Gamineries

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Bonjour

Me revoici avec un nouveau chapitre, dans lequel Balthazar retrouve quelques peu de vieilles habitudes

Bonne lecture


Hélène avait fini par s'asseoir sur le fauteuil au plus grand désespoir de Balthazar qui aurait bien aimé qu'elle le fasse sur son lit, comme ça il aurait pu la tirer pour qu'elle soit allongée avec lui dans ses bras, et qu'il la serre pour ne plus la lâcher.

"Je suis content de l'avoir rencontré. Je vais pouvoir lui demander plein de choses sur toi" sourit Balthazar

"Attention Raphaël à ce que tu lui demande" commença Hélène "De toute façon je lui fais confiance elle ne balancera pas mes petits secrets" elle se mit à rire doucement

"Qui te dis que je vais lui demander tes petits secrets ?" répondit le légiste "Tu me caches des choses Hélène ?" demanda-t-il surpris

"Non, c'est juste qu'il y a des choses dont j'ai pas forcément envie de parler" expliqua-t-elle. Elle ne voulait pas parler de tout ça avec lui, pas pour le moment en tout cas, mais peut-être qu'un jour, elle le ferait, après tout il avait vécu bien pire qu'elle.

"Tu veux pas venir te blottir contre moi ?" demanda Raphaël en tirant doucement sur la main d'Hélène pour qu'elle se rapproche "J'ai envie de te serrer dans mes bras" il sourit

"Raph... Le lit est trop petit et je veux pas te faire de mal" elle sourit "Et puis après je vais plus avoir envie de partir quand les infirmières viendront me chasser parce que les heures de visite sont terminées."

"C'est pas juste" il fit la moue comme un enfant "En plus tu vas pas me faire de mal et puis on peut se serrer" argumenta le brun "Allez Hélène s'il te plait" il essaya de lui faire les yeux doux "Mon amour, s'il te plait" il lui fit les yeux de chaton tout triste

"Eh c'est mon truc les yeux de chaton, t'as pas le droit de l'utiliser contre moi" pourtant il continua "Putain t'es chiant hein" râla Hélène pour la forme et Balthazar sût qu'il était entrain de gagner la partie. "Ok t'as gagné, je viens m'allonger à côté de toi"

Balthazar sourit comme un enfant alors qu'Hélène se levait, enlevait ses chaussures et sa veste pour pouvoir s'installer plus confortablement. Elle fit signe à Raphaël de se pousser pour qu'elle puisse prendre place, ce qu'il fit sans demander son reste. Et une fois qu'elle fut allongée, il passa immédiatement ses bras autour de sa taille pour la coller un peu plus contre lui.

"Tu vois qu'on a assez de place" plaisanta t'il doucement "Et puis on est bien mieux comme ça"

"Tu viendras pas râler quand les infirmières me délogeront hein ?" demanda Hélène en souriant

"Je peux rien te promettre. Si c'était moi qui décidais je te garderais avec moi toute la vie... Nuit, toute la nuit"

Il venait de faire un gros lapsus là, très révélateur de ce qu'il voyait pour leur avenir certes, mais là, il avait peur que ça soit un peu trop tôt, qu'elle prenne peur, qu'elle n'ai finalement pas les mêmes envies que lui. Certes, il s'était vite repris, mais il n'avait aucun doute, Hélène l'avait entendu.

"Tu veux de moi toute ta vie ?" demanda-t-elle en relevant doucement la tête pour le regarder

"Oui bien sûr" répondit très honnêtement Balthazar, maintenant qu'il avait dit ça, il ne pouvait plus faire machine arrière et puis de toute façon, il n'en avait pas envie. "Pourquoi tu veux pas toi ?"

"Bien sûr que je veux, c'est même pas une question à se poser" répondit directement Hélène "C'est juste que je m'attendais pas à ça aussi tôt... Ça fait tellement longtemps que je rêve de tout ça, d'être là dans tes bras, que ça me semble encore un peu irréel, comme si, j'étais encore dans un rêve, et j'ai pas vraiment envie de me réveiller..."

Mon EssentielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant