Retrouvailles Imprévues

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Bonjour à tous,

On se retrouve aujourd'hui avec le premier chapitre d'une nouvelle Fanfiction, j'espère que ça va vous plaire.

Vous allez retrouver un personnage que j'ai spécialement créé pour cette fanfiction, j'espère que vous allez l'aimer autant que moi parce que je me suis éclatée avec elle

Je remercie tout particulièrement mon amie Morgane pour son aide, ses conseils, la couverture, et tout en fait. Merci beaucoup de m'avoir aidé et supporté avec cette fanfiction. Je vous invite à aller lire ses histoires sur Balthazar : Je peux t'aide, La Clytie Moderne, Déclaration Accidentelle et Thérapie Luxurieuse parce que cette fille est très douée.

Sur ce, je vous laisse avec le premier chapitre. Bonne Lecture


Elle ne savait pas comment ils en étaient arrivés là, à elle faisant les cent pas dans la salle d'attente de l'hôpital, sous les yeux d'Eddy et Fatim, qui, impuissants, la regardaient, tout aussi angoissés qu'elle. Plutôt dans la journée, Maya Deval, devenue Balthazar entre-temps, avait planté sa pique à chignon dans la carotide de celui devenu son mari, sous les yeux d'Hélène qui avait tenté de le garder en vie alors que la criminelle était emmenée loin. Elle n'allait pas le garder longtemps le nom de Balthazar, et surtout, la flic allait faire en sorte qu'elle ne revoit plus jamais la lumière du jour, ou alors ça serait derrière les murs d'une prison.

"Hélène, vous voulez bien arrêter de faire des aller-retour comme ça, c'est plus stressant que autre chose" râla Eddy

"Eddy, arrête" le réprimanda gentiment Fatim, la blonde ayant choisi de l'ignorer et de continuer à user ses chaussures sur le lino de l'hôpital "On n'a pas tous la même façon de gérer les choses" lui expliqua la métisse...

Effectivement, si Hélène faisait sans cesse des pas dans un sens puis dans l'autre depuis son arrivé à l'hôpital, avec l'ambulance qui avait transporté Raphaël, Eddy lui était sur une chaise, jouant nerveusement avec sa chemise, tout en se rongeant les ongles de temps à autres, et Fatim, était peut être la plus calme, en tout cas, à l'extérieur, parce que intérieurement, elle était morte de trouille, et une tempête faisait rage. Pourtant, la jolie métisse essayait de ne pas vaciller, et d'être la plus forte, car les deux personnes qui l'accompagnaient pouvaient s'écrouler à n'importe quel moment, et même si elle n'était pas forcément douée pour cela, elle essayerai, parce que, à ce moment là, c'était elle qui se montrait la plus forte des trois.

Hélène en proie à quelques tremblements avait fini par arrêter de marcher, essayant vainement de se calmer. Mais c'était impossible, et Fatim avait beau essayer, rien à faire, la belle blonde était dans un autre monde. Dos au couloir qui menait vers la sortie du bâtiment, elle ne vit pas une jeune femme arriver derrière elle.

"Capitaine ?" appela la voix, et Hélène se retourna doucement, prête à incendier la personne qui osait venir la déranger, alors qu'elle avait ordonné de ne pas l'être.

"Emma ?" demanda-t-elle surprise ayant immédiatement reconnue la jeune femme en face d'elle, avant de se jeter dans ses bras, la serrant fort.

"Hélène" sourit-elle, passant les bras autour du corps tremblant de la flic

En effet, en voyant la brunette, Hélène avait fini par craquer, tout ce qu'elle retenait était en train de sortir, et la vision de son amie, qu'elle n'avait pas vu depuis un moment, avait poussé les larmes à sortir. Emma essayait tant bien que mal de réconforter son amie, passant une main douce dans son dos, lui murmurant des mots doux, elle n'avait pour le moment aucune idée de ce qui avait pu mettre la si forte Hélène Bach dans un tel état. Au bout de longues minutes, elles détachaient l'étreinte avant de se sourire.

Mon EssentielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant