Déclaration

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Bonjour,

Nos amoureux se sont enfin retrouvé, il était temps. J'espère que ce nouveau chapitre va vous plaire

Bonne Lecture

Il sourit, cette femme était incroyable, géniale, beaucoup trop bien pour ce monde de fou, et parmi tout le monde c'était lui qu'elle avait choisi, c'était lui qu'elle aimait. Cela semblait complètement fou qu'une femme comme elle veuille de quelqu'un comme lui pour partager sa vie. Elle n'avait pas choisi de tomber amoureuse de lui, tout comme il n'avait pas choisi qu'elle bouleverse complètement la sienne, et il était temps qu'il lui dise, il ne voulait plus jamais perdre de temps.

"Je t'aime" sortit soudainement Raphaël "Si tu savais à quel point je t'aime, mon amour" il la fixait avec tendresse attendant sa réaction

"Tu..." commença Hélène les larmes aux yeux "Je t'aime tellement, mon amour" se reprit-t-elle doucement répondant à sa déclaration

Il avait envie de l'embrasser, mais là dans un hôpital c'était vraiment pas romantique, pourtant il fixait continuellement ses lèvres, il avait tant envie de les goûter, de les unir avec les siennes, d'en profiter pleinement sans être interrompus cette fois, parce que si c'était le cas c'était à croire qu'une force qu'ils ne maîtrisaient pas ne voulait vraiment pas qu'ils s'embrassent. Il tira doucement sur sa main pour qu'elle s'approche de lui ce qu'elle fit, elle avait compris ce qu'il voulait faire et elle n'était vraiment pas contre.

"Attends" murmura-t-elle alors que leurs lèvres étaient séparées par tout juste deux centimètres "On est sûr que personne ne va nous interrompre ?" demanda-t-elle avant de rire doucement

"Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir" répondit Balthazar avant de passer une main derrière la tête d'Hélène et de l'attirer contre lui comblant les derniers centimètres.

Leurs lèvres se touchèrent délicatement avant de bouger doucement, ils s'embrassaient enfin, et ils pouvaient pleinement en profiter. C'était tendre, doux, délicat, comme une caresse, comme on imagine un premier baiser. Pourtant ils l'avaient attendu longuement ce baiser, mais c'est la douceur qui primait et non la passion. Ils voulaient vraiment prendre le temps de se découvrir et de découvrir ce que l'autre aimait.

"Wow" murmura Balthazar après le baiser "C'est ça l'effet que ça fait de t'embrasser après tant d'attente"

"Wow, comme tu dis" sourit Hélène "C'était magique. Cette attente valait le coup" elle se mit à rire "Mais je veux plus jamais attendre aussi longtemps pour un baiser"

"Compte sur moi, j'ai pas envie d'attendre pour qu'on s'embrasse de nouveau" il sourit avant de poser brièvement ses lèvres sur celles d'Hélène, c'était tellement agréable. "Tu vois, aucune catastrophe à l'horizon, personne est venu nous empêcher de nous embrasser"

Hélène se mit à rire, elle était heureuse, terriblement heureuse, cela faisait longtemps que cette sensation de bonheur complet ne l'avait pas habité et la raison était l'homme dans le lit, juste en face d'elle. Pourtant malgré leur belle déclaration elle avait encore des choses à lui demander, mais c'est Balthazar qui posa en premier sa question.

"Au fait, comment va Delgado ?" demanda-t-il souriant. "J'ai su ce qui c'était passé avant... Bref tu sais..."

"Bien, il est sorti de l'hôpital et devrait reprendre..." elle commença à réfléchir "Merde, aujourd'hui... J'ai complètement oublié..."

"Ah bah bravo" il rigola "Très sympas" plaisanta le légiste

"Oh ça va" elle le frappa gentiment dans le torse "A ma décharge tu es très distrayant et j'ai pas vraiment réfléchis quand j'ai reçu le coup de fil de l'hôpital pour me dire que tu étais réveillé" elle sourit "D'ailleurs Eddy et Fatim sont au courant que tu es réveillé ?"

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