Fanfiction Thorin Aragorn/ histoire d'amour

Partie 1 Le mal du dragon

PDV Thorin

Je me trouvais dans les salles inférieures. Les reflets de l'or couraient sur les murs noirs, les rendant brillant. Partout autour de moi se trouvaient des bijoux, des pierres précieuses, des pièces d'or et d'argent. C'était d'une telle beauté. Il m'en fallait plus. Je devais les protéger. Mais pour cela, mon joyau le plus précieux devait être retrouvé. Tous les nains de la compagnie fouillaient le tas d'or à la recherche de l'Arkenstöne. Je me trouvais sur une plateforme surélevée me permettant d'avoir un aperçut sur toute la salle. Kaliska se trouvait à côté de moi. Elle était assise sur une chaise en bois, les jambes tendus et les bras croisés sur son ventre. Sa tête penchait légèrement sur le côté et un souffle régulier faisait bouger les fils d'or de sa chevelure à un rythme régulier. Je m'approchais d'elle et pris une de ces mèches blondes dans ma main. Le toucher était doux comme de la soie. Bien trop plaisant pour être de simple cheveux. Non, ils étaient mon trésor. Elle était mon trésor. Comme tout ce qui se trouvait entre ses murs. Je me devais de la protéger, du monde extérieur, et intérieur aussi. J'avais remarqué que les nains la fixaient trop longtemps. Et il arrivait trop souvent qu'elle se retrouve seule avec eux. Je n'aimais pas ça. Je l'ai obligeai de rester avec moi pendant que les nains cherchaient le joyau du roi. Si d'abord elle s'était opposée, elle m'avait vite écouté ensuite. Une fois installée, elle s'était endormis rapidement. Je lâchais ces cheveux que je tenais dans ma main pour la tendre vers son visage. Je l'effleurai doucement avant de poser ma paume sur sa joue. Elle fronça d'abord des sourcils avant d'ouvrir les yeux. Je me penchais vers ses lèvres et les pressa des miennes. Elle répondit au baiser. Je me relevai alors et lui dit :

« Va dans la chambre. Tu y dormiras mieux. »

Elle secoua la tête et s'étira :

« Je devrai être avec nos amis et chercher l'Arkenstöne »

« Ce n'est pas à toi de faire cette besogne. Tu es ma reine. La reine d'Erebor. Laisse cette tache aux autres nains et va te reposer. »

« On avancerait plus vite si j'allais les aider. » s'opposa-t-elle, sans relever le fait que je l'avais nommé reine.

« Non ! » tonnai-je « Je ne veux pas te voir avec eux. » Mon ton s'adoucit « Va te reposer, mon trésor. »

Elle fronça des sourcils, fit une moue contrariée et se retourna sans attendre vers la sortie derrière elle. Je reportai mon attention devant moi. C'était magnifique.

PDV Kaliska

Je sortais rapidement de la pièce. Mon cœur était embrouillé. Ces gestes étaient toujours tendres avec moi mais il était évident qu'il avait changé. Parfois, je voyais dans ces yeux la folie et la raison se battre. Les derniers jours me semblaient une éternité. Je ne savais que faire. Je n'arrivai pas à lui parler. S'il ne cherchait pas des gestes d'affection, il voulait que je lui obéisse. Il me gardait comme il gardait son or. Cette révélation me faisait mal. Car même si c'était de la folie, c'était de la folie alimentée par son amour pour moi. Et je ne savais pas quoi faire pour stopper cette mascarade. Les nains ne construiront jamais un royaume prospère si le roi refusait d'écouter ses conseillers et était obnubilé par l'or. Tout en déambulant dans les couloirs sombres de la cité, je rejoignais la porte d'entrée. L'air frai vint caresser ma peau. J'inspirai profondément. En montant sur le balcon de pierre au dessus de la grande porte, je me rendis compte que je n'étais pas seule. Bilbon se trouvait à l'opposé de moi, assis sur un débris de pierre. Il tenait dans sa main, une pierre blanche avec des lueurs bleu et orange qui dansaient en son centre. Je devinai aisément que c'était l'Arkenstöne. Je m'avançai alors en faisant exprès de faire du bruit pour faire part de ma présence. Il rangea rapidement la pierre à l'intérieur de sa veste et regarda en l'air. Je m'approchai de lui et souris en me posant à côté du hobbit, à même le sol. Dans cette position, je devais lever la tête pour pouvoir observer le semi-homme.