Fanfiction Thorin Aragorn/ histoire d'amour

Partie 2 : La communauté de l'anneau

PDV Kaliska

Quelques jours s'écoulèrent dans la ville d'Imladris. Le réveil de Gandalf, deux jours après son arrivé, apporta de la crainte. Saroumane, comme je l'avais prédis, nous avait trahi. Si je n'étais pas étonné, j'aurais aimé m'être trompé. Qu'une création des Valars se soit ainsi détournée de leur volonté n'était pas bon signe. Sauron devenait trop fort. Les Valars ont disparu de la Terre du Milieu depuis trop longtemps. Leurs envoyés ont échappé à leur influence et sont maintenant en quête de pouvoir et aisément corruptible. Seule une poignée maintenant les connaissait et leur était entièrement vouée. Cette mauvaise nouvelle n'entacha tout de même pas le plaisir de voir le jeune Sacquet se réveiller de son long sommeil quelques jours plus tard. Si je fus très heureuse de le voir revenir à lui, les hobbits montrèrent un engouement intense à tel point que seuls les menaces de leur interdire les visites réussirent à calmer leur enthousiasme. Cela me fit sourire à de nombreuses reprises. Les hobbits étaient vraiment des créatures simples et honnêtes. Loin de tout problème plus grand qu'eux. Les jours qui suivirent furent calmes. Je passais mon temps à me balader dans la cité, discuter avec Bilbon et Frodon. Quelques réunions avec le magicien et le seigneur ont parfois brisé le silence de mes promenades. Le sujet étant toujours le même : qu'allons nous faire maintenant que l'anneau n'était plus caché ? Elrond refusait de le garder à Imladris et je le soutenais. Les elfes ne pouvaient pas le porter ni le protéger. Une réunion avec tous les représentants des royaumes de la Terre du milieu fut décidée. Les émissaires ont été envoyés il y a déjà cinq jours. Leurs réponses arriveraient donc dans peu de temps.

J'observais la ville depuis un banc se trouvant dans un des jardins du palais. Les arbres colorés d'orange et de rouge détonnaient avec les habitations blanches des elfes de la vallée. Habillée d'une robe bleu, je frissonnais légèrement quand une brise fraiche passa. Mais je n'avais aucune envie de rentrer. Si les derniers jours, j'avais réussi à laisser les problèmes de la Terre du Milieu de coté et à avoir des nuits paisibles, un cauchemard était réapparut dans mon dernier sommeil. Des images du passés et peut être d'un futur. Le matin apporta une lettre à ma porte. La réunion des peuples libres se ferait pour le lendemain, brisant encore plus la quiétude des derniers jours. La brise d'automne était la seule chose qui m'empêchait de plonger trop profondément dans des images sanglantes. Je ne voulais pas inquiéter les hobbits avec mon humeur sombre, ni mes vieux amis qui avaient bien assez de soucis à se faire. Je restai donc seule en profitant des derniers instants de solitude avant le repas où je devrais me construire une façade. Un nouveau souffle de vent fit voler mes cheveux et les firent retomber devant mes yeux. En les enlevant distraitement, ma main tomba sur une matières froide et dure, me tirant ainsi de mes pensées. Je baissai mon regard sur ce que j'avais dans la main. Le bijou que Thorin m'avait offert. Un sourire nostalgique naquit sur mes lèvres. Lui aussi restait souvent seul dans son silence, pour réfléchir ou pour calmer sa colère.

« Vous semblez pensive. » déclara alors une voix

Je relevai la tête vers l'intru que je n'avais pas senti venir. Grand Pas se tenait pourtant devant moi, dans une tunique grise et un pantalon noir. Loin de nos habits de combats, son allure et surement la mienne semblaient étranges, presque inappropriées. Il inclina légèrement la tête dans ma direction et désigna la place à côté de moi sur le banc d'un geste de la main. Je hochai la tête à sa demande silencieuse et me décala doucement pour lui faire plus de place.

« Hélas, les jours d'insouciance sont passés » répondais-je seulement quand il fut installé à côté de moi.

« Vous pensez à la réunion qui va avoir lieu demain ? »

« Oui, entre autre. Depuis quand lisez vous en moi aussi facilement ? Demandai-je en souriant légèrement

« Depuis peu de temps, ne vous inquiétez pas » répondit-il en rigolant doucement « Vous regardez souvent ce bijoux quand vous vous perdez dans vos pensées »