sec * ?

Moi : ouais * je conduis direction chez la meuf*.

Personne parlait pendant le trajet, j'vais lui en mettre une à celui la, il me regarde mal.

Moi : Hmm * serre le volant* et Firdaws ?

Yanis : bref * regarde la vitre *.

C'était la première fois qu'il me parlait comme ça et réagissait comme ça. Du haut de ses 15 ans il se prend pour heja ?

Moi : écoute moi bien toi * stop la voiture * j'vais tenculer ! J'suis ton pote moi ?

Yanis : tu t'énerves pour rien Sofiane wsh kesta.

Moi : JE M'ÉNERVE POUR RIEN ?

J'étais sous tension déjà et il me rajoute.

Yanis : bah ouais, si je veux pas répondre pour Firdaws c'est mon problème à moi.

Moi : * démarre la voiture énervé * eh azy t'façon j'ai pas besoin de cette pute la.

Yanis : c'est pas une pute arrête.

Moi : c'est une pute toxicomane, j'la déteste !

Yanis : tu l'as déteste ? Donc t'as encore buter deux mecs pour rien ?

Moi : FERME LA YANIS.

Yanis : conduis conduis c'est mieux.

J'avais envie de mourrir...tout ce que je disais je le pensais pas. Il veut pas me donner de ses nouvelles...putain.

On arrive à l'endroit du hlel, y'avait Akram et quelques mecs de la cité. On descend de la voiture sans s'adresser la parole avec Yanis. Tout le monde me regardait, je sais qu'ils le savent tous...ce que j'ai fait.

Akram : Salam * sec * Sofiane.

Moi : ouais bien * tchec les autres *.

Akram : * souris de ouf * WSH YANISSS LE BG.

Yanis : * rigole * tu stresses ou quoi ?

Akram : NANN wsh tranquille * me regarde*.

Ils parlaient entre eux, moi j'étais à l'écart, ça me faisait mal qu'ils me fassent ça. Ils m'ignorent wsh ? Toute cette merde passe, j'me casse.

Akram : bon j'pense qu'on va monter !

Les autres : OUAISSS OUAISSSSS.

Bref on monte, la famille d'la meuf nous ouvre. On les salue tranquille. Ça sentait la bonne ambiance, les rires, la famille, la joie. Tout ce que je déteste.

GomorraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant