Bonjour,
Je reviens avec le chapitre 3, j'espère qu'il va vous plaire.
Je voulais une nouvelle fois vous remercier pour vos retour.
Bonne Lecture
TW : Automutilation
Elle souffla avant de recommencer à pleurer, elle ne savait plus quoi faire, où couper, elle était perdue, et sa situation n'allait pas s'arranger. En effet, inquiète de ne pas voir son amie sortir de la salle de bain depuis le temps qu'elle s'y était enfermée, Emma frappait désormais à la porte, demandant à Hélène de lui répondre. Tout cela dura plusieurs minutes, pendant lesquelles, Hélène ne bougea pas, elle ne voulait pas être vue comme cela. Puis finalement, elle se releva péniblement, se changea, et alla déverrouiller la porte, sans l'ouvrir, préférant retourner se prostrer dans un coin de sa salle de bain. Au moins son amie n'allait pas défoncer la porte.
"Hélène" appela une nouvelle fois Emma "Ca va ?" demanda-t-elle
"Je..." commença Hélène avant que sa voix ne soit de nouveau étouffée par de longs sanglots.
Inquiète, Emma essaya une nouvelle fois d'ouvrir la porte, la poussant doucement, avant de retrouver son amie, en boule sur le sol. Elle observa rapidement la pièce, essayant de comprendre, avant de voir des taches de sang sur le sol, mais aussi une lame de rasoir, que son amie n'avait pas réussi à cacher. Emma, comprit ce qui s'était déroulé et s'approcha d'Hélène, voulant essayer de lui parler.
"Hélène, ma belle, parles moi" demanda Emma, s'agenouillant devant son amie, posant une première main sur un des genoux de la blonde.
"Je... J'y arrive pas, j'y arrive plus" commença Hélène sans trop regarder la jeune femme devant elle. "Je suis nulle" continua la flic "Nulle comme flic, nulle comme mère, nulle comme amie, et surtout nulle comme femme" cette fois elle fuyait clairement le regard d'Emma, ne voulant pas voir la déception se dessiner dans les yeux de son amie.
"Mais non ! C'est faux !" affirma Emma "Pourquoi tu dis ça ?" Ce n'était pas vraiment une question, elle savait Hélène plus vulnérable que jamais, pourtant elle ne pouvait pas supporter l'idée de voir son amie se dévaloriser ainsi.
"Si c'est vrai !" affirma Hélène "Regardes moi ! J'ai pas vu une meurtrière sociopathe alors qu'elle était sous mes yeux depuis des mois. Elle était sous mes yeux et j'ai rien vu. C'était mon job de trouver le ou la responsable, et une fois qu'on a eu son complice j'ai cru que tout était bon et que c'était enfin fini... Qu'il allait pouvoir passer à autre chose, faire son deuil, mais non, le putain de cerveau était avec lui tout les soirs, tout le temps, et moi j'ai rien vu... Rien du tout..." commença Hélène pour argumenter qu'elle était une mauvaise flic
"Ensuite, mes enfants ne me parlent presque plus, je les voit jamais, ils m'en ont voulu, je ne suis jamais là pour eux, jamais... C'est comme si je les abandonnaient... Ils passent la plupart de leur temps avec leur père, alors que c'est à cause de lui que notre mariage a sombré, mais c'est moi le mauvais parent, la mauvaise mère" Emma ouvrit la bouche pour parler, mais Hélène l'en empêcha, elle avait visiblement pas fini.
"Jérôme à cramé dans sa voiture à cause de moi, c'est moi qui aurait dû y être, dans cette putain de voiture, il est entre la vie et la mort parce qu'il m'a cru, et que je l'ai pas plus cherché que cela pendant ce putain de maudis mariage... Pourtant au fond de moi je savais que quelque chose n'allait pas, mais je suis restée là, à regarder l'homme que j'aime en épouser une autre, avec le mince espoir qu'il dise "non", qu'il finisse par me choisir, au lieu de penser à mon ami, qui avait vraiment besoin de moi, dont j'ai loupé l'appel et qui à frôler la mort par affection pour moi. Non vraiment je ne mérite pas son amitié..." elle baissa la tête, refusant encore plus d'affronter le regard d'Emma
VOUS LISEZ
Mon Essentiel
FanfictionBalthazar est dans le coma, Delgado aussi, et malgré la présence des jeunes légistes, Hélène se sent plus seule que jamais et dois faire face à ce qu'elle redoute. Elle pourrait bien trouver de l'aide auprès de quelqu'un d'inattendu, qu'elle n'a pas...