✨ Ace Attorney 1-3 : La Volte Face du Samouraï

Jour (2)

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18 octobre, 10h
Tribunal fédéral
Salle d'audience N.4

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Tout commença avec la parole du juge :

— Je déclare la séance ouverte pour le procès de Monsieur Gustavo Lonté.

— L'accusation est prête, Votre Honneur.

— La défense est prête, Votre Honneur.

— Très bien. M. Hunter, votre déclaration préliminaire, je vous prie.

— L'accusation va démontrer à la cour que le 15 octobre, à 14h30, l'accusé, M. Gustavo Lonté, a tué Jacques Hammer, son collègue acteur, au Studio Un de Global Studios. Il est impossible que quelqu'un d'autre ait commis ce crime atroce. Toutes les pièces à conviction présentées lors du procès le laisseront à penser.

— Hmm. Je vois. J'aimerais passer à votre témoignage. M. Hunter, l'accusation peut appeler son premier témoin.

— J'aimerais d'abord appeler un visage familier à la barre, l'Inspecteur Dick Tektiv.

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— Inspecteur, pourriez-vous décrire brièvement cette affaire à la cour ?

— Oui monsieur ! Je vais me servir de ce plan pour tout expliquer. Pour comprendre cette affaire, il faut avoir en tête le plan des studios, voyez ?

L'entrée principale se trouve au nord-est. Un peu en dessous, à l'extrême est, il y a la zone des employés. Il n'y a qu'un accès et c'est depuis le poste de sécurité devant l'entrée. En allant à l'ouest, cependant, on passe sous une arche sous surveillance et un embranchement mène au Studio Un (au nord-ouest) et au Studio Deux (au sud).

— Ceci est la zone des employés. Les acteurs y ont répété leurs scènes d'action ce matin-là. Ici, c'est l'entrée principale. La dame de la sécurité est arrivée à 13h ce jour-là. Après le poste de sécurité, il y a un portail, voyez ? Derrière, il y a les studios. Pour finir, le fameux Studio Un. Là où le corps a été découvert.

Il pose ce plan et poursuit :

— Le 15 octobre, jour du crime, il n'y avait que trois personnes ici. La victime, Jacques Hammer, l'accusé, Gustavo Lonté, ainsi qu'une jeune femme, l'assistante de production. Tout le monde se trouvait dans la zone des employés jusqu'à midi. Puis, après le déjeuner, Jacques Hammer s'est rendu au Studio Un. Juste après, à 13h, la dame de la sécurité s'est rendue à son poste. Avançons maintenant jusqu'à 17h le même jour. Le personnel est allé au Studio Un pour une répétition générale. Cela va sans dire, la répétition à été annulée... L'heure du décès est estimée à 14h30. La lance de Samouraï trouvée dans la poitrine de la victime est l'arme du crime. Ce sont en bref, les grandes lignes de l'affaire. Quelqu'un veut-il les écouter à nouveau ?

Je devrais arriver à me souvenir de tout ça.

— Donc, l'arme du crime est une lance ? C'est très... moyenâgeux.

— Votre Honneur. Cette affaire est très simple si l'on ne se pose qu'une seule question. Et cette question est : qu'est-ce que la dame de la sécurité a vu depuis son poste de surveillance ? Appelons cet officier chargé de la sécurité à la barre.

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— Le témoin peut-il décliner son identité ?