Chapitre 15 : Enfin...

65 2 1
                                    

PDV Nico

Je ne savais pas combien de temps cela faisait que j'étais enfermé ici. J'avais perdu la notion du temps. Le jeune homme pointilleux sur les détails entra, un plateau à la main. Il contenait une assiette avec des œufs et du bacons.

« Le petit-déjeuner ? Cela ne fait pourtant pas longtemps que j'ai dîné. Quoique... Est-ce que j'ai dîné ?
- C'est justement ton dîner.
- Oooh..! C'est bien ce qu'i' m'semblait.. C'est qui qui prépare les repas au juste ? Qui mange des œufs et du bacons pour le dîner ? En omelette, je dirais rien, mais sous cette forme...
- Tu parles beaucoup ce soir. Dit-il en me tendant une morceau de la viande juteuse.
- Ah. Désolé, tu es le seul avec qui je puisse dialoguer. Sans toi, je pense que je serais devenu fou depuis longtemps. »

Il ne répondit pas à ma remarque. Il me nourrit et quitta les lieux, comme à son habitude.
Plus tard, alors que je dormais, j'entendis une explosion, suivit de détonations plus légères.

« Des coups de feux ? Me demandai-je. »

Le jeune homme de tout à l'heure revenu, couvert de sang.

« Que se passe-t-il ?! Demandai-je. »

Il s'approcha de moi en silence. Seuls les goutes de sang percutant le sol et les coups de feux incessants remplissaient ce silence troublant. Il mit sa main dans sa poche et en sortit un assortiment de clé. Il détacha mes liens et murmura.

« La police est là... On dirait que tes amis ont réussi à te retrouver... »

Par la suite, il s'écroula au sol. Avec les forces qu'il me restait, je m'agenouillais à côté de lui et pris son poul : Il était encore en vie, mais il avait besoin de soin au plus vite.
Deux types armés entrèrent dans la salle et l'un d'eux s'écria.

« Ce traître l'a libéré ! Donnez l'alerte ! »

Le premier type qui venait de crier ramassa une batte de baseball qui traînait et le second s'enfuit au pas de course, certainement pour exécuter les ordres de son supérieur.

« Pas d'arme à feu ? À la batte ? Demandai-je en me relevant comme je pouvais.
- Tu as de la chance. J'ai tiré toutes les balles qu'il me restait sur le salaud derrière toi. »

Je jetai un rapide coup d'œil sur le corps derrière moi et dis.

« Il faut que je te règle vite ton compte pour qu'il soit sauf.
- Me régler mon compte ? Laisse-moi rire ! Tu as vu dans quel état tu es ?! T'es déjà mort ! S'écria-t-il en courant vers moi, la batte en l'aire.
- Certes... »

Il abattit son arme, mais celle-ci s'arrêta en plein vol.

« Mais vous m'avez énervé. »

Son visage se crispa de peur et il retenta de me frapper en levant sa batte.
Comme je le pensais, il a peur de ce dont je suis capable. Il ne crirait pas comme ça sinon.
Je lui donnais un puissant coup de poing dans la poitrine, lui faisant tousser du sang.

« Je suis peut-être allé un peu fort. Mais il le méritait. »

Je terminai le combat en lui donnant un dernier coup au visage et pris le corps de mon libérateur sur le dos.

« Il faudra que je te demande ton nom »

Je courus en dehors de la salle et évitais au mieux les gardes que je croisais. Ce n'était vraiment pas facile. Malgré l'assaut qui avait lieu, des gardes rodaient encore dans chaque coin et je ne savais même pas si je me dirigeais au bon endroit. J'avais trouvé un plan, mais je ne savais absolument pas si je l'avais bien suivi.

Après un bon moment à courir, j'arrivais dans un couloir où les deux camps s'échangeaient des coups de feux.
Je saisis l'occasion et en me voyant, le policier ordonna de cesser le feu. Les ennemis se tournèrent vers moi et je passai au-dessus de leur barricade, en donnant un coup de genou dans le visage d'un type au passage.
Finalement, j'arrivai sain et sauf dans le camps des gentils. On m'emmena loin du champ de bataille et je confis l'homme sur mon dos à l'équipe de secours. Suite à cela, je m'évanouis, soulagé d'être enfin sortis de là.

Le lendemain, je me réveillai dans une chambre d'hôpital.

PDV Erza

Après les cours, accompagnée de tous mes amis, j'allais à l'hôpital rendre visite à mon cousin. Quand en rentrant dans la chambre, je le vis sourire, je ne pus m'empêcher de pleurer. J'étais si heureuse.. Je l'avais enfin retrouvé...

Suite à cela, la police l'interrogea sur ce qu'il lui était arrivé et une fois qu'il était sorti de l'hôpital, notre vie reprit son cours, et quelques années plus tard, Jellal et moi nous marièrent.

« Vous pouvez embrasser la mariée. »

Jellal et moi nous unirent pour l'éternité sous un déluge d'applaudissements.

FIN

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 05, 2021 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Fairy School [Jerza]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant