Fanfiction Thorin Aragorn/ histoire d'amour

Prologue

PDV Kaliska

        Une douleur sourde irradiait de mon dos. Je levais la tête doucement. Depuis combien de temps étais-je ici ? Un an, un mois, une semaine.. Une éternité ne me paraissait pas aussi longue que le temps que j'ai dû passé ici. La pièce était plongée dans l'obscurité mais je savais que j'étais dans un cachot dans les sous-sols du Mordor. La chaleur de la lave coulant non loin, en dessous de moi, chauffait la pierre et me brûlait les genoux. J'essayai de me relever. Une énorme douleur s'empara de moi et je renonçais à me redresser. Mes bras étaient tendus derrière moi, suspendus en l'air par des chaînes accrochées au mur. Je pouvais sentir le métal frotter ma peau et entrer dans ma chair à vif. Cette douleur m'était devenu familière avec le temps. Les os de mes genoux  s'étaient soudés, m'empêchant de me relever ou de déplier mes jambes. Je fermais les yeux, écoutant attentivement autour de moi.

         Des bruit de pas vinrent à moi après un certain temps. C'était lui. Un orc devait le suivre. J'ouvris les yeux lorsque j'entendis l'orc ouvrir la porte. Je levai la tête. Comme auparavant, une douleur s'empara de tout mon être, me faisant trembler. Mais je ne m'abaisserai pas. Jamais je ne lui ferai le plaisir de croire que je m'étais soumise à lui. L'orc ferma la porte derrière lui. 

"Toujours pas prête à me céder, je vois" dit mon frère après m'avoir observé.

Je ne répondais rien, et lui lançai un regard de haine. Sauron s'avança et me frappa au visage. Un filet de sang s'échappa de mon nez et le liquide vermeil s'écoula hors de mes lèvres sous la violence du coup.

"Pourquoi ne cèdes-tu pas ? Je t'ai promis de l'or et offert une vie éternelle en tant que reine d'Arda. Pourquoi ne pas simplement dire oui. Il suffit de ces tortures. Cède ! Et devient mienne !"

"Pourquoi devrais-je te céder ? Tu m'offres de l'or ? Je n'en n'ai pas besoin. Une vie éternelle dans la magie noire ? Je ne prends pas cela comme un cadeau." répondis- je 

"N'as-tu pas mal ? Ne veux-tu pas faire cesser ses souffrances inutiles ?"

"Ces souffrances montrent ma victoire" dis-je, avec un sourire. Il me frappa.

"A ce que je vois, tu n'es toujours pas prête à me céder"

Je ne dis rien, dans une envolée de cape, il se retourna et sorti en claquant la porte. Je souriais intérieurement. J'avais gagné.