Fanfiction Thorin Aragorn/ histoire d'amour

Partie 2 Le début d'une quête 2

PDV Kaliska

La nuit se passa sans incident. Après trois reprises, j'avais réussi à réveiller Gimli et à lui faire comprendre qu'il devait monter la garde. Je réussi à m'endormir seulement quand je fus sûr que le nain ne s'endormirai pas. Je fus réveillé par les bruits de pas autour de moi. Il faisait encore sombre. Je me relevai aussitôt, prête à toute éventualité. Mes compagnons étaient réveillés et secouaient doucement les hobbits. Je m'étirai rapidement avant de me lever et de replier mon couchage. Je regardais en même temps le camp. Gandalf réveillait les hobbits avec Aragorn alors que Gimli s'occupait de ranimer le feu. Legolas était absent. Et Boromir s'éveillait doucement. Ayant replié mes affaires, je les rassemblai auprès des autres bagages et en profitai pour prendre de la nourriture et des feuilles de thé pour le repas. Autant profiter de manger pendant que nous le pouvions et cela aidera les hobbits à se mettre en route. Je ramenai le tout près de Legolas qui était revenu avec une casserole rempli d'eau et quelques baies. Je préparai le thé tout en baillant. Legolas se pencha vers moi et me tendis sa main ouverte. Dedans se trouvait précisément des framboises, ces baies que je n'avais pu identifié plus tôt. Il n'y en avait que quelques unes, étant trop avancé dans la saison pour en avoir beaucoup. Il me sourit tout en me les donnant. Je le remerciai et lui en donna la moitié tout en mangeant l'autre. C'était mon fruit préféré. Et Legolas s'en souvenait. Il se releva et alla se préparer.

Le groupe s'assembla peu à peu autour du feu pour boire une tasse de thé et manger un bout de brioche avant de continuer le rangement du camp et préparer le départ. Le soleil se levait à peine quand nous nous mîmes en marche.

Ce quotidien continua une semaine sans qu'aucun incident ne trouble le voyage. Les hobbits étaient si détendus qu'il était difficile de rester sur ses gardes. Gimli et Boromir s'étaient joint à l'entrain des hobbits. Les épaules de Legolas, d'Aragorn et de Gandalf étaient détendues. Il semblait que je sois la seule à ne pas me détendre. La présence de l'anneau si proche de moi me tenait en garde car au moindre relâchement il entrait dans ma tête. En regardant la troupe avançait devant moi, je me sentais jalouse de leur insouciance. Je voulais me joindre à ce groupe. Rire et parler avec les hobbits, marcher tranquillement sans soucis au côté de Gandalf. Et l'anneau attisait ce sentiment. Il m'était difficile de lutter et je me retrouvai souvent seule avec mes idées noires et mon humeur maussade, exacerbant encore plus la distance qui se formait entre le groupe et moi. Seul Gandalf par moment semblait revenir à la situation réelle où nous nous trouvions. Il suffisait qu'il me regarde pour que ces yeux se voilent. Et malgré ma mauvaise humeur, je ne voulais pas imposer ce malaise à un vieil ami. Alors je fermais souvent la marche, un peu éloigné du groupe. C'est ainsi qu'un soir, le bruit du groupe atténué par la végétation de la forêt et la distance, j'entendis un cri. Je me retournais vivement et restai sur mes gardes un moment sans bouger. Je n'entendis pas d'autre bruit alors je repris ma marche, accélérant le pas pour rejoindre le groupe. J'arrivai derrière Aragorn qui se retourna à mon approche. Il me sourit mais se tendit légèrement en voyant mon visage.

« Il y a un problème ? » demanda-t-il assez doucement pour ne pas être entendu du reste de la troupe.

« Je ne suis pas sûre » lui-dis-je « J'ai crus entendre un cris de warg »

L'humain posa la main sur la garde de son épée.

« N'en parlons pas aux autres tant que nous ne sommes pas sûrs » déclara-t-il

J'hochais la tête. Le reste de la journée se passa toujours sous les mêmes bruits de discussion des hobbits mais je me sentais plus à l'aise d'avoir partagé mes craintes avec Aragorn. Je le savais assez prudent pour faire attention pour tout le groupe. Comme un funeste présage, la pluie tomba sur nous tout le reste de la journée. Les hobbits arrêtèrent de parler et se recroquevillèrent sous leurs capes. Quand la lumière commença à décliner, je remontais tout le groupe pour arriver à côté de Gandalf toujours en tête.