Beacon Hills, cette ville perdu de Californie où règne des créatures les plus maléfiques les unes que les autres. Mais dans la ville voisine habitait Nilia, une jeune femme dont la vie était comptée, atteinte d'une maladie mortel elle se sait condam...
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Je rentra enfin dans ma chambre sans aucun bruit après avoir fais ma petite sortie nocturne habituel depuis maintenant une semaine. La lune écalera ma chambre part le biais de ma fenêtre qui était restée ouverte avant que je m'endorme.
J'étais épuisée, tellement.
Comment devais-je faire ? Que devais-je faire ? Je ne dormais pas, je ne pouvais pas. Je ne voulais pas, je ne voulais tout simplement pas entendre sa voix. Je ne voulais pas. Mais qu'est-ce que je pouvais faire ? Je n'arrivais pas à céder à la tentation de dormir. J'étais tellement fatiguée.
Il devait être cinq heure du matin et comme tous les soirs je ne me rendormis pas. Je devais avoir quoi ? Dormir trois heures ? C'était intenable. Mais je ne veux pas me rendormir.
J'avais trop peur.
J'étais tellement lâche. J'avais constamment peur. Toujours. Mais je n'arrivais pas à défaire cette sensation de mon ventre, celle qui me tordait l'estomac dès que je pensais à cette bête, à Grégoire Mcgrery. Cette sensation qui ne faisait que de tourner en rond dans mon crâne quand je pensais aux morts qu'il laissait derrière moi. Car oui je n'avais pas peur de mourir car après tout il ne pouvait pas me tuer. Mais j'avais peur de ce qu'il pouvait faire, il m'avait déjà arraché April...
J'essayais, vraiment, j'essayais de ne plus avoir peur, mais c'était plus fort que moi.
Mais je n'arrivais pas à en parler. À qui ? À certains moments je rêvais que ma mère sache tout ce qui se passe juste pour pouvoir me confier. Lui expliquer que j'avais besoin d'aide, juste que quelqu'un m'écoute et qu'il m'aide, ne serait-ce que pour m'endormir en toute sécurité sans que j'ai cette boule au ventre en m'imaginant de nouveau dans la forêt qui ne faisait que m'attirer. Mais ma mère ne devait jamais savoir. Je ne voulais pas la voir en danger car il me restait qu'elle, c'était ma famille. Ma seule famille.
Mon père n'avait pas le droit à ce nom. Il était partie lorsque j'étais si jeune, en nous laissant ma mère et moi avec une maladie qui ne cessait de se rependre dans mon corps. Alors même si ma mère l'avait pardonné moi ce n'étais pas le cas. Il avait sa famille, la sienne, celle qu'il avait créé à New York. Mais malheureusement ou bien heureusement je n'étais pas dans sa famille.
Alors oui.
Il ne me restait que ma mère et jamais je ne voulais qu'elle sache pour le surnaturel, pour ce que j'étais, jamais. Je ne voulais pas l'embarquer là-dedans. Elle avait déjà assez souffert à cause de moi, j'étais censée mourir, la laissant seule, elle avait souffert autant que moi de ma maladie alors maintenant que c'était fini je ne voulais plus l'inquiéter pour moi. Elle avait droit au repos.
