L'Hôpital

204 16 15
                                    


Bonjour

On se retrouve avec un nouveau chapitre, qui j'espère va vous plaire.

Bonne Lecture


Hélène avait l'impression que la route pour rejoindre l'hôpital durait une éternité, elle n'avait pas vu Balthazar depuis la veille et même si il était toujours dans le coma, le simple fait de pouvoir le voir la rendait à la fois extrêmement heureuse et extrêmement nerveuse. Elle avait peur de ne pas savoir quoi dire, de se sentir impuissante face à la situation. Elle l'était, car à part attendre qu'il se réveille elle ne pouvait rien faire... Peut-être lui parler un peu, lui raconter tout et rien, il y avait une possibilité qu'il l'entende après tout et cela allait peut-être le faire revenir plus rapidement, si il savait qu'elle était là, peut être qu'il allait s'accrocher un peu plus et ne pas sombrer... Elle avait peur de ça, qu'il se laisse sombrer et qu'il l'abandonne, encore une fois...

Une fois arrivée à l'hôpital, Hélène souffla, regardant droit devant elle, essayant de ne pas laisser ses démons prendre le dessus, elle avait peur, elle ne savait pas quand quel état elle allait le retrouver, elle n'avait pas eu de nouvelle depuis la veille, et c'était peut être ça qui l'angoissait le plus. Doucement elle pu sentir Emma poser une main sur la sienne, se voulant rassurante avant d'inciter son amie à descendre.

"Je t'accompagne jusqu'à sa porte et je te laisse seule avec lui" sourit la brune "Tu en a besoin"

"Merci Emma, pour tout ce que tu fais pour moi depuis hier..." Hélène sourit "Sans toi je me serais complètement effondrée"

"C'est normal, tu es mon amie. Et puis je te le dois bien. Après tout ce que tu as fais pour moi"

Emma lia son bras avec celui d'Hélène, pour l'accompagner et la soutenir. Cette fois, le chemin jusqu'à la chambre 634 sembla beaucoup plus long à Hélène que la veille, finalement, c'était la hâte de le revoir qui prenait le dessus sur ses peurs. Une fois devant la chambre, elle inspira profondément avant de pousser la porte sous les encouragements de son amie.

Ses yeux tombèrent directement sur le légiste, qui, comme la veille était relié à beaucoup de machines, dont celle qui indiquait qu'il était bel et bien vivant au rythme de bruit réguliers. Elle tira le fauteuil présent dans la pièce pour l'approcher le plus possible du lit, avant de s'y installer et de prendre la main de Balthazar, pour la serrer fort dans la sienne, espérant qu'il puisse sentir sa présence.

Si la veille, elle ne lui avait rien dit, trop perdue émotionnellement parlant, et puis les cinq minutes qu'on lui avait accordé étaient bien trop courtes pour tout ce qu'elle pourrait lui dire. Cette fois, elle avait tant de choses à lui dire, mais elle ne savait pas vraiment par où commencer, tant pis, ça allait bien venir tout seul.

"Balthazar" commença-t-elle "Raphaël" finit par se corriger la blonde "Je pense qu'il est grand temps que je t'appelle comme cela, surtout après ce que je t'ai dit hein ?" elle essayait de plaisanter, mais dans le fond, c'était pour masquer son trouble et sa peur "Tu dois te battre hein, tu peux pas me lâcher, pas maintenant, j'ai encore besoin de toi" argumenta la blonde, à son légiste profondément endormi "Qui va pouvoir m'agacer, me faire rouler les yeux, me faire sortir de mes gonds, me faire des explications à rallonges pour tout et pour rien hein ?" demanda-t-elle "Qui à part toi ? Personne. Et surtout qui pour me faire sourire, rire quand ça ne va pas ou même quand ça va ? Je ne veux personne d'autre que toi" elle porta la main du brun à ses lèvres et y déposa un baiser délicat. "Oh et puis tu sais quoi ? Je dois prendre des jours de congés, moi qui en prend jamais... Mais bon, c'est pour mon bien hein. Et puis si t'étais là tu serais en train de me forcer à les prendre, alors je suis raisonnable." elle sourit avant de remettre en place délicatement une mèche de cheveux "Oh et aussi, je sais que je t'ai jamais parler d'elle, mais mon amie, Emma, avec qui j'ai travaillé à Valence, et bien elle vient d'être muté à Paris, et honnêtement, actuellement je sais pas ce que je ferais sans elle." Hélène laissa un petit silence prendre place "Je te la présenterai quand tu te réveilleras, tu vas l'adorer, j'en suis sûr"

Mon EssentielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant