Fanfiction Thorin Aragorn/ histoire d'amour

Beorn suite

PDV Kaliska

Notre hôte s'avérai être un homme grand, très grand. Et changeurs de peau. Qui se transforme en ours. Le même qui nous a si gentiment accueilli. Toutefois, il paraissait calme et nous donna à manger et à boire. Même si il semble ne pas être heureux de nous accueillir. Sa voie rocailleuse s'éleva :

"Alors vous êtes celui que l'on appelle Ecu-de-chêne... Dîtes-moi pourquoi Azog le profanateur est-il à vos trousses ?"

Je tournais ma tête vers Thorin. Il sembla surprit et rétorqua

"Vous connaissez Azog.... Comment ?"

"Mon peuple fut le premier à vivre dans les montagnes" dit Beorn. "Avant que les orques arrivent des contrées du Nord. Azog a presque tuer toute ma famille."

En disant cela, ces mains touchèrent les chaînes en acier qui étaient présentes à son poignet. Ces mêmes chaînes qui m'ont emprisonné pendant des années. Un voile de tristesse s'abatis sur moi. J'ai pu m'en défaire mais lui les portent toujours. Il est loin d'être libre. Il continua :

"Les autres sont devenus ces esclaves. Pas pour le travail voyez vous, mais pour son plaisir. Mettre en cage des changeurs de peau et les torturer l'amusait beaucoup apparemment."

A la fin de sa phrase, Bilbon, d'une petite voix, lui demanda

"Il y en a d'autres comme vous ?"

"Il y en avait beaucoup d'autres." répondit Béorn

"Et maintenant ?"

"Maintenant, il n'y en a plus qu'un."

A ces moment, je vis Gandalf levait les yeux vers lui. Je n'arrivais pas à déterminer son expression.

"Donc il vous faut à tout prix atteindre la montagne avant les derniers jours de l'automne" changea de sujet Béorn. Il s'essaya sur un muret, proche de moi. Sa présence, contrairement à ce que l'on pourrait penser, me mettait à l'aise. Il était un reclus, comme moi.

"Avant le jour de Durin, oui." répondit Gandalf.

"Le temps va vous manquer"

"C'est pourquoi nous devons passer par la Forêt Noire"

"Un mal est à l'oeuvre dans cette forêt. Sous ces arbres se cachent des créatures féroces. Je ne m'y risquerais qu'en cas d'extrême nécessité".

Sa réponse m'inquiéta. Quand j'ai quitté la Forêt Noire, il y a quelques années, un mal commençait déjà à s'étendre et s'était une des raisons qui m'avait fait partir. Il s'insinuai en moi et réveillai une part de ma magie que je ne maîtrisais pas. Je tournais mon regard vers Gandalf mais il ne vit pas mon regard et continua.

"Nous prendrons la route des Elfes. Ce chemin est encore sûr." A ces moments, Thorin se détourna

"Sûr ?" renchérit Béorn "Les Elfes de la Forêt Noire ne sont pas comme leurs semblables. Ils sont moins subtils et plus dangereux... Mais ça n'a pas d'importance."

Thorin se retourna à cette remarque et interrogea

"Que voulez vous dire ?"

"Ces terres sont infestées d'orques. Leurs nombres ne cessent d'augmenter et vous êtes à pied. Vous n'atteindrez jamais la Forêt Noire vivants."

A ces mots, Béorn se leva. En s'approchant de Thorin il dit :

"Je n'aime pas les nains. Ils sont cupides et aveugles. Aveugles face à toutes vies qu'ils estiment moins que la leur... Mais les orques je l'ai hais plus encore. Que vous faut-il ?"