Chapitre 8

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Plusieurs groupes opposés au régime politique actuel naquirent de l'incident des Ornthars. Ils étaient armés et provoquait des attentats détruisant des statues et des lieux important de l'histoire de notre pays. C'est dans ce climat de tension que mes amis et moi même reçurent la mission de s'infiltrer dans ces groupuscules pour pouvoir les démanteler. Nous étions l'escouade Locusta. Nos premiers lieux d'investigations furent dans les cafés, les places publique et les jardins de la capitale. Nous devions nous mêler à la foule. Ce n'est qu'après quelques semaines que Azadan et moi réussirent à entrer en contact avec un membre du groupe de l'ALH. Nous ne savions pas ce que cela voulais dire mais je savais que je n'allais pas tarder à le découvrir. On nous convia tout les deux dans un café. Là-bas deux personnes nous attendait. Pour eux nous n'étions que deux jeunes ayant grandi en milieu populaire, ayant soif d'action et voulant faire bouger le système. En face de nous se trouvait deux Elfs qui d'après moi, allait nous tester pour savoir si nous pourrions rejoindre leur petit groupe. Nous avons parlé pendant plusieurs heures. J'en suis ressorti épuisé mais satisfait. Après s'être présenté nous avons du leur expliquer pourquoi nous voulions les rejoindre et jusque où nous étions prêt à aller. Ensuite ils nous ont expliqué ce qu'était ALH : Armée de la Libération d'Halesgur. Cela sonnait très militaire, trop pour moi. Associé aux attentats ont aurait dit une vraie guérilla. Pour eux les attentats étaient nécessaire afin que le roi change le régime politique.

"Mais, de là à faire des attentats. C'est dangereux, pensez au nombre de personnes qui peuvent périr dedans.

-Nous n'avons pas se problème. Notre but n'est pas de tuer mais de détruire les symboles de ce régime royaliste.

-Et par quoi comptez vous le remplacer?

-Nous voulons fonder un Etat dirigé par le peuple. Cela est déjà arrivé dans d'autres civilisations par le passé. C'est donc faisable et stable.

-N'avez vous pas peur qu'un militaire prenne le pouvoir?

-Les soldats de l'armée sont de plus en plus avec nous.

-Pourquoi ne pas commencer votre insurrection dès maintenant alors?

-Le peuple!

-Comment ça le peuple?

-Il n'est pas avec nous. Il est encore du côté de la famille royale. Si nous n'avons pas le soutiens du peuple, tout cela sera vain."

C'est ainsi que j'ai pu rejoindre l'ALH. Nos premières missions furent de tracter dans les lieux publiques sans se faire remarquer par les gardes de la capitale. rapidement notre discrétion et notre ingéniosité nous firent grimper les échelons. Jusqu'à ce que l'on nous confia comme mission d'organiser un attentat contre un bâtiment de la garnison de la ville. C'était un entrepôt plein d'armes et de machines de siège. Azadan et moi devions le faire exploser avec l'aide d'autres membres. Malheureusement la mission ne s'est pas passé comme prévu. Les explosifs ne voulait pas fonctionner avec le détonateur. Ce gamin c'est sacrifié. Il était tellement convaincu qu'il agissait pour la bonne cause et que son acte aurait de grande répercutions. Il a mis le feu directement aux barils de poudre. Explosant avec. Je revoit encore son écharpe verte ensanglanté atterrir à mes pieds. Il n'avait qu'une soixantaine d'années. Je n'ai pas pu l'arrêter... Nous avons continué les missions de sabotage où l'on détruisait des symboles de la monarchie et du matériel des gardes royaux jusqu'à ce fameux jour, celui qui marqua la fin du règne de ma famille. 

Dès les premières lueurs du soleil, le palais royal fut encerclé. Un représentant de l'ALH fut envoyé pour rencontrer le roi en personne afin de lui remettre une lettre d'abdication qu'il devait signer. Du moins c'est ce qui devait se passer. Car en réalité le représentant avait pour unique mission de tuer mon père. Mission qu'il mena à bien. J'étais dans la foule lorsque l'homme ressorti en trainant ma mère de la main gauche et la tête de mon père qu'il brandi triomphalement en l'air de sa main droite. Une vision d'horreur pour moi, mais pas pour la foule qui réclamait du sang, qui réclamait l'exécution de ma mère en place publique. Je ne pu m'empêcher de vomir dans une ruelle. Ma vie était en danger et je devais fuir. Fuir là où personne n'irait me chercher. Fuir dans un lieu que j'avais découvert au file de mes lectures dans les archives elfiques : les Enfers de l'Homme. 

En pleine nuit, Azadan et moi nous sommes introduit dans le palais du roi, lieu où j'avais passé mon enfance. À la recherche de ce fameux livre nous l'avons trouvé, non sans avoir du échappé aux gardes révolutionnaires qui patrouillaient par groupe de deux. Le livre lui, n'avait pas bougé de là où je l'avait rangé il y a tant d'années, posé entre deux livres sur la nature et les connexions entres les arbres. Mon ami me fit remarquer que la reliure en cuir semblait cacher quelque chose. Et il avait raison, c'est grâce à ses yeux d'elf aguerries que je découvris une pièce en or caché dans le livre. Cette pièce était ma porte de sorti, ou plutôt ma porte d'entré vers un nouveau monde où je pourrais vivre sans voir ma tête se détacher du reste d mon corps devant une foule acclamant cette barbarie. Qu'étais donc devenu Halesgur...

Un garde nous vit. En une fraction de seconde le sort d'Azadan fu scellé. Sans sommation une flèche lui traversa le crane, éclaboussant mon visage. Je mis la pièce dans ma poche et sauta par la fenêtre la plus proche non sans qu'une autre flèche ne m'atteigne à l'épaule gauche. Alors que j'entendais une cloche sonner dans le palais symbole que l'alerte avait été donné, j'étais déjà assez loin pour ne pas me sentir en danger. 

C'est avec ma cape sur le dos et ma capuche sur la tête que commença mon long voyage pour arriver dans les Enfers de l'Homme, lieu de ma dernière demeure : le palais de Perséphone.   

La Porte des EnfersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant