Mon Essentiel

Discussion Sérieuse

Bonjour,

On se retrouve avec un nouveau chapitre. Après celui là, il en reste 10.

Sur ce, je vous laisse avec notre duo Médecin Légiste/Capitaine de Police favoris.

Bonne Lecture

Le lendemain, Balthazar envoyait des messages à Hélène en lui disant qu'elle lui manquait et qu'il avait hâte de la voir, le soir même. Cela la faisait sourire, même si elle ne prenait pas vraiment le temps de répondre, très occupée par son enquête. Emma et Jérôme avaient bien remarqué le sourire qu'elle abordait et il savait que le légiste en était la cause. Elle était sur son nuage et cela faisait du bien de la voir rayonner ainsi après tout ce temps où elle avait été grise et triste.

De son côté Balthazar réfléchissait encore, de toute façon, entre ses soins et les visites des infirmières plus sa première séance de rééducation il n'avait que ça à faire. Il y avait un sujet qu'il n'avait pas osé aborder avec Hélène de peur de la voir se fermer comme une huître à la simple évocation du nom de sa femme, parce que oui, Maya était sa femme... Mais il avait besoin de savoir où tout cela en était et de faire le point et Hélène était possiblement la seule personne avec qui il pouvait en parler... Certes elle méprisait, voir même détestait Maya, mais il ne savait pas à qui d'autre il pouvait demander, à qui il pouvait poser ses questions à part elle. Il allait le faire, cela crèverait l'abcès et peut être que de son côté, la belle blonde n'avait pas voulu en parler de peur que ça soit trop frais ou encore trop douloureux. Elle attendait certainement que ça soit lui qui le fasse, lui qui demande.

Le soir venu, Hélène était très joyeuse, elle salua ses collègues avant de prendre un taxi en direction de l'hôpital, tout semblait bien plus léger pour elle depuis le réveil du beau légiste, comme si, on avait enlevé de ses épaules un énorme poids qui pesait bien trop lourd. Il y avait aussi le fait que Eddy se soit excusé pour ses mots, pour ce qu'il avait pu lui dire, pour l'avoir fait culpabiliser un peu plus. Le jeune légiste avait dépassé la limite et il avait eu besoin d'un recadrage, et depuis il s'était vraiment senti con devant Hélène, se confondant en excuses presque à chaque fois qu'il croisait son regard. Elle avait bien sûr, pour son plus grand soulagement accepté ses excuses en lui disant qu'il avait eu besoin de trouver un coupable mais que si cela devait de nouveau arriver, ce qu'elle n'espérait vraiment pas, elle apprécierait de ne pas être prise pour un punching ball.

Quand elle arriva à l'hôpital, elle se dirigea sans réfléchir vers la chambre de Balthazar, à force, elle en connaissait le chemin par cœur. En arrivant, la première chose qu'elle fit, c'était l'embrasser tendrement. Le baiser dura un peu plus longtemps que d'habitude, Balthazar ne la lâchant que quand l'air vint à leur manquer.

"Bonsoir" sourit Hélène "Comment tu vas ? Comment s'est passé ta journée ?" demanda-t-elle curieuse tout en prenant place dans le siège près du lit.

"Bonsoir" il sourit en retour "Ca va, je suis toujours en un seul morceau, comme tu peux le constater" plaisanta le légiste "Quant à ma journée, elle a été longue et ennuyeuse à mourir. Je me fait vraiment chier dans cet hôpital, vivement que j'en sorte. Je pourrais passer plus de temps avec toi, manger une meilleure nourriture... Parce que franchement la nourriture ici elle est dégueulasse"

"C'est sûr que ça doit te changer de tes bons petits plats. J'attends toujours de goûter ta cuisine d'ailleurs" elle sourit, c'est vrai qu'elle aurait dû y goûter, mais finalement ça c'était pas fait et elle en gardait un souvenir un peu amer qu'elle souhaitait rapidement effacer

"Disons qu'il y a eu un contretemps. Mais je compte bien te la faire goûter, tu vas voir, tu ne pourras plus t'en passer" se vanta-t-il. Le contre temps étant désormais derrière les barreaux, plus rien ne pouvait s'opposer, en théorie, à leur histoire.