Fanfiction Thorin Aragorn/ histoire d'amour

Partie 1 Beorn

PDV Kaliska

Nous nous étions arrêtés le temps d'observer les alentours et la progression des orcs. Bilbon était parti depuis quelques minutes entre les rochers, étant chargé d'observer. Cela faisait presque deux jours que nous fuyons les orcs mais sans réussir à les distancer. Il allait falloir trouver un abri pour le soir. Nous étions tous fatigué de courir et nous ne pouvions nous permettre de rester à découvert. Je me tenais au centre des nains qui étaient tous adossés contre les parois rocheuses pour se reposer avant de repartir. Cependant, aucun n'osa fermer les yeux et tous fixaient les alentours, alertes au moindre bruit. Bilbon revint vite et paniqué.

"Les hordes sont proches ? Questionna tout de suite Thorin en voyant l'ai affolé de son visage.

"Trop proche. A vingt lieux mais c'est pas le pire..." dit Bilbon, essoufflé

"Ils ont flairés notre odeur ?" demanda Dwalin

"Pas encore mais ça viendra" répondit le hobbit alors qu'il posait ses mains sur ses genoux afin de reprendre son souffle. "Nous avons un autre problème" rajouta-t-il alors que les nains se rapprochaient de lui pour entendre.

"Il vous ont vus ?....................Ils vous ont vu........" dit Gandalf

"Non, ce n'est pas cela."

"Ahhhh..." coupa Gandalf "Que vous avais-je dis ? Discret comme une souris ! L'étoffe d'un cambrioleur !"

Tous les nains approuvèrent et commencèrent à débattre. Je continuais d'observer Bilbon. Il paraissait effrayé et exaspéré par les nains qui ne l'écoutaient pas. J'allais intervenir quand Bilbon s'exclama assez fort pour calmer la discussion :

"Ecoutez moi. Je vous en pris ... Ecoutez moi ! J'essaie de vous dire qu'il y a autre chose là-haut."Dit-il en montrant du doigt la direction

Les nains commencèrent à marmonner avec son voisin se demandant encore ce qui allait nous tomber dessus. Même Thorin soupira. Pour ma part, je me demandai ce qui pourrait être pire. A part les orcs personne ne voulait notre mort. Toutefois, je connaissais mal la région. Je ne m'y étais jamais attardé et le manque de connaissance commençait à me peser. Cela faisait longtemps que je n'avais pas avancé en territoire inconnu.

"Quel forme cela avait-il ? Comme un ours ?" me coupa Gandalf de mes pensées.

Je le fixai, intrigué. Que mijotait-il ? Bilbon eut un moment d'hésitation avant de répondre.

"Oui ! Oui mais plus gros ! Beaucoup plus gros !"

"Vous saviez pour cette bête....?" accusa Bofur. "Il faut rebrousser chemin !"

"Et tomber aux mains des orcs ?" renchérissait aussitôt Thorin

Gandalf resta songeur avant de les interrompre.

"Il y a une maison.... Pas très loin d'ici où nous pourrions trouver refuge" dit-il en se tournant vers les nains.

"La maison de qui ?" questionna sèchement Thorin, à part. "D'un ami ou d'un ennemi ?"

"Ni l'un ni l'autre."Répondit Gandalf. Il hésita un instant mais ajouta :" Il nous aidera ou.... il nous tuera"

"Quel choix avons nous ?"

Un bruit retentit, causant un silence apeuré sur l'assemblée des nains

"Aucun !"

La réponse de Gandalf fit l'effet d'un fouet sur la horde de nain, qui, après avoir récupérer le peu d'affaire qu'ils avaient, partirent en courant derrière le vieil homme. J'attendis que tous les nains fussent partis avant d'enchaîner derrière eux, à la suite de Fili. Nous courûmes à travers des champs puis la forêt pendant longtemps au point que je ne savais plus ou j'étais. Je sentais une présence dangereuse pas loin derrière moi. Je voyais les nains devant moi, fatigués, et ils commençaient à ralentir. Je les encourageai pendant un moment pour ne pas ralentir. Un rugissement derrière nous les fît plus rapidement accélérer. Finalement, une maison entourée d'une plaine apparut entre les arbres. C'était une chaumière, qui dans d'autre circonstance aurait été mignonne. Mais là, il nous fallait surtout espérer qu'elle puisse résister à la bête folle furieuse qui nous talonner. Les nains foncèrent vers la porte et poussèrent de toutes leurs forces pour parvenir à l'ouvrir. Seul l'intervention de Thorin qui retira le verrou, permit tout juste à la compagnie de se réfugier dans le domaine. Je passai la dernière. Je sentais le souffle de la bête dans mon cou mais les nains refermèrent la porte sur son museau. Nous nous appuyâmes tous sur les battants du portail pour pouvoir le fermer. Les nains soufflèrent tout quand nous fûmes surs que la porte ne s'ouvrira pas.

Je m'écroulais dans un coin recouvert de paille. Mes yeux se fermèrent de fatigue. Mes blessures à peine remises, l'utilisation de la magie, les combats et la course de deux jours ont été éprouvants. Les nains firent de même et allèrent tous se coucher dans un coin. Gandalf vint se poser près de moi et sorti sa pipe.

« Comment vas-tu ? « Demanda-t-il

« ça va bien. Fatigué comme tout le monde » déclarai-je

Il me fixa pendant un moment et répéta sa question. Je le fixai puis soupirai. Ce n'était pas la première fois que j'étais fouetté. Mais cela remonte à longtemps. Je grimaçai. Gandalf, qui m'observait toujours le remarqua :

« Tu sais que tu as une oreille attentive si tu as besoin de parler »

« Merci mon ami. Mais en parler ravivera plus qu'autre chose d'ancienne douleur. » le remerciai-je. Je fis une pause « Je vais aller dormir, sûrement cauchemardé, puis dans deux semaines tout ça sera du passé, comme toujours ».

Sur ces paroles, je m'enroulais dans mon coin et fermai les yeux.

PDV Thorin

Je regardai l'échange entre le magicien et la jeune femme. Pour mon plus grand mécontentement, j'étais terriblement inquiet. Même si elle agissait comme à son habitude, elle me paraissait plus fragile. Et souvent perdu dans ses pensées. Gandalf s'éloigna et disparut dans la grange. Kaliska s'était retourné et semblait dormir.

Je pris le temps de réfléchir. D'abord à Erebor. Le jour de Durin approchait et on avait une horde d'orc à nos trousses. C'était dangereux et hélas je ne voyais pas d'itinéraire plus court que le chemin passant par la Forêt Noire que Gandalf avait proposé. Mais si ça nous permettait d'échapper à nos poursuivants, nous allons devoir aller au devant d'autres dangers beaucoup plus imprévisibles. Et si jamais les elfes nous arrêtaient? Qu'allaient-ils faire de Kaliska ? Elle a désobéit au roi pour nous sauver et celui-ci ne lui pardonnera jamais. En tout cas je ne voyais pas Thrandhuil s'abaissait à donner le pardon à quelqu'un d'inférieur. Mais considérait-il Kaliska comme inférieur ? C'est un vieil elfe. Il devait connaître son secret. Donc s'il l'a accueillis chez lui il y a longtemps c'est qu'il reconnaît son sang divin et qu'il n'a cure de sa famille. Mais alors qu'elle serait leur relation ? Trop de questions tourbillonnaient dans ma tête et la fatigue ne m'aidait pas à réfléchir. Je quittais l'endroit où je m'étais assis pour me trouver un endroit où dormir. En passant, j'aperçus véritablement pour la première fois que la jeune femme ne portait rien. Elle n'avait sur le dos que les bandes cachant sa poitrine. Je regardai autour de moi pour voir si les nains observaient, mais j'étais seul avec la magicienne. Sans pouvoir m'en empêcher, je m'approchai d'elle, la détailla malgré moi. Elle avait un ventre plat. On pouvait voir quelques muscles se dessinaient pendant qu'elle respirait. Elle était musclé en général, peut être trop pour une femme. Elle n'avait pas de poil pourtant elle me parut comme la plus belle des créatures. Me rendant compte de mes réflexions, je la recouvris de ma cape et me détourna pour m'installer dans un coin contre un mur, non loin d'elle.