L'Union

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Bonjour,

Voici le nouveau chapitre tout en tendresse après les confessions d'Hélène.

Bonne Lecture 


Le lendemain matin, Raphaël se réveilla en premier, Hélène toujours blottis dans ses bras, il en profita pour l'observer, admirer sa beauté. Cette femme avait une force incroyable qu'il n'avait jamais vraiment mesuré jusqu'à la veille au soir, quand elle lui avait parler de ses problèmes, du fait qu'elle avait pu se faire du mal, et qu'elle avait des petites voix dans sa tête qui lui disaient des choses méchantes. Il allait faire en sorte d'effacer chacune de ses petites voix qui lui voulaient du mal pour les remplacer par la sienne qui lui dit de belles choses, combien elle est forte, courageuse, belle aimée, et tout un tas d'autres, tout ce qu'il pensait d'elle.

Au bout de quelques minutes elle se mit à bouger dans ses bras, signe qu'elle se réveillait. Il la regardait toujours, attendant de croiser son regard et de la voir sourire. Quand elle ouvrit les yeux, il lui sourit avant de se pencher vers sa bouche pour l'embrasser doucement.

"Bonjour vous" sourit le légiste en remettant en place une mèche de cheveux qui était tombée devant les yeux d'Hélène "Bien dormi ?"

"Bonjour toi" sourit Hélène en retour "J'ai passé une merveilleuse nuit, la meilleure depuis longtemps. Et toi ?"

"J'ai très bien dormi, tout ça, grâce à toi, parce que tu étais dans mes bras. Ça m'a apaisé"

"Tu m'en vois ravie alors" elle sourit encore plus, elle n'avait pas vraiment envie de quitter ses bras, ce qui n'était pas pour déplaire à Balthazar

Ils profitaient simplement du moment présent, de leurs deux corps, toujours à moitié nus enlacés, pour eux, tout était parfait, ce moment était parfait. Aucun des deux ne voulait revenir sur les confessions qu'Hélène avait fait la veille, ce qui de son côté, la soulageait grandement, car elle n'avait pas envie d'en reparler, maintenant il savait, et même si elle avait appréhendé de lui dire, elle le vivait comme un soulagement, de ne pas devoir lui cacher ça... Et Balthazar ne voulait pas en reparler, il se doutait, et surtout il avait bien compris combien cela avait été difficile pour Hélène de lui dire, et il ne voulait pas lancer le sujet, si elle voulait en parler avec lui, il l'écouterait, la réconforterait, tout ça en étant là pour elle, sans le moindre jugement, il l'aimait tellement et il donnerait tout pour elle.

"On devrait peut être se lever" commença Hélène au bout de quelques minutes, même si elle était bien dans ses bras, elle avait une journée de travail qui l'attendait

"Non, reste encore un peu" bougonna Raphaël, resserrant sa prise sur elle, pour ne pas qu'elle quitte le lit.

"Raph, soit raisonnable s'il te plaît" elle essaya de sortir de ses bras "Il faut que j'aille travailler"

"Non t'es malade" commença-t-il "Tu restes ici, je veille sur toi et on passe la journée à se câliner, à profiter de la présence de l'autre" argumenta le légiste

"Fais pas l'enfant s'il te plaît." Hélène essaya une nouvelle fois de se dégager de ses bras mais il la tenait fermement. "Ta proposition est très tentante mais pas raisonnable" continua la blonde alors qu'il commençait à déposer des baisers dans son cou, descendant de plus en plus bas. "Raph" son dos se cambra doucement alors qu'il prenait un de ses tétons en bouche

"Laisses toi aller" murmura-t-il entre deux baisers alors qu'il continuait d'explorer son corps.

Hélène finit par fermer les yeux sous les baisers de son amant, il était vraiment doué pour la distraire et, même si ce n'était vraiment pas raisonnable, elle allait rester encore un peu au lit et profiter de ce moment.

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