Viral attack - Attaque virale

Chapitre 2

Now that you are dead and gone
And I'm left to carry on
I could never smile cause you
Won't stay alive for me. *

(The end of the line, The Offspring, 1998)

* A présent que tu es morte et enterrée
Et que tu me laisses là, tout seul,
Je ne pourrais plus jamais sourire car tu,
N'es pas restée en vie pour moi.

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- NOOOOOOONNN!!! Hurla Jeff en se réveillant en sursaut, perturbant du même coup le sommeil de tout le dortoir.
- Putain, Toddler! Il est quatre heures du mat! Beugla un garçon à sa droite.
- C'est clair, tu fais chier, mec. Toutes les nuits c'est la même chose! Continua un autre de ses voisins.
En temps normal Jeff aurait répliqué, soit avec les mots, soit avec les poings. Sauf que la situation actuelle lui ordonnait de ne pas faire de vagues. En effet, sous les draps c'était à nouveau produit une inondation. Son pyjama était trempé et ses fesses baignaient dans un marécage à l'odeur bien significative. Pour la troisième nuit consécutive, il venait de pisser au lit. Malgré tout il se rallongea comme si de rien n'était, faisant de son mieux pour refouler les sanglots qui risquaient de le faire passer encore plus pour un bébé. Stagnant dans son urine, il savait qu'il ne parviendrait plus à retrouver le sommeil, la sensation était bien trop inconfortable et humiliante. Mais le bon coté des choses c'est que rester éveiller lui permettrait de ne plus replonger dans ce même cauchemar qu'il faisait encore et toujours. Un homme débarquait en plein cours et lui plaquait son revolver sur la tempe sans que ni le prof, ni ses copains n'y prêtent la moindre attention. Et juste avant d'appuyer sur la détente, il lui chuchotait: «Si tu veux savoir pourquoi, demande à ta mère quand tu la verras.» La détonation retentissait aussitôt et Jeff se réveillait à chaque fois dans une mare de pisse.

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Molly Dreadstone fit son entrée dans la chambre du plongeur comateux en chantant le dernier titre à la mode tandis qu'elle poussait devant elle son chariot d'aide soignante. Elle se moquait bien du bruit qu'elle pouvait faire et de savoir si elle chantait juste, aucun de ses patients ne s'en était jamais plaint.
- Bonjour monsieur Wheeler, je viens faire votre toilette.
Bien entendu, l'intéressé ne lui offrit aucun réponse. Elle commença donc par lui passer un gant humide sur le visage, avant de s'attaquer à changer sa couche. En temps normal les comateux étaient systématiquement branchés à une sonde urinaire et à une poche rectale, sauf que Kevin Wheeler souffrait aussi d'une allergie au latex. L'aide soignante s'attaqua donc au change complet comme elle le faisait habituellement dans les services de gériatrie, et tandis que son gant s'attardait sur la zone intime du plongeur, elle fut surprise de déclencher chez lui une soudaine érection.
- Et bien, monsieur Wheeler...quel petit coquin... Quoi que, petit n'est pas vraiment l'adjectif adéquat.
En effet, la nature avait visiblement doté le jeune homme d'un membre plutôt impressionnant. Molly l'observa pendant cinq longues secondes et se mordit la lèvre inférieure. L'organe de son mari atteignait péniblement les dix centimètres, et encore il fallait arrondir à l'entier supérieur. Mais celle là était vraiment énorme. Et de toutes façons, personne n'en saurait jamais rien. L'aide soignante verrouilla alors la porte derrière elle, referma les rideaux et descendit son pantalon ainsi que sa culotte pour se tenir accroupie au dessus de son patient. Étant donné qu'elle ne savait pas combien de temps allait tenir la rigidité, elle délaissa les préliminaires pour s'empaler sur lui, centimètres après centimètres. Mon dieu, elle le sentait en elle comme elle n'avait jamais senti personne. Étouffant un gloussement de plaisir, elle entama les vas et viens, d'abord lentement puis progressivement plus rapide, jusqu'à arriver à un rythme frénétique alors que l'orgasme atteignait des sommets que jamais son mari ne lui avait fait atteindre. Le ventre du plongeur se contracta nerveusement et Molly comprit qu'il allait balancer la purée, mais plutôt que de se retirer en urgence, elle décida de le laisser faire. Après tout, elle prenait la pilule et tous les examens sanguins du patient s'étaient révélés négatifs en terme de maladies. Le sexe de l'homme sursauta en elle et tapissa son vagin de longs jets de semence. Molly en compta douze et lorsqu'elle se retira, de longs filets de sperme lui ruisselaient entre les cuisses. Ce mec était une vraie fontaine de jouvence... Elle se passa alors rapidement un coup de gant de toilette avant de se rhabiller et de reprendre les soins là où elle les avait arrêté.
- Wahoo...merci beau gosse. On remet ça demain, si tu tiens toujours la forme.
Ce qu'elle ignorait encore, c'est que l'adultère a toujours un prix. Et tandis qu'elle continuait sa tournée dans le services des comateux, de grands filaments blanchâtres commençaient à envahir ses entrailles.